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Lac Long (2387m)

Briançonnais

Hautes-Alpes

 

Latitude  45° 04' 48'' N
Longitude 6° 31' 16'' E
Altitude 2 387 m

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



 

Itinéraires d'accès au lac

RANDONNÉE FAMILIALE SUR SENTIER BALISÉ PAR DES CAIRNS

      Le lac Long (2 387 m) se trouve sur le versant en rive gauche de la haute vallée de la Clarée, au-dessus du refuge des Drayères (Briançonnais, Hautes-Alpes) (carte n°1).

      L'accès routier peut se faire en passant par Névache (carte n°2) (D 301T) et en suivant la route sur une dizaine de kilomètres jusqu'au parking de Laval (2 024 m) (accès routier n°1).

      On peut se rendre en voiture au parking de Laval depuis Briançon (accès routier n°2), Gap (accès routier n°3) ou Grenoble (accès routier n°4), par exemple. (ATTENTION : circulation réglementée pour les véhicules à moteur, dans la haute vallée de la Clarée, à partir de Névache, en période estivale. [En savoir plus]).

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

  N°3 d’après le site La Provence en photos - Photos des Alpes, de la Méditerranée et de la Côte d'Azur - Tourisme en Provence et en région PACA www.photos-provence.fr, Copyright ©

  N°4 d’après le site perso www.oduch.fr de Christine et Olivier DUCHEMIN, Copyright ©

 

  Contexte géologique du lac

      Le large vallon des Muandes a été entièrement ouvert par l’action des glaciers du Quaternaire"Depuis 2009, le Quaternaire (entre -2,59 Ma et maintenant) n’est plus une Ère : il est devenu une période du Cénozoïque. Cette période se caractérise par des glaciations et l'extension du genre Homo en Eurasie." dans des formations sédimentaires houillères (Houiller"Houiller = Carbonifère.
Lorsqu'on parle du Houiller (avec un H majuscule), on parle de roches charbonneuses du Carbonifère (-359 à -299 millions d'années)."
) schisto"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme."-gréseuses"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." et des bancs de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." plus ou moins conglomératiques"Du latin conglomerare « entasser, accumuler, réunir en masse compacte », un conglomérat est une "réunion en masse compacte" de cailloux. Il s'agit d'une roche sédimentaire détritique cimentée, constituée de l'accumulation de cailloux.
S'ils sont arrondis, le conglomérat est nommé poudingue;
s'ils sont anguleux, le conglomérat est appelé brèche."
qui datent de la fin du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…", anciennement nommé Ère Primaire, il y a plus de 300 millions d'années (Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest." [entre -359 et -299 millions d'années]), lorsque le paysage était constitué de fleuves, de rivières, de marécages et de forêts avec une abondante végétation. C’est dans ce contexte qu’une véritable purée végétale s’est accumulée au fond de lagunes. Elle a été rapidement recouverte de sédiments argileux imperméables à l’air (et donc au dioxygène O2). De telles conditions d’enfouissement ont permis la mise en place de réactions chimiques et biochimiques lentes, se traduisant essentiellement par la compaction, la déshydratation et la fermentation des débris végétaux accumulés. Ceux-ci se sont peu à peu transformés en houille.

      À noter que le magmatisme"Les roches magmatiques ou roches ignées (anciennement, roches éruptives), se forment quand un magma, provenant du manteau, se refroidit et se solidifie, avec ou sans cristallisation complète des minéraux qui le compose.
Cette solidification peut se produire :
- en profondeur, cas des roches magmatiques plutoniques (dites « intrusives »),
- en surface, cas des roches magmatiques volcaniques (dites « extrusive  » ou « effusives »)."
plutonique"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." se manifeste localement sous la forme de filons de diorite"Dérivée du radical grec « diorizô », distinguer, car formée de parties distinctes, la diorite est une roche magmatique plutonique comme le gabbro (dont elle se distingue par l'absence d'olivine) et le granite (dont elle se distingue par la quasi-absence de quartz).", notamment sous le lac Long.

      Le vallon des Muandes héberge ainsi plusieurs lacs de surcreusement glaciaire"Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde que s’il avait été causé par de l’eau liquide : c'est la raison pour laquelle on parle de surcreusement." : le lac Long (2 387 m), le lac Rond (2 446 m), le lac des Muandes (2 580 m), les lacs de la Madeleine (2 629 m et 2 669 m), etc.
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Logé sur le versant en rive gauche de la haute vallée de la Clarée, au NORD-NORD-OUEST du village de Névache, dans le NORD du département des Hautes-Alpes, le site naturel qui héberge le lac Long (2 387 m), est situé dans la zone biogéographique intra-alpine, à la transition entre Alpes du NORD et Alpes du SUD (carte). Le paysage"Un paysage est une mosaïque d’écosystèmes reliés les uns aux autres, échangeant de l’énergie, de la matière et des organismes." végétal est formée de prairies subalpines, de pelouses alpines sur calcaire ou sur substrat acide décalcifié, de formations des combes à neige à sous-arbrisseaux nains, de rocailles et de pelouses pionnières des débris rocheux ou des dalles calcaires, d'associations végétales des éboulis et milieux rocheux, de sources, de ruisselets, de zones humides, de bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." arctico-alpins, d'habitats lacustres ou de milieux post-glaciaires des vallons froids d'altitude.

      Sept habitats déterminants sont présents sur cet espace naturel :
- des éboulis calcaires fins, représentés notamment par des formations à Liondent des montagnes (Leontodon montanus) et à Bérardie laineuse (Berardia subacaulis),
- des pelouses steppiques sub-continentales,
- des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." cryophiles d'altitude,
- des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- des bas-marais pionniers arctico-alpins,
- des ceintures péri-lacustres des lacs froids et mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri),
- des tourbières de transition.

      De nombreux habitats remarquables sont aussi présents :
- les saulaies"Lande de Saule." arctico-alpines des bas-marais et bords de ruisseaux à Saule arbrisseau (Salix foetida),
- les mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches,
- les prairies de fauche d'altitude,
- les pelouses calcicoles"Du latin calcarius, "chaux" et de colere, "habiter", une plante calcicole aime les sols calcaires, riches en calcium et n'aime pas les sols siliceux, riches en silice, acides." alpines et subalpines à Séslérie bleutée (Sesleria caerulea) et Laîche toujours verte (Carex sempervirens),
- les landes épineuses oro-méditerranéennes à Astragale toujours verte (Astragalus sempervirens),
- les landes à Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum) et Airelles (Vaccinium myrtillus, Vaccinium uliginosum, Vaccinium vitis idaea),
- les mélézins"Forêt de Mélèzes."-cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole." ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de Pin cembro (Pinus cembra),
- les pinèdes de Pin à crochets (Pinus uncinata) et de façon fragmentaire les pessières"Forêt d'Épicéas." subalpines,
- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais acides,
- les formations végétales des rochers et falaises calcaires et siliceux,
- les éboulis thermophiles à Calamagrostis argenté (Achnatherum calamagrostis),
- les éboulis calcaires alpins,
- les éboulis siliceux alpins,
- un complexe exceptionnel d'habitats humides associant des sources, ruisseaux, torrents, lacs d'altitude, tourbières, bas-marais, abritant des espèces à très forte valeur patrimoniale est présent sur ce site.

      Le site abrite soixante-onze espèces végétales déterminantes :
- Dix-neuf sont protégées au niveau national :
   - l'Ail dressé (Allium lineare),
   - le Lycopode des Alpes (Diphasiastrum alpinum),
   - le Cystoptéris des montagnes (Cystopteris montana), fougère plus fréquente dans les Alpes du Nord, n'occupant que de rares stations dans les Alpes du Sud,
   - le Panicaut des Alpes (Eryngium alpinum), aussi appelé Chardon bleu des Alpes, mais qui n’est pas un Chardon mais une Apiacée,
   - le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus),
   - la Rhapontique à feuilles d'Aunée (Rhaponticum heleniifolium),
   - l'Androsace des Alpes (Androsace alpina),
   - l'Androsace de Suisse (Androsace helvetica),
   - l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
   - le Dracocéphale d'Autriche (Dracocephalum austriacum), Lamiacée inféodée aux rocailles et pelouses steppiques,
   - le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
   - la Violette à feuilles pennées (Viola pinnata),
   - le Choin ferrugineux (Schoenus ferrugineus),
   - la Laîche faux Pied d'oiseau (Carex ornithopoda subsp. ornithopodioides), petite Cypéracée affectionnant les rocailles longuement enneigées de l'étage alpin,
   - la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
   - la Laîche rigide (Carex firma),
   - l'Avoine odorante (Hierochloe odorata), Graminée des pelouses tourbeuses et marécages boréo-alpins,
   - la Potentille du Dauphiné (Potentilla delphinensis),
   - le Saxifrage fausse mousse (Saxifraga muscoides).
- Vingt-neuf sont protégées en région Provence Alpes Côte d'Azur :
   - la Renoncule à feuilles de parnassie (Ranunculus parnassifolius subsp. heterocarpus),
   - le Lycopode à feuilles de genévrier (Lycopodium annotinum),
   - le Potamot des Alpes (Potamogeton alpinus),
   - la Gymnadenie odorante (Gymnadenia odoratissima),
   - la Listère en forme de cœur (Neottia cordata), discrète Orchidée forestière de montagne,
   - le Dactylorhize couleur de sang (Dactylorhiza incarnata subsp. cruenta),
   - l'Orchis nain des Alpes (Chamorchis alpina),
   - l'Orchis de Traunsteiner (Dactylorhiza traunsteineri),
   - l'Armoise septentrionale (Artemisia borealis),
   - l'Aéthionème de Thomas (Aethionema thomasianum), Crucifère des éboulis calcaires ne comptant en France que quelques rares stations réparties dans le Briançonnais,
   - le Céraiste des Alpes (Cerastium alpinum),
   - la Pyrole moyenne (Pyrola media),
   - l'Azalée naine (Kalmia procumbens),
   - l'Androsace septentrionalis (Androsace septentrionalis),
   - la Petite utriculaire (Utricularia minor), petite plante carnivore aquatique des mares de tourbières acides,
   - la Tozzie des Alpes (Tozzia alpina),
   - la Violette des collines (Viola collina),
   - la Laîche blanchâtre (Carex canescens),
   - la Laîche à deux étamines (Carex diandra), rare Cypéracée caractéristique des tourbières et bas-marais tremblants,
   - la Laîche fimbriée (Carex fimbriata),
   - le Jonc arctique (Juncus arcticus), autre plante arctico-alpine rare des marécages et bords de ruisselets,
   - le Pâturin vert glauque (Poa glauca),
   - la Potentille du Dauphiné (Potentilla delphinensis),
   - la Potentille à divisions nombreuses (Potentilla multifida),
   - la Potentille des marais (Comarum palustris),
   - la Potentille blanche (Potentilla nivea),
   - le Saxifrage à deux fleurs (Saxifraga biflora),
   - le Saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides),
   - la Dorine à feuilles alternes (Chrysosplenium alternifolium).
- Vingt-trois espèces n'ont pas de statut de protection :
   - l'Orchis musc (Herminium monorchis),
   - l'Armoise noirâtre (Artemisia atrata),
   - le Cirse faux hélénium (Cirsium heterophyllum),
   - le Cynoglosse de Dioscoride (Cynoglossum dioscoridis),
   - le Silène de Suède (Viscaria alpina),
   - le Raisin d'ours des Alpes (Arctostaphylos alpinus),
   - l'Astragale d'Autriche (Astragalus austriacus), Fabacée plus largement répartie en Europe centrale, très rare en France,
   - le Gaillet grêle (Galium aparine subsp. tenerum),
   - l'Orobanche de Grenier (Orobanche grenieri),
   - la Pesse d'eau (Hippuris vulgaris), présente en bordure de quelques lacs et seule station du département des Hautes-Alpes,
   - le Streptope à feuilles embrassantes (Streptopus amplexifolius),
   - le Scirpe de Hudson (Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais arctico-alpins,
   - la Laîche très noire (Carex atrata var. aterrima),
   - la Linaigrette vaginée (Eriophorum vaginatum),
   - l'Avoine des Abruzzes (Helictochloa versicolor subsp. praetutiana), Graminée franco-italienne des pelouses calcaires d'altitude, distribuée dans les montagnes du sud de l'Italie et dans les Alpes du Sud, récemment découverte en France,
   - le Vulpin roux (Alopecurus aequalis),
   - la Calamagrostide velue (Calamagrostis villosa), Graminée associée aux mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." et forêts subalpines de conifères en situations fraîches, sur substrats acides,
   - le Pigamon simple (Thalictrum simplex),
   - la Renoncule à feuilles de Rue (Callianthemum coriandrifolium),
   - l'Ansérine (Argentina anserina),
   - la Potentille inclinée (Potentilla inclinata),
   - la Potentille des neiges (Potentilla nivalis),
   - le Cotonéaster intermédiaire (Cotoneaster x intermedius).

     L'espace naturel comprend aussi dix espèces végétales remarquables :
- Cinq sont protégées au niveau national :
   - la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), Composée archaïque endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes sud occidentales,
   - le Sainfoin de Boutigny (Hedysarum arteboutignyanum),
   - la Gagée des champs (Gagea villosa),
   - le Scirpe alpin (Trichophorum pumilum), rare Cypéracée circumboréale des bas-marais froids d'altitude,
   - l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
- Deux sont protégées en région Provence Alpes Côte d'Azur :
   - la Minuartie des rochers (Minuartia rupestris subsp. rupestris),
   - le Saule pubescent (Salix laggeri), arbuste endémique des Alpes.
- Trois espèces n'ont pas de statut de protection :
   - le Pissenlit à ligules en capuchon (Taraxacum cucullatum),
   - le Genépi noir (Artemisia genipi),
   - la Gentiane de Schleicher (Gentiana schleicheri).

      Parmi les Mammifères de ce site se trouvent :
- la Sérotine de Nilsson (Eptesicus nilssonii), Chiroptère (Chauve-souris) très localisée dans le nord de la région,
- la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), espèce forestière déterminante de Chiroptère (Chauve-souris),
- le Petit Murin (Myotis blythii), espèce déterminante de Chiroptère (Chauve-souris) occupant des cavités souterraines ou bâtis en reproduction,
- le Murin de Brandt (Myotis brandtii), espèce forestière remarquable de Chiroptère (Chauve-souris),
- la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), espèce remarquable forestière relativement fréquente de Chiroptère (Chauve-souris),
- le Vespère de Savi (Hypsugo savii), espèce remarquable de Chiroptère (Chauve-souris) rupicole et montagnarde d'affinité méridionale,
- la Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii), espèce migratrice de Chiroptère (Chauve-souris),
- le Loup (Canis lupus), carnivore déterminant,
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé déterminant alpin, d'intérêt communautaire,
- le Cerf élaphe (Cervus elaphus),
- le Lièvre variable (Lepus timidus),
- le Mulot alpestre (Apodemus alpicola).

      Parmi les Oiseaux nicheurs de ce site se trouvent :
- la Bondrée apivore (Pernis apivorus),
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- l'Autour des palombes (Accipiter gentilis),
- le Circaète Jean le blanc (Circaetus gallicus),
- le Faucon pèlerin (Falco peregrinus),
- le Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), espèce méridionale de montagne,
- la Caille des blés (Coturnix coturnix),
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), espèce remarquable fragile,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]),
- le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos), espèce typique des torrents de montagne,
- le Cincle plongeur (Cinclus cinclus), espèce typique des torrents de montagne,
- la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus),
- la Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum),
- le Pic noir (Dryocopus martius),
- la Bécasse des bois (Scolopax rusticola),
- le Grand-duc d'Europe (Bubo bubo),
- la Huppe fasciée (Upupa epops),
- le Torcol fourmilier (Jynx torquilla),
- le Monticole de roche (Monticola saxatilis),
- la Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris),
- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria),
- la Pie grièche écorcheur (Lanius collurio),
- la Pie grièche méridionale (Lanius meridionalis),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages (où il s'alimente) situés à proximité de falaises (où il niche),
- le Sizerin flammé (Carduelis flammea), nicheur localisé et assez peu fréquent,
- le Tarin des aulnes (Carduelis spinus), nicheur rare et remarquable,
- le Venturon montagnard (Serinus citrinella), espèce paléo-montagnarde remarquable,
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), espèce paléo-montagnarde remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Moineau soulcie (Petronia petronia),
- le Bruant fou (Emberiza cia),
- le Bruant ortolan (Emberiza hortulana),
- l'Alouette lulu (Lullula arborea).

      Les reptiles sont représentés par le Lézard vivipare (Zootoca vivipara), espèce remarquable, typiquement nord eurasiatique, relique de l'époque glaciaire, en limite sud de son aire de répartition dans les Alpes, liée aux pelouses, prairies et landes humides, tourbières et bords de ruisseaux.

      Les poissons dulcicoles (d'eau douce) sont représentés par l'Omble chevalier (Salvelinus alpinus), espèce remarquable, sensible à la pollution, autochtone des lacs Léman et du Bourget, introduite à la fin du XIXème siècle dans certains lacs d'altitude du Haut Dauphiné, typique des lacs profonds et froids aux eaux propres bien oxygénées et aux fonds graveleux.

      Les Lépidoptères Rhopalocères (« papillons de jour ») comprennent :
- le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), espèce remarquable et protégée en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux-aïzoon (Saxifraga aizoides),
- le Semi Apollon (Parnassius mnemosyne), espèce déterminante et protégée au niveau européen, d'affinité montagnarde et liée à la présence de Corydales (surtout Corydalis solida),
- l'Hespérie rhétique (Pyrgus warrenensis), espèce déterminante très rare et localisée,
- l'Hespérie des frimas (Pyrgus andromedae), espèce boréo-alpine remarquable,
- la Piéride de la roquette (Euchloe simplonia), espèce remarquable à aire disjointe des Alpes occidentales, Pyrénées et monts Cantabriques,
- la Piéride de l'Aethiomène (Pieris ergane), espèce déterminante méditerranéo-montagnarde, des pentes rocheuses herbeuses de moyenne montagne, localisée en France aux départements des Hautes-Alpes (où on ne la trouve que dans le Briançonnais) et les Pyrénées orientales et très localement ailleurs,
- le Solitaire (Colias palaeno europomene), espèce déterminante et protégée en France, localisée aux départements alpins en France,
- la Thécla de l'orme (Satyrium w album), espèce remarquable d'affinité eurasiatique tempérée, localisée et peu commune,
- l'Azuré du Serpolet (Maculinea arion), espèce remarquable et protégée au niveau européen, inféodée aux bois clairs et ensoleillés, aux pelouses et aux friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour sa chenille) et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti (pour sa larve), jusqu'à 2 400 m d'altitude,
- l'Azuré de la canneberge (Agriades optilete), espèce holarctique"Du grec hólos, « entier » et de arctique, la zone holarctique désigne l'ensemble des régions situées au-dessus du tropique du Cancer, c'est à dire tout l'hémisphère NORD à l'exception de la zone intertropicale, soit dit autrement toutes les régions froides et tempérées de l'hémisphère NORD." remarquable localisée en France dans les Alpes internes et du nord,
- l'Azuré de la croisette (Maculinea alcon rebeli), espèce remarquable et protégée en France,
- l'Alexanor (Papilio alexanor), espèce déterminante, protégée au niveau européen, rare et dont l'aire de répartition est morcelée,
- le Moiré aveugle (Erebia pharte), espèce alpine déterminante sensible au surpâturage,
- le Moiré piémontais (Erebia aethiopellus), espèce déterminante endémique franco italienne cantonnée aux Alpes occidentales,
- le Moiré des pâturins (Erebia melampus), espèce remarquable endémique du massif alpin, rare et localisée au niveau régional,
- le Moiré des pierriers (Erebia scipio), espèce remarquable endémique franco italienne des Alpes occidentales, qui fréquente les éboulis calcaires.

      Les Lépidoptères Hétérocères (« papillons de nuit ») comprennent :
- la Mélitée des digitales (Melitaea aurelia), espèce remarquable euro-sibérienne liée aux pelouses sèches, landes et lisières fleuries,
- la Zygène des bugranes (Zygaena hilaris), espèce remarquable d'affinité ibéro provençale,
- l'Isabelle (Actias isabellae), espèce déterminante de lépidoptère emblématique des Alpes du Sud, protégée au niveau européen, de répartition OUEST méditerranéenne morcelée (en France : Alpes du Sud et Pyrénées orientales).

      Le peuplement d'Orthoptères est représenté par :
- la Miramelle des frimas (Melanoplus frigidus frigidus), espèce remarquable de Criquet d'affinité boréo-alpine,
- le Criquet des Iscles (Chorthippus pullus), espèce déterminante, rare et en régression, très localisée en France aux Hautes-Alpes et à l'Ubaye,
- le Sténobothre alpin (Stenobothrus rubicundulus), espèce remarquable de Criquet présent dans la Péninsule balkanique et dans les Alpes,
- le Sténobothre cottien (Stenobothrus cotticus), espèce remarquable de Criquet endémique de l'arc alpin,
- le Criquet ensanglanté (Stetophyma grossum), espèce remarquable d'affinité euro-sibérienne, en forte régression en dehors des Alpes.

      Chez les autres classes d'Insectes se trouvent :
- la Cordulie alpestre (Somatochlora alpestris), espèce de Libellule (Odonate) déterminante rare et menacée en Provence Alpes Côte d'Azur, d'affinité boréo-alpine,
- le Cordulégastre bidenté (Cordulegaster bidentata), espèce de Libellule (Odonate) remarquable, inféodée par sa larve aquatique aux ruisseaux des versants pentus des montagnes sud européennes,
- le Leste des bois (Lestes dryas), espèce de Libellule (Odonate) remarquable, en limite d'aire méridionale dans les Alpes du Sud, localisée et inféodée aux pièces d'eau temporaires,
- le Bourdon Bombus brodmannicus delmasi (Hyménoptère) dont cette sous espèce est déterminante et endémique des pentes fleuries ensoleillées,
- le Carabe luisant (Carabus depressus lucens) (Coléoptère), espèce déterminante en limite d'aire en région Provence Alpes Côte d'Azur,
- l'Ogre à grosse tête (Broscus cephalotes), espèce déterminante de Carabidés (Coléoptère), localisée en région P.A.C.A. aux Hautes-Alpes et aux Alpes-Maritimes,
- la Corée alpine (Coriomeris alpinus), espèce de Punaise (Hétéroptère) déterminante phytophage.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore : INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°202207155
Lac Long (2387m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Long (2387m).
Vue direction SUD sur :

- la Tête Noire (2922m), au centre gauche au fond,
- la Tête de la Cassille (3069m), à droite au fond.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202107163
Lac Long (2387m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Long (2387m).
Vue direction SUD sur :

- la Tête Noire (2922m), au centre gauche au fond,
- la Tête de la Cassille (3069m), à droite au fond.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202107154
Lac Long (2387m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Long (2387m).
Vue direction SUD sur :

- la Tête Noire (2922m), au centre gauche au fond,
- la Tête de la Cassille (3069m), à droite au fond.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202207154
Lac Long (2387m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Long (2387m).
Vue direction NORD.

Photo n°202207153
Lac Long (2387m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Long (2387m).
Vue direction NORD sur la Pointe de Névache (2892m), sur la droite au fond.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202107164
Lac Long (2387m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Long (2387m).
Vue direction NORD sur la Pointe de Névache (2892m), à l’extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202107159
Grès plus ou moins conglomératiques datant du Houiller (Briançonnais, Hautes-Alpes)
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Grès plus ou moins conglomératiques, datant du Houiller, aux alentours du lac des Muandes (2580m), du lac Long (2387m) et du lac Rond (2446m).

 

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