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Sabot de Vénus
(Cypripedium calceolus)
L'appellation vernaculaire « Sabot de Vénus » fait référence à la forme caractéristique des magnifiques fleurs de cette Orchidée, dont le labelle"Du latin labellum « lèvre », le labelle (ou labellum) est l’élément floral correspondant au troisième pétale, situé au centre de la fleur chez certaines plantes comme les orchidées. Sa forme, sa taille et ses couleurs varient largement d’une espèce à l’autre. Sur le plan biologique, il sert principalement à attirer les insectes pollinisateurs et à leur offrir une surface d’accueil pour se poser." évoque un petit sabot. Certains pourront y voir cependant bien autre chose : le mot Orchidée dérive en effet du latin orchis, lui-même emprunté au grec orkhis signifiant « testicule ». Le nom botanique du Sabot de Vénus, selon la nomenclature binominale, est Cypripedium calceolus. Le genre Cypripedium vient du grec Kupris « Vénus » et pedilon « chaussure ». Quant à l’épithète calceolus, elle provient du latin calceus « chaussure », créant ainsi une redondance avec le nom du genre. (1) En zone intertropicale, les Orchidées (Orchidacées) sont des plantes épiphytes (grec epi, sur et phuton, plante), c’est à dire des plantes poussant sur d’autres plantes sans les parasiter. Elles utilisent l’humidité de l’air et les micro-particules aériennes pour subvenir à leurs besoins. En zone tempérée, elles enfoncent normalement des racines dans le sol : c’est ainsi que procède le Sabot de Vénus qui est la plus grande et probablement la plus belle Orchidée d’Europe.
Comme toutes les Orchidacées, les fleurs du Sabot de Vénus possèdent six tépales (pièces dont la structure ne permet pas de dire s’il s’agit de pétales ou de sépales) disposés en deux cercles concentriques de trois. Le sabot de Vénus se distingue par un élément floral jaune correspondant au troisième pétale, situé au centre de la fleur chez les Orchidées : c'est le labelle (ou labellum, « lèvre » en latin). Sur le plan biologique, le labelle sert principalement à attirer les insectes pollinisateurs et à leur offrir une surface d’accueil pour se poser. Les spécimens que nous présentons ici, ont été photographiés en Chartreuse (Isère) vers 1 200 m d’altitude.
Pour en savoir plus, consultez la webographie qui suit.
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