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Lac Chavillon (2189m)
et lac Bellety (2289m)

Vallée Étroite

Briançonnais

Hautes-Alpes

 

Lac Chavillon
Latitude  45° 03' 17'' N
Longitude 6° 37' 48'' E
Altitude 2 189 m

 

Lac Bellety
Latitude  45° 03' 07'' N
Longitude 6° 37' 28'' E
Altitude 2 289 m

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



 

Itinéraires d'accès au lac

PROMENADE FAMILIALE, COURTE ET FACILEMENT ACCESSIBLE AVEC DES ENFANTS

      Le lac Chavillon (2 189 m) et le lac Bellety (2 289 m) se situent au-dessus du versant droit (exposé NORD-EST) de la Vallée Étroite. Le départ de la randonnée peut être Les Granges de la Vallée Étroite (1 755 m) (Briançonnais, Hautes-Alpes) (carte n°1) (carte n°2). Le lac est facilement accessible avec des enfants.

      L'accès en voiture peut se faire en passant par le col de l'Échelle à proximité de Névache (carte n°3) (D 1T), puis en descendant dans la Vallée Étroite et en remontant cette vallée jusqu'au parking des Granges de la Vallée Étroite (1 755 m) (accès routier n°1). (Itinéraire n°1)

      On peut se rendre en voiture au parking des Granges de la Vallée Étroite depuis Briançon (accès routier n°2), Gap (accès routier n°3) ou Grenoble (accès routier n°4), par exemple.

      D'autres départs peuvent se faire depuis Névache (Itinéraire n°2) (Itinéraire n°3) ou le col de l'Échelle (Itinéraire n°4).

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site perso www.oduch.fr de Christine et Olivier DUCHEMIN, Copyright ©

  N°2 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°3 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

  N°4 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

  N°5 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

 

  Contexte géologique du lac

      Le lac Chavillon (2 189 m) se situe au Col des Thures (2 194 m), dans les alpages du vallon suspendu éponyme. Le lac Bellety (2 289 m), quant à lui, se trouve au SUD-OUEST du col, à une distance de 500 m et une dénivellation d'une centaine de mètres. Ces deux lacs se sont formés dans des entonnoirs de dissolution"Un entonnoir de dissolution désigne une dépression, un creux topographique, en forme d'entonnoir, de plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres de diamètre et de profondeur. Cette dépression se forme par effondrement, lorsqu'une roche sous-jacente soluble, tel le gypse, s'est dissoute et a laissé une cavité souterraine. Le processus est analogue aux fontis des zones minières." (ou d'effondrement) de gypses"Du latin « gypsum », pierre à plâtre, gypse, le gypse est du sulfate de calcium cristallisé, qui s'est formé par "précipitation" dans des eaux marines très peu profondes et surchargées en sels, sortes de marais salants naturels.
Dans les Alpes françaises, le gypse s'est principalement déposé au Trias supérieur. Les gypses sont très solubles sous l'action des eaux météoriques : formation de cavités, d'entonnoirs de dissolution..."
, colmatés par des argiles"Du latin « argilla », argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." (7).
Les gypses"Du latin «gypsum», pierre à plâtre, gypse, le gypse est du sulfate de calcium cristallisé et hydraté (CaSO4, 2H2O), qui s'est formé par "précipitation" dans des eaux marines très peu profondes et surchargées en sels, sortes de marais salants naturels.
Dans les Alpes françaises, le gypse s'est principalement déposé au Trias supérieur. Les gypses sont très solubles sous l'action des eaux météoriques : formation de cavités, d'entonnoirs de dissolution..."
sont des sels, cristaux de sulfate de calcium deux fois hydratés (CaSO4, 2H2O), qui se sont déposés au
Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque ou Ère secondaire." (entre -252 et -201 millions d'années) dans les eaux très peu profondes (quelques mètres tout au plus) d'une mer pelliculaire, facilement évaporable et surchargée en sels, sorte de marais salants naturels. De tels dépôts chimiques de sels, formés par évaporation de l'eau de mer, portent le nom d'évaporites. (Voir photographies de gypse ici et .)

      Le vallon des Thures a un fond si large et des pentes si douces, qu'il revêt l'aspect d'un plateau surplombant à la fois la vallée de la Clarée au SUD et la Vallée Étroite au NORD-EST. Il doit son origine à une ancienne diffluence"Du latin diffluentia « débordement », une diffluence est le partage d'une langue glaciaire autour d'un obstacle. La langue originelle se divisent en une ou plusieurs "langue(s) diffluente(s)" qui « déborde(nt) », notamment par-dessus des cols et des crêtes, puis descend(ent) par une/des vallée(s) voisine(s)." glaciaire qui s'écoulait depuis le glacier de la Vallée Étroite vers celui de la Vallée de la Clarée (sens NORD → SUD). Celle-ci a laissé un épais placage morainique"Emprunté au savoyard morêna, « renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre », une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)." et un colmatage glaciaire sous lequel affleurent, sur toute la largeur de ce plateau, des cargneules du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque anciennement nommé "Ère secondaire"." (entre -252 et -201 millions d'années). Ce sont ces cargneules qui ont donné leur nom au col, au vallon, à la cabane pastorale et à la combe au SUD du col : dans le Briançonnais et le Queyras, « Thure » est synonyme de « tuf » et désigne des roches alvéolaires, légères et faciles à tailler et néanmoins solides, comme le sont les cargneules. Dans les Hautes-Alpes, « Thure » et aussi « Tioure », regroupe aussi l'appellation du tuf"Du latin tofus « pierre poreuse et friable », le tuf est une roche poreuse, légère, souvent friable, formée de dépôts dont l'origine est soit volcanique, soit calcaire." calcaire ou travertin (tuf de sources) (7). Sous ces cargneules se trouve un épais amas de gypse"Du latin « gypsum », pierre à plâtre, gypse, le gypse est du sulfate de calcium cristallisé, qui s'est formé par "précipitation" dans des eaux marines très peu profondes et surchargées en sels, sortes de marais salants naturels.
Dans les Alpes françaises, le gypse s'est principalement déposé au Trias supérieur. Les gypses sont très solubles sous l'action des eaux météoriques : formation de cavités, d'entonnoirs de dissolution..."
qui est mis à nu plus bas dans les ravines du versant qui tombe sur la vallée de la Clarée (1) (2). Du haut vers le bas, le vallon des Thures comprend ainsi les couches suivantes : alluvions glaciaires (moraines"Emprunté au savoyard morêna, « renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre », une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)."), cargneules puis gypses (7). (Voir les couches ici et ) (Voir photographie de cargneules ici.)

      Il est intéressant de remarquer que dans le vallon du Col de l'Échelle (profil en U"Une vallée en auge ou vallée en U est une vallée glaciaire typique des régions de montagnes. Elle résulte du travail d'écoulement en bloc du glacier et dépend de la nature des roches rencontrées.
Si les roches sont dures, le glacier remplira tout le fond de la vallée et l'érodera par surcreusement : il laissera après son passage une vallée en U caractéristique.
Si les roches sont plus tendres, le glacier modèlera une vallée en V."
), vallon voisin suspendu au-dessus de la Vallée Étroite à 4 km au SUD-EST du lac Chavillon, une autre diffluence"Du latin diffluentia « débordement », une diffluence est le partage d'une langue glaciaire autour d'un obstacle. La langue originelle se divisent en une ou plusieurs "langue(s) diffluente(s)" qui « déborde(nt) », notamment par-dessus des cols et des crêtes, puis descend(ent) par une/des vallée(s) voisine(s)." glaciaire s'écoulait ici du glacier de la Vallée de la Clarée vers le glacier de la Vallée Étroite (sens SUD → NORD), c'est à dire dans un sens opposé à celui du vallon des Thures. C'est ce que nous dit le Pr GIDON (3). Par ailleurs, d'autres auteurs (7) (8) nous affirment que la diffluence glaciaire au col de l'Échelle s'écoulait de la Vallée Étroite vers la Vallée de la Clarée...

      Au NORD du lac Chavillon, le chaînon des Rois Mages (Pointe Gaspard [2 808 m], Pointe Melchior [2 948 m], Pointe Balthazar [3 156 m] et Roche Bernaude [3 222 m]) qui domine la rive orientale de la Vallée Étroite et qui forme la crête frontière franco-italienne, est presque uniquement constitué par des calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." et des dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" du Trias moyen (entre -247 et -237 millions d’années), appartenant à la zone briançonnaise. (4)

      Au NORD-OUEST, le Grand Séru (2 888 m) est quant à lui formé de calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." dolomitiques"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque ou Ère secondaire.". (5)

      Au NORD-OUEST, lui aussi, le Mont Thabor est constitué d'une dalle structurale de quartzites"Les quartzites sont des grès ayant subi un métamorphisme. Ces grains sont cimentés par recristallisation de la silice (quartz)." du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque ou Ère secondaire." (entre -252 et -201 millions d'années) recouverte originellement d'une couverture sédimentaire"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments (non métamorphisés, par définition)." carbonatée du Trias, que l'érosion a largement dénudée. Quelques lambeaux disjoints et disséminés subsistent. Ils sont formés principalement de schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." dolomitiques"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" et de cargneules, notamment au sommet et vers la chapelle.

      La présence de gypse dans le vallon des Thures a induit la formation d'entonnoirs de dissolution"Un entonnoir de dissolution désigne une dépression, un creux topographique, en forme d'entonnoir, de plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres de diamètre et de profondeur. Cette dépression se forme par effondrement, lorsqu'une roche sous-jacente soluble, tel le gypse, s'est dissoute et a laissé une cavité souterraine. Le processus est analogue aux fontis des zones minières." (ou d'effondrement) comme celui-ci (2 056 m) à droite du GR5 en montant de Névache. Ces dépressions forment des creux topographiques, en forme d'entonnoir, de plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres de diamètre et de profondeur. La dépression se forme par effondrement, lorsque le gypse s'est dissout et a laissé une cavité souterraine. Le processus est analogue aux fontis des zones minières. (Voir ici)

      Plus bas, sur le parcours du GR5 en direction de Névache, une « Cheminée de Fée » jaillit entre les arbres dans le vallon de Roubion, vers 1 880 m. Cette « Demoiselle »  ressemble aux colonnes déchiquetées de cargneules, mais elle est constituée de sable et de gravier mal cimentés, avec des blocs de toutes tailles, anguleux ou arrondis, insérés, sans le moindre tri ou classement. Cet aspect caractérise des dépôts glaciaires accumulés dans les moraines d’un glacier aujourd’hui disparu. Ces moraines ont été érodées au cours du temps, mais certaines parties ont mieux résisté que d’autres. (Voir ici et .) (En savoir plus sur la formation des « Demoiselles ».)
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°4 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°6 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°7 Pierre TRICART et Raymond CIRIO (2022)
Sur les sentiers du Briançonnais, découverte de la géologie
Éditions Centre Briançonnais de Géologie Alpine

  N°8 J.-C. BARFÉTY, R. POLINO, D. MERCIER, R. CABY, J.-C. FOURNEAUX (2006)
NÉVACHE–BARDONECCHIA–MODANE, carte géologique de la France au 1/50 000
Éditions du BRGM
Service géologique national
d'après le site InfoTerre infoterre.brgm.fr du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Logé sur le versant en rive droite de la Vallée Étroite, au NORD du village de Névache, dans le NORD du département des Hautes-Alpes, le site naturel qui héberge le lac Chavillon (2 189 m), est situé dans la zone biogéographique intra-alpine, à la transition entre Alpes du NORD et Alpes du SUD (carte). Le paysage"Un paysage est une mosaïque d’écosystèmes reliés les uns aux autres, échangeant de l’énergie, de la matière et des organismes." végétal est formée de prairies subalpines, de pelouses alpines sur calcaire ou sur substrat acide décalcifié, de formations des combes à neige à sous-arbrisseaux nains, de rocailles et de pelouses pionnières des débris rocheux ou des dalles calcaires, d'associations végétales des éboulis et milieux rocheux, de sources, de ruisselets, de zones humides, de bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." arctico-alpins, d'habitats lacustres ou de milieux post-glaciaires des vallons froids d'altitude.

      Sept habitats déterminants sont présents sur cet espace naturel :
- des éboulis calcaires fins, représentés notamment par des formations à Liondent des montagnes (Leontodon montanus) et à Bérardie laineuse (Berardia subacaulis),
- des pelouses steppiques sub-continentales,
- des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." cryophiles d'altitude,
- des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- des bas-marais pionniers arctico-alpins,
- des ceintures péri-lacustres des lacs froids et mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri),
- des tourbières de transition.

      De nombreux habitats remarquables sont aussi présents :
- les saulaies"Lande de Saule." arctico-alpines des bas-marais et bords de ruisseaux à Saule arbrisseau (Salix foetida),
- les mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches,
- les prairies de fauche d'altitude,
- les pelouses calcicoles"Du latin calcarius, "chaux" et de colere, "habiter", une plante calcicole aime les sols calcaires, riches en calcium et n'aime pas les sols siliceux, riches en silice, acides." alpines et subalpines à Séslérie bleutée (Sesleria caerulea) et Laîche toujours verte (Carex sempervirens),
- les landes épineuses oro-méditerranéennes à Astragale toujours verte (Astragalus sempervirens),
- les landes à Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum) et Airelles (Vaccinium myrtillus, Vaccinium uliginosum, Vaccinium vitis idaea),
- les mélézins"Forêt de Mélèzes."-cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole." ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de Pin cembro (Pinus cembra),
- les pinèdes de Pin à crochets (Pinus uncinata) et de façon fragmentaire les pessières"Forêt d'Épicéas." subalpines,
- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais acides,
- les formations végétales des rochers et falaises calcaires et siliceux,
- les éboulis thermophiles à Calamagrostis argenté (Achnatherum calamagrostis),
- les éboulis calcaires alpins,
- les éboulis siliceux alpins,
- un complexe exceptionnel d'habitats humides associant des sources, ruisseaux, torrents, lacs d'altitude, tourbières, bas-marais, abritant des espèces à très forte valeur patrimoniale est présent sur ce site.

      Le site abrite soixante-onze espèces végétales déterminantes :
- Dix-neuf sont protégées au niveau national :
   - l'Ail dressé (Allium lineare),
   - le Lycopode des Alpes (Diphasiastrum alpinum),
   - le Cystoptéris des montagnes (Cystopteris montana), fougère plus fréquente dans les Alpes du Nord, n'occupant que de rares stations dans les Alpes du Sud,
   - le Panicaut des Alpes (Eryngium alpinum), aussi appelé Chardon bleu des Alpes, mais qui n’est pas un Chardon mais une Apiacée,
   - le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus),
   - la Rhapontique à feuilles d'Aunée (Rhaponticum heleniifolium),
   - l'Androsace des Alpes (Androsace alpina),
   - l'Androsace de Suisse (Androsace helvetica),
   - l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
   - le Dracocéphale d'Autriche (Dracocephalum austriacum), Lamiacée inféodée aux rocailles et pelouses steppiques,
   - le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
   - la Violette à feuilles pennées (Viola pinnata),
   - le Choin ferrugineux (Schoenus ferrugineus),
   - la Laîche faux Pied d'oiseau (Carex ornithopoda subsp. ornithopodioides), petite Cypéracée affectionnant les rocailles longuement enneigées de l'étage alpin,
   - la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
   - la Laîche rigide (Carex firma),
   - l'Avoine odorante (Hierochloe odorata), Graminée des pelouses tourbeuses et marécages boréo-alpins,
   - la Potentille du Dauphiné (Potentilla delphinensis),
   - le Saxifrage fausse mousse (Saxifraga muscoides).
- Vingt-neuf sont protégées en région Provence Alpes Côte d'Azur :
   - la Renoncule à feuilles de parnassie (Ranunculus parnassifolius subsp. heterocarpus),
   - le Lycopode à feuilles de genévrier (Lycopodium annotinum),
   - le Potamot des Alpes (Potamogeton alpinus),
   - la Gymnadenie odorante (Gymnadenia odoratissima),
   - la Listère en forme de cœur (Neottia cordata), discrète Orchidée forestière de montagne,
   - le Dactylorhize couleur de sang (Dactylorhiza incarnata subsp. cruenta),
   - l'Orchis nain des Alpes (Chamorchis alpina),
   - l'Orchis de Traunsteiner (Dactylorhiza traunsteineri),
   - l'Armoise septentrionale (Artemisia borealis),
   - l'Aéthionème de Thomas (Aethionema thomasianum), Crucifère des éboulis calcaires ne comptant en France que quelques rares stations réparties dans le Briançonnais,
   - le Céraiste des Alpes (Cerastium alpinum),
   - la Pyrole moyenne (Pyrola media),
   - l'Azalée naine (Kalmia procumbens),
   - l'Androsace septentrionalis (Androsace septentrionalis),
   - la Petite utriculaire (Utricularia minor), petite plante carnivore aquatique des mares de tourbières acides,
   - la Tozzie des Alpes (Tozzia alpina),
   - la Violette des collines (Viola collina),
   - la Laîche blanchâtre (Carex canescens),
   - la Laîche à deux étamines (Carex diandra), rare Cypéracée caractéristique des tourbières et bas-marais tremblants,
   - la Laîche fimbriée (Carex fimbriata),
   - le Jonc arctique (Juncus arcticus), autre plante arctico-alpine rare des marécages et bords de ruisselets,
   - le Pâturin vert glauque (Poa glauca),
   - la Potentille du Dauphiné (Potentilla delphinensis),
   - la Potentille à divisions nombreuses (Potentilla multifida),
   - la Potentille des marais (Comarum palustris),
   - la Potentille blanche (Potentilla nivea),
   - le Saxifrage à deux fleurs (Saxifraga biflora),
   - le Saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides),
   - la Dorine à feuilles alternes (Chrysosplenium alternifolium).
- Vingt-trois espèces n'ont pas de statut de protection :
   - l'Orchis musc (Herminium monorchis),
   - l'Armoise noirâtre (Artemisia atrata),
   - le Cirse faux hélénium (Cirsium heterophyllum),
   - le Cynoglosse de Dioscoride (Cynoglossum dioscoridis),
   - le Silène de Suède (Viscaria alpina),
   - le Raisin d'ours des Alpes (Arctostaphylos alpinus),
   - l'Astragale d'Autriche (Astragalus austriacus), Fabacée plus largement répartie en Europe centrale, très rare en France,
   - le Gaillet grêle (Galium aparine subsp. tenerum),
   - l'Orobanche de Grenier (Orobanche grenieri),
   - la Pesse d'eau (Hippuris vulgaris), présente en bordure de quelques lacs et seule station du département des Hautes-Alpes,
   - le Streptope à feuilles embrassantes (Streptopus amplexifolius),
   - le Scirpe de Hudson (Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais arctico-alpins,
   - la Laîche très noire (Carex atrata var. aterrima),
   - la Linaigrette vaginée (Eriophorum vaginatum),
   - l'Avoine des Abruzzes (Helictochloa versicolor subsp. praetutiana), Graminée franco-italienne des pelouses calcaires d'altitude, distribuée dans les montagnes du sud de l'Italie et dans les Alpes du Sud, récemment découverte en France,
   - le Vulpin roux (Alopecurus aequalis),
   - la Calamagrostide velue (Calamagrostis villosa), Graminée associée aux mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." et forêts subalpines de conifères en situations fraîches, sur substrats acides,
   - le Pigamon simple (Thalictrum simplex),
   - la Renoncule à feuilles de Rue (Callianthemum coriandrifolium),
   - l'Ansérine (Argentina anserina),
   - la Potentille inclinée (Potentilla inclinata),
   - la Potentille des neiges (Potentilla nivalis),
   - le Cotonéaster intermédiaire (Cotoneaster x intermedius).

     L'espace naturel comprend aussi dix espèces végétales remarquables :
- Cinq sont protégées au niveau national :
   - la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), Composée archaïque endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes sud occidentales,
   - le Sainfoin de Boutigny (Hedysarum arteboutignyanum),
   - la Gagée des champs (Gagea villosa),
   - le Scirpe alpin (Trichophorum pumilum), rare Cypéracée circumboréale des bas-marais froids d'altitude,
   - l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
- Deux sont protégées en région Provence Alpes Côte d'Azur :
   - la Minuartie des rochers (Minuartia rupestris subsp. rupestris),
   - le Saule pubescent (Salix laggeri), arbuste endémique des Alpes.
- Trois espèces n'ont pas de statut de protection :
   - le Pissenlit à ligules en capuchon (Taraxacum cucullatum),
   - le Genépi noir (Artemisia genipi),
   - la Gentiane de Schleicher (Gentiana schleicheri).

      Parmi les Mammifères de ce site se trouvent :
- la Sérotine de Nilsson (Eptesicus nilssonii), Chiroptère (Chauve-souris) très localisée dans le nord de la région,
- la Barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus), espèce forestière déterminante de Chiroptère (Chauve-souris),
- le Petit Murin (Myotis blythii), espèce déterminante de Chiroptère (Chauve-souris) occupant des cavités souterraines ou bâtis en reproduction,
- le Murin de Brandt (Myotis brandtii), espèce forestière remarquable de Chiroptère (Chauve-souris),
- la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), espèce remarquable forestière relativement fréquente de Chiroptère (Chauve-souris),
- le Vespère de Savi (Hypsugo savii), espèce remarquable de Chiroptère (Chauve-souris) rupicole et montagnarde d'affinité méridionale,
- la Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii), espèce migratrice de Chiroptère (Chauve-souris),
- le Loup (Canis lupus), carnivore déterminant,
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé déterminant alpin, d'intérêt communautaire,
- le Cerf élaphe (Cervus elaphus),
- le Lièvre variable (Lepus timidus),
- le Mulot alpestre (Apodemus alpicola).

      Parmi les Oiseaux nicheurs de ce site se trouvent :
- la Bondrée apivore (Pernis apivorus),
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- l'Autour des palombes (Accipiter gentilis),
- le Circaète Jean le blanc (Circaetus gallicus),
- le Faucon pèlerin (Falco peregrinus),
- le Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), espèce méridionale de montagne,
- la Caille des blés (Coturnix coturnix),
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), espèce remarquable fragile,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]),
- le Chevalier guignette (Actitis hypoleucos), espèce typique des torrents de montagne,
- le Cincle plongeur (Cinclus cinclus), espèce typique des torrents de montagne,
- la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus),
- la Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum),
- le Pic noir (Dryocopus martius),
- la Bécasse des bois (Scolopax rusticola),
- le Grand-duc d'Europe (Bubo bubo),
- la Huppe fasciée (Upupa epops),
- le Torcol fourmilier (Jynx torquilla),
- le Monticole de roche (Monticola saxatilis),
- la Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris),
- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria),
- la Pie grièche écorcheur (Lanius collurio),
- la Pie grièche méridionale (Lanius meridionalis),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages (où il s'alimente) situés à proximité de falaises (où il niche),
- le Sizerin flammé (Carduelis flammea), nicheur localisé et assez peu fréquent,
- le Tarin des aulnes (Carduelis spinus), nicheur rare et remarquable,
- le Venturon montagnard (Serinus citrinella), espèce paléo-montagnarde remarquable,
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), espèce paléo-montagnarde remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Moineau soulcie (Petronia petronia),
- le Bruant fou (Emberiza cia),
- le Bruant ortolan (Emberiza hortulana),
- l'Alouette lulu (Lullula arborea).

      Les reptiles sont représentés par le Lézard vivipare (Zootoca vivipara), espèce remarquable, typiquement nord eurasiatique, relique de l'époque glaciaire, en limite sud de son aire de répartition dans les Alpes, liée aux pelouses, prairies et landes humides, tourbières et bords de ruisseaux.

      Les poissons dulcicoles (d'eau douce) sont représentés par l'Omble chevalier (Salvelinus alpinus), espèce remarquable, sensible à la pollution, autochtone des lacs Léman et du Bourget, introduite à la fin du XIXème siècle dans certains lacs d'altitude du Haut Dauphiné, typique des lacs profonds et froids aux eaux propres bien oxygénées et aux fonds graveleux.

      Les Lépidoptères Rhopalocères (« papillons de jour ») comprennent :
- le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), espèce remarquable et protégée en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux-aïzoon (Saxifraga aizoides),
- le Semi Apollon (Parnassius mnemosyne), espèce déterminante et protégée au niveau européen, d'affinité montagnarde et liée à la présence de Corydales (surtout Corydalis solida),
- l'Hespérie rhétique (Pyrgus warrenensis), espèce déterminante très rare et localisée,
- l'Hespérie des frimas (Pyrgus andromedae), espèce boréo-alpine remarquable,
- la Piéride de la roquette (Euchloe simplonia), espèce remarquable à aire disjointe des Alpes occidentales, Pyrénées et monts Cantabriques,
- la Piéride de l'Aethiomène (Pieris ergane), espèce déterminante méditerranéo-montagnarde, des pentes rocheuses herbeuses de moyenne montagne, localisée en France aux départements des Hautes-Alpes (où on ne la trouve que dans le Briançonnais) et les Pyrénées orientales et très localement ailleurs,
- le Solitaire (Colias palaeno europomene), espèce déterminante et protégée en France, localisée aux départements alpins en France,
- la Thécla de l'orme (Satyrium w-album), espèce remarquable d'affinité eurasiatique tempérée, localisée et peu commune,
- l'Azuré du Serpolet (Maculinea arion), espèce remarquable et protégée au niveau européen, inféodée aux bois clairs et ensoleillés, aux pelouses et aux friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour sa chenille) et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti (pour sa larve), jusqu'à 2 400 m d'altitude,
- l'Azuré de la canneberge (Agriades optilete), espèce holarctique"Du grec hólos, « entier » et de arctique, la zone holarctique désigne l'ensemble des régions situées au-dessus du tropique du Cancer, c'est à dire tout l'hémisphère NORD à l'exception de la zone intertropicale, soit dit autrement toutes les régions froides et tempérées de l'hémisphère NORD." remarquable localisée en France dans les Alpes internes et du nord,
- l'Azuré de la croisette (Maculinea alcon rebeli), espèce remarquable et protégée en France,
- l'Alexanor (Papilio alexanor), espèce déterminante, protégée au niveau européen, rare et dont l'aire de répartition est morcelée,
- le Moiré aveugle (Erebia pharte), espèce alpine déterminante sensible au surpâturage,
- le Moiré piémontais (Erebia aethiopellus), espèce déterminante endémique franco italienne cantonnée aux Alpes occidentales,
- le Moiré des pâturins (Erebia melampus), espèce remarquable endémique du massif alpin, rare et localisée au niveau régional,
- le Moiré des pierriers (Erebia scipio), espèce remarquable endémique franco italienne des Alpes occidentales, qui fréquente les éboulis calcaires.

      Les Lépidoptères Hétérocères (« papillons de nuit ») comprennent :
- la Mélitée des digitales (Melitaea aurelia), espèce remarquable euro-sibérienne liée aux pelouses sèches, landes et lisières fleuries,
- la Zygène des bugranes (Zygaena hilaris), espèce remarquable d'affinité ibéro provençale,
- l'Isabelle (Actias isabellae), espèce déterminante de lépidoptère emblématique des Alpes du Sud, protégée au niveau européen, de répartition OUEST méditerranéenne morcelée (en France : Alpes du Sud et Pyrénées orientales).

      Le peuplement d'Orthoptères est représenté par :
- la Miramelle des frimas (Melanoplus frigidus frigidus), espèce remarquable de Criquet d'affinité boréo-alpine,
- le Criquet des Iscles (Chorthippus pullus), espèce déterminante, rare et en régression, très localisée en France aux Hautes-Alpes et à l'Ubaye,
- le Sténobothre alpin (Stenobothrus rubicundulus), espèce remarquable de Criquet présent dans la Péninsule balkanique et dans les Alpes,
- le Sténobothre cottien (Stenobothrus cotticus), espèce remarquable de Criquet endémique de l'arc alpin,
- le Criquet ensanglanté (Stetophyma grossum), espèce remarquable d'affinité euro-sibérienne, en forte régression en dehors des Alpes.

      Chez les autres classes d'Insectes se trouvent :
- la Cordulie alpestre (Somatochlora alpestris), espèce de Libellule (Odonate) déterminante rare et menacée en Provence Alpes Côte d'Azur, d'affinité boréo-alpine,
- le Cordulégastre bidenté (Cordulegaster bidentata), espèce de Libellule (Odonate) remarquable, inféodée par sa larve aquatique aux ruisseaux des versants pentus des montagnes sud européennes,
- le Leste des bois (Lestes dryas), espèce de Libellule (Odonate) remarquable, en limite d'aire méridionale dans les Alpes du Sud, localisée et inféodée aux pièces d'eau temporaires,
- le Bourdon Bombus brodmannicus delmasi (Hyménoptère) dont cette sous espèce est déterminante et endémique des pentes fleuries ensoleillées,
- le Carabe luisant (Carabus depressus lucens) (Coléoptère), espèce déterminante en limite d'aire en région Provence Alpes Côte d'Azur,
- l'Ogre à grosse tête (Broscus cephalotes), espèce déterminante de Carabidés (Coléoptère), localisée en région P.A.C.A. aux Hautes-Alpes et aux Alpes-Maritimes,
- la Corée alpine (Coriomeris alpinus), espèce de Punaise (Hétéroptère) déterminante phytophage.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore : INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°202307046
Lac Chavillon (2189m) (Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Chavillon (2189m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- le Mont Thabor (3178m), au centre gauche,
- le Grand Séru (2888m), au centre droit.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202307045
Lac Chavillon (2189m) (Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Chavillon (2189m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- le Mont Thabor (3178m), au centre gauche,
- le Grand Séru (2888m), au centre droit.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202307044
Lac Chavillon (2189m) (Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Chavillon (2189m).
Vue direction OUEST sur :

- la Roche Pertuse (2686m), à gauche,
- le Sommet Rond (2743m), au centre,
- la Pointe Muratière (2379m), à droite au second plan.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202307047
Lac Chavillon (2189m) (Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Chavillon (2189m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- le Mont Thabor (3178m), au centre,
- le Grand Séru (2888m), au centre droit,
- la Roche Bernaude (3222m), à l’extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202307051
Lac Chavillon (2189m) (Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Chavillon (2189m).
Vue direction NORD sur :

- la Roche Bernaude (3222m), au centre gauche,
- la Pointe Balthazar (3156m), au centre,
- la Pointe Melchior (2948m), au centre droit,
- la Pointe Gaspard (2808m), à l'extrême droite.

 
     Au NORD du lac Chavillon, le chaînon des Rois Mages (Pointe Gaspard [2808m], Pointe Melchior [2948m], Pointe Balthazar [3156m] et Roche Bernaude [3222m]) qui domine la rive orientale de la Vallée Étroite et qui forme la crête frontière franco-italienne, est presque uniquement constitué par des calcaires et des dolomies du Trias moyen (entre -247 et -237 millions d’années).
 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202307048
Lac Chavillon (2189m) (Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Chavillon (2189m) dont on n’aperçoit qu’un petit bout.
Vue direction NORD sur :

- la Roche Bernaude (3222m), à gauche,
- la Pointe Balthazar (3156m), au centre gauche,
- la Pointe Melchior (2948m), au centre droit,
- la Pointe Gaspard (2808m), à droite.

 
     Au NORD du lac Chavillon, le chaînon des Rois Mages (Pointe Gaspard [2808m], Pointe Melchior [2948m], Pointe Balthazar [3156m] et Roche Bernaude [3222m]) qui domine la rive orientale de la Vallée Étroite et qui forme la crête frontière franco-italienne, est presque uniquement constitué par des calcaires et des dolomies du Trias moyen (entre -247 et -237 millions d’années).
 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202207135
Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Serge SOYEZ
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Vue générale direction NORD-OUEST depuis la montée au lac Chavillon à partir des Granges de la Vallée Étroite, sur :

- le Mont Thabor (3178m), à gauche,
- le Grand Séru (2888m), au centre.
 

      Le Mont Thabor est constitué d'une dalle structurale de quartzites du Trias (entre -252 et -201 millions d'années), recouverte originellement d'une couverture sédimentaire carbonatée du Trias, que l'érosion a largement dénudée. Quelques lambeaux disjoints et disséminés subsistent. Ils sont formés principalement de schistes dolomitiques et de cargneules, notamment au sommet et vers la chapelle.
      Le Grand Séru (2888m) est formé de calcaires dolomitiques du Trias (entre -252 et -201 millions d'années).
 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202207134
Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Face SUD du Grand Séru (2888m).
Vue direction NORD-OUEST depuis la montée au lac Chavillon à partir des Granges de la Vallée Étroite.
 

      Le Grand Séru (2888m) est formé de calcaires dolomitiques du Trias (entre -252 et -201 millions d'années).
 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202307050
Lac Bellety (2289m)
Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac Bellety (2289m).
Vue direction NORD sur :

- la Roche Bernaude (3222m), à gauche,
- la Pointe Balthazar (3156m), au centre gauche,
- la Pointe Melchior (2948m), au centre droit,
- la Pointe Gaspard (2808m), sur la droite.
 

      Au NORD du lac Chavillon, le chaînon des Rois Mages (Pointe Gaspard [2808m], Pointe Melchior [2948m], Pointe Balthazar [3156m] et Roche Bernaude [3222m]) qui domine la rive orientale de la Vallée Étroite et qui forme la crête frontière franco-italienne, est presque uniquement constitué par des calcaires et des dolomies du Trias moyen (entre -247 et -237 millions d’années).
 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202307049
Lac Bellety (2289m)
Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Bellety (2289m).
Vue direction NORD-OUEST.

Photo n°202307052
Entonnoir de dissolution (ou d’effondrement) de gypse
Vallée Étroite, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Entonnoir de dissolution"Un entonnoir de dissolution désigne une dépression, un creux topographique, en forme d'entonnoir, de plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres de diamètre et de profondeur. Cette dépression se forme par effondrement, lorsqu'une roche sous-jacente soluble, tel le gypse, s'est dissoute et a laissé une cavité souterraine. Le processus est analogue aux fontis des zones minières." (ou d’effondrement) de gypse"Du latin «gypsum», pierre à plâtre, gypse, le gypse est du sulfate de calcium cristallisé et dihydraté (CaSO4, 2H2O), qui s'est formé par "précipitation" dans des eaux marines très peu profondes et surchargées en sels, sortes de marais salants naturels.
Dans les Alpes françaises, le gypse s'est principalement déposé au Trias supérieur. Les gypses sont très solubles sous l'action des eaux météoriques : formation de cavités, d'entonnoirs de dissolution..."
(2056m) (Vallon des Thures).
À droite du GR5 en montant de Névache.
 

      Très solubles sous l'action des eaux météoriques, les gypses induisent la formation de nombreux entonnoirs de dissolution (ou d'effondrement) comme celui ci-dessus. Ces dépressions forment des creux topographiques, en forme d'entonnoir, de plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres de diamètre et de profondeur. La dépression se forme par effondrement, lorsque le gypse s'est dissout et a laissé une cavité souterraine. Le processus est analogue aux fontis des zones minières. 

Photo n°202307042
Cheminée de Fée du vallon de Roubion
Névache, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Dominique SOYEZ
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« Cheminée de Fée » du vallon de Roubion vers 1880m.
Vue direction OUEST depuis le GR5.
 

      La « Demoiselle » du vallon de Roubion ressemble aux colonnes déchiquetées de cargneules, mais elle est constituée de sable et de gravier mal cimentés, avec des blocs de toutes tailles, anguleux ou arrondis, insérés, sans le moindre tri ou classement. Cet aspect est caractéristique des dépôts glaciaires accumulés dans les moraines d’un glacier aujourd’hui disparu. Ces moraines ont été érodées au cours du temps, mais certaines parties ont mieux résisté que d’autres : ainsi, cette « Demoiselle », également appelée « Cheminée de fée », est bien visible en jaillissant entre les arbres. (En savoir plus sur la formation des « Demoiselles ».)

Photo n°202307055
Cheminée de Fée du vallon de Roubion
Névache, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Dominique SOYEZ
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« Cheminée de Fée » du vallon de Roubion vers 1880m.
Vue direction OUEST depuis le GR5.
 

      La « Demoiselle » du vallon de Roubion ressemble aux colonnes déchiquetées de cargneules, mais elle est constituée de sable et de gravier mal cimentés, avec des blocs de toutes tailles, anguleux ou arrondis, insérés, sans le moindre tri ou classement. Cet aspect est caractéristique des dépôts glaciaires accumulés dans les moraines d’un glacier aujourd’hui disparu. Ces moraines ont été érodées au cours du temps, mais certaines parties ont mieux résisté que d’autres : ainsi, cette « Demoiselle », également appelée « Cheminée de fée », est bien visible en jaillissant entre les arbres. (En savoir plus sur la formation des « Demoiselles ».)

Photo n°202307053
Cargneules triasiques (jaunes), surmontées d’alluvions glaciaires (blanches).
Névache, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Dominique SOYEZ
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      Au-dessus de la « Cheminée de Fée » du vallon du Roubion : cargneules triasiques (jaunes), surmontées d’alluvions glaciaires (blanches). Le glacier a laissé, après son passage, des alluvions glaciaires au-dessus des cargneules.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202307043
Cargneules triasiques (jaunes), surmontées d’alluvions glaciaires (blanches).
Névache, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Dominique SOYEZ
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      Combe des Thures constituées de cargneules triasiques (jaunes), surmontées sur la droite d’alluvions glaciaires (blanches) : le glacier a laissé, après son passage, des alluvions glaciaires au-dessus des cargneules.

Vue direction OUEST-NORD-OUEST depuis le GR5 vers 2020m.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202307054
Protection contre le ravinement dans les cargneules (vallon du Roubion, combe des Thures).
Névache, Briançonnais, Hautes-Alpes
Cliché Dominique SOYEZ
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Protection contre le ravinement dans les cargneules (vallon du Roubion, combe des Thures).

Photo n°202307002
Cargneule (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Cargneule.

Photo n°202307009
Gypse (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Gypse.

 

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