Retour au sommaire | Localisation | Itinéraires | Géologie | Écologie | Photographies |
Lac de la Blanche (2499m)
Queyras
Hautes-Alpes
Latitude 44° 39' 58'' N |
Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr |
Itinéraires d'accès au lac PROMENADE FAMILIALE PAR EXCELLENCE Le lac de la Blanche (2 499 m) se situe au fond de la vallée de l'Aigue Blanche, à la frontière italienne et au SUD-EST de Saint-Véran, qui possède l'église à la plus haute altitude en Europe (2 042 m) (Queyras, Hautes-Alpes) (carte). L'accès routier le plus simple passe par le village de Saint-Véran et remonte la vallée de l'Aigue Blanche par une piste carrossable très dangereuse, dont l'accès est réglementé en période estivale (navette payante). Le terminus de cette voie est la Chapelle de Clausis (accès routier n°1). L'accès en voiture jusqu'à Saint-Véran, départ raisonnable pour la randonnée pédestre, peut se faire depuis Guillestre (accès routier n°2), Briançon (accès routier n°3) ou Gap (accès routier n°4), par exemple. Après, il faut prendre la navette payante ou continuer à pied (accès routier n°5). L'accès au village de Saint-Véran est réglementé l'été : parkings payants avant l'entrée du village. (Renseignements : Office de tourisme, tél. 04 92 45 82 21). Voici les itinéraires de randonnée :
|
Contexte
écologique
du lac Localisé dans la partie EST du département des Hautes-Alpes et au SUD-EST du Parc Naturel Régional du Queyras, le site naturel qui héberge le lac de la Blanche (2 499 m), présente de nombreux affleurements de roches vertes (ophiolites, serpentinites, gabbros) et même des filons de minerais (anciennement exploités par des mines). Il se situe dans la partie orientale schisteuse (schistes lustrés"Les schistes lustrés se sont formés à partir de sédiments calcaires argileux, non-purs. Déposés au fond de l’océan, ces sédiments ont subit un métamorphisme et comme ils sont riches en paillettes de mica, ils présentent un aspect lustré très caractéristique." de la zone piémontaise) du massif du Queyras, à la limite frontalière avec l'Italie (carte). Les versants exposés SUD-OUEST ont des pentes relativement douces au regard des versants exposés NORD-EST qui eux sont abrupts. Bien que de type montagnard continental plutôt sec, le climat de la haute vallée de l’Aigue Blanche subit l’apport de masses d’air humide en provenance de l’Adriatique. Celles-ci remontent la plaine du Pô et la Lombardie vers les reliefs du Piémont et de la frontière franco-italienne où elles se refroidissent. La condensation qui s’ensuit provoque des précipitations abondantes dans les hautes vallées du Piémont et du Queyras, ainsi que la formation de mers de nuages sur les pentes des versants italiens. On donne le nom de "nebbia" (italien nebbia : brouillard) à ces nuages qui débordent de temps en temps depuis la frontière italienne. Les pluies et la "nebbia" entretiennent une certaine humidité qui contribue à l’enrichissement biologique de cette zone naturelle. Débutant à l'étage de végétation subalpin à 1 900 m d'altitude, le site culmine à 3 175 m à la Tête des Toillies. Il est inclus dans les étages de végétation subalpin, alpin et nival. Entouré de crêtes ébouleuses et de barres rocheuses infranchissables, il est caractérisé par de grandes étendues herbeuses comprenant des pâturages, des prairies subalpines et des pelouses alpines, de vastes éboulis et quelques forêts de mélèzes sur les ubacs. Plusieurs lacs d'altitude s'égrènent dans le fond du vallon de l'Aigue Blanche. Relativement enclavé, l'espace naturel n'offre que peu de connexions avec les vallons voisins français et italiens par l'intermédiaire de quelques hauts cols, crêtes ébouleuses et entrées de vallon. Cela a favorisé le développement de l'endémisme"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." floristique et le maintien d'un certain nombre de taxons"Du grec taxis « classement », « ordre », le taxon correspond à un rang de classification des êtres vivants, quel qu'en soit le niveau : Espèce, Genre, Famille, Ordre, Classe, Embranchement, Règne, Domaine. Hormis l'espèce, le nom du taxon porte toujours une majuscule." rarissimes. Les deux habitats déterminants que compte le site sont des milieux
humides : Neuf habitats remarquables sont également présents
dans cet espace naturel : Le site
comprend vingt espèces végétales déterminantes. Cet espace naturel comprend en outre sept espèces
végétales remarquables. Parmi les Mammifères
d'intérêt patrimonial, on dénombre : Les Oiseaux nicheurs sont représentés par : Parmi les Insectes d'intérêt patrimonial, se
trouvent : La présence même de cols et de lacs de hautes altitudes accessibles au sein de paysages grandioses, engendre une fréquentation touristique estivale très élevée. Cette sur-fréquentation peut avoir des conséquences directes sur la flore et ses habitats, en particulier aux abords des lacs (piétinement du sol et des plantes, cueillette...). À cela s'ajoute l'attrait pour le Génépi noir (Artemisia genipi) et le Génépi des glaciers (Artemisia glacialis) sur les éboulis de calcschiste"Schiste métamorphique calcaire, où la calcite CaCO3 est associée à du mica. Avant le métamorphisme, c'était un mélange de calcaire et d'argile, c'est à dire de marne.". La cueillette peut aboutir ponctuellement à l’arrachage excessif de ces plantes ainsi qu’à l’érosion accélérée du sol par piétinement. (En savoir plus). Inventaire de la faune et de la flore:
INPN
|
Lac de la Blanche (2499m). |
- le Refuge de la Blanche, à l'autre bout du lac, - le massif des Écrins, à gauche et au fond, - l'Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), au centre et au loin, - le Rouchon (2929m), constitué de gabbros, à droite. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Blanche (2499m). |
- le Refuge de la Blanche, à l'autre bout du lac, - le massif des Écrins, à gauche et au fond, - l'Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), au centre et au loin. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Blanche (2499m). |
- le Refuge de la Blanche, à l'autre bout du lac, - l'Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), à gauche et au loin, - le Rouchon (2929m), constitué de gabbros, sur la droite, - la Pointe des Sagnes Longues (3032m), à l'extrême droite. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Blanche (2499m). |
- le Refuge de la Blanche, à l'autre bout du lac, - le massif des Écrins, à gauche et au fond, - l'Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), au centre et au loin, - le Rouchon (2929m), constitué de gabbros, sur la droite. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Blanche (2499m). |
- le Refuge de la Blanche, sur la gauche, - le Rouchon (2929m), constitué de gabbros, au centre. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Blanche (2499m). |
- le Refuge de la Blanche, à l'autre bout du lac, - le massif des Écrins, au centre gauche et au fond, - l'Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), sur la droite. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Blanche (2499m). |
- la Tête des Toillies (3175m), constituée de basaltes en coussins, - des marbres blonds, juste derrière le lac. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Blanche (2499m). |
- le Refuge de la Blanche, sur la gauche et au bord du lac, - le Rouchon (2929m), constitué de gabbros, à gauche, - la Pointe des Sagnes Longues (3032m), au centre droit. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Blanche (2499m). |
- le Refuge de la Blanche, sur la gauche et au bord du lac, - la Pointe des Sagnes Longues (3032m), au centre gauche. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Haute vallée de l'Aigue Blanche. |
- des marbres blonds, au premier plan, - le lac de la Blanche (2499m) et le refuge éponyme, juste au-dessous, - la Chapelle de Clausis (2399m), vers le milieu de la photographie, - les anciennes mines de cuivre et carrière de marbre vert de SAINT-VÉRAN, vers le milieu de la photographie, - le massif des Écrins, au centre et au fond, - l'Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), sur la droite et au fond. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Le Rouchon (2929m) (face SUD-SUD-OUEST). Le Rouchon est un énorme bloc de gabbro entouré de schistes lustrés. Ce roc est interprété comme un fragment de falaise sous-marine écroulé au fond de l’océan Téthys où se déposaient des sédiments au Crétacé, il y a 130 millions d’années (1). De tels blocs portent le nom d'olistolithes. |
Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), au second plan et à l'extrême gauche. Face SUD-EST du Rouchon (2929m), constitué de gabbros, sur la droite. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Le Rouchon (2929m) (face SUD-SUD-EST) Le Rouchon est un énorme bloc de gabbro entouré de schistes lustrés. Ce roc est interprété comme un fragment de falaise sous-marine écroulé au fond de l’océan Téthys où se déposaient des sédiments au Crétacé, il y a 130 millions d’années (1). De tels blocs portent le nom d'olistolithes. |
Vue sur : |
- le massif des Écrins, à l'extrême gauche et au fond, - l'Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), au centre et au loin, - le Rouchon (2929m), constitué de gabbros, sur la droite. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Chemin qui mène à la chapelle de Clausis (2399m) depuis le lac de la Blanche (2499m). |
- le massif des Écrins, tout au fond. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Chemin qui mène de la chapelle de Clausis (2399m) au lac de la Blanche (2499m). |
- des marbres blonds, sur la partie gauche, - des schistes lustrés, au centre, - des serpentinites, sur la partie droite, en bas, - des basaltes en coussins qui constituent la Tête des Toillies (3175m), sur la partie droite, en haut. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Chemin qui mène de la chapelle de Clausis (2399m) au lac de la Blanche (2499m). |
- des marbres blonds, à l'extrême gauche, - des schistes lustrés, à gauche, - des serpentinites, du centre à l'extrême droite, - des basaltes en coussins qui constituent la Tête des Toillies (3175m), au centre et en haut. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Chapelle de Clausis (2399m), au centre. |
- la Tête des Toillies (3175m), formée de basaltes en coussins, - des serpentinites, plus bas et à droite. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Chapelle de Clausis (2399m). |
- l'Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), au centre et au loin. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Chapelle de Clausis (2399m), à droite. |
- le massif des Écrins, à gauche et au loin, - un affleurement de serpentinites, au centre de l'image. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Chapelle de Clausis (2399m), à droite. |
- le Mont Pelvoux (3946m) (massif des Écrins), à gauche et au loin, - un affleurement de serpentinites, au centre de l'image. - les vestiges de l'ancienne mine de cuivre, au bas de l'image, - l'Observatoire astronomique du Pic de Château Renard (2989m), à l'extrême droite et au loin. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Saint-Véran (2042m) : plus haut village d'Europe.
(Queyras, Hautes-Alpes).
Vue direction NORD-OUEST.
Plissement d’une roche vers l’ancienne mine de cuivre de Saint-Véran (Queyras, Hautes-Alpes). Contrairement aux déformations cassantes qui donnent naissance à des
failles, les déformations souples génèrent des plis. Les roches sont
cassantes à température et pression faibles lorsque qu’elles se
trouvent à proximité de la surface de la croûte terrestre. A
contrario, les roches sont plastiques et se déforment facilement à
température et pression fortes lorsqu’elles se situent à plusieurs
kilomètres (ou dizaines de kilomètres) sous la surface de la croûte. |
Ancienne carrière de « marbre vert » de Clausis, dans la vallée de l’Aigue Blanche (2300m), à 7 km de Saint-Véran. (Queyras, Hautes-Alpes).
D’un point de vue géologique, le marbre vert est une
ophicalcite (ophiolites associées à de la calcite ou à de la dolomite). Cette
roche sédimentaire détritique (constituée de débris de roches) est intercalée
entre les roches constitutives du plancher océanique avec des serpentinites et des
gabbros (au-dessous) et des basaltes et des sédiments océaniques (au-dessus).
(2) (Le nom des roches s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Ancienne mine de cuivre de Saint-Véran (Saint-Véran, Queyras, Hautes-Alpes) Il arrive parfois que les ophicalcites (marbre vert) soient associées à une couche minéralisée de sulfures de cuivre et de fer, ainsi que de cuivre natif. C’est justement le cas de l’ancienne mine de cuivre de Saint-Véran. De tels gisements sont localisés sous le plancher océanique, exactement à l’interface entre le sommet du manteau dénudé et les premiers sédiments déposés. Ils proviennent très probablement d’anciens « souffleurs noirs », sources thermales qu’on trouve à proximité des dorsales des océans actuels. (2) (Une autre photographie de la mine de cuivre s'affiche au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Vue globale direction EST-NORD-EST depuis la Tête de Longet (3146m) sur le cirque de la haute Aigue Blanche. |
- le Rouchon (2929m), à gauche, - la Crête de la Taillante (3197m), - le Col de Chamoussière (2884m), - le Pic de Caramantran (3025m), - le Pain de Sucre (3208m), - le Pic d'Asti (3220m), - le Col de Chamoussière (2884m), - le Col de Saint-Véran (2844m), - le Lac et le refuge de la Blanche (2499m), - les 2 Lacs Blanchet (supérieur : 2810m et inférieur : 2746m), - Rocca Bianca (3059m), - le Mont-Viso (3841m), - le Col Blanchet (2897m), - la Tête des Toillies (3175m), à droite. Le cirque de la haute Aigue Blanche témoigne de la présence de la croûte océanique de la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais (basalte, gabbro, serpentine) : |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Le lac de la Blanche et les 2 lacs Blanchet vus depuis la crête du Coq ; point 3159m.
(Les noms des lacs s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)
Haut de page | Retour au sommaire | Autres lacs du Queyras | Autres lacs des Hautes-Alpes |