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Contexte
écologique
du lac Localisé dans le NORD du
département des Hautes-Alpes, en rive droite de la haute vallée de la
Romanche, le site naturel qui héberge le lac du Pontet (1 982 m)
correspond au versant adret
de Villar-d'Arêne (carte).
Situé dans la zone biogéographique intra-alpine, à la transition entre
Alpes du Nord et Alpes du Sud, le site est inclus dans les
étages de végétation subalpin, alpin et nival.
Les principales formations végétales associent une très grande diversité
de types de prairies subalpines et de pelouses
alpines à floraison exceptionnelle, qui ont fait la renommée botanique
de ce secteur :
- prairies à Fétuque paniculée (Festuca
paniculata),
- pâturage à Nard raide (Nardus stricta),
- prairies de fauche
subalpines,
- pelouses à Laîche toujours verte (Carex
sempervirens),
- Seslérie (Sesleria caerulea),
- Fétuque violette (Festuca
violacea),
- pelouses écorchées à Astragale épineux
(Astragalus sempervirens),
- pelouses pionnières de
dalles et débris rocheux à Joubarbes et Orpins (Sempervivum et Sedum pl. sp.)…
Les milieux de landes subalpines et landines de
transition sont également bien représentés :
- landes à Airelles
(Vaccinium pl. sp.),
- landes xérophiles à Genévrier nain (Juniperus
sibirica) et à Raisin d'ours (Arctostaphylos uva-ursi),
- landines à Dryas (Dryas
octopetala).
En outre, deux
milieux rendent cet espace naturel attrayant pour les botanistes :
- les milieux de rocailles, d'éboulis et des
rochers tant siliceux que calcaires, riches en espèces végétales rares
ou remarquables,
- les milieux humides, d'une exceptionnelle richesse
où se côtoient prairies hygrophiles,
mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides.",
bas-marais"Partie la plus basse d'un marais."
alcalins ou acides, bas-marais froids artico-alpins,
végétation des sources et bords de ruisseaux et même localement des
phragmitaies"Une
phragmitaie (latin phragmites, roseau), ou roselière, est une zone
humide en bordure de lacs, d'étangs, de marais ou de bras morts de
rivière où poussent principalement des roseaux.".
Les cinq habitats déterminants que compte le site se rapportent à des
milieux humides et des éboulis calcaires :
- les bas-marais
cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des
frimas (Carex frigida) qui apparaissent ponctuellement dans de nombreux
secteurs du site,
- les bas-marais
alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les ceintures périlacustres
des lacs froids et mares d'altitude à
Linaigrette de Scheuchzer
(Eriophorum scheuchzeri),
- les tourbières de transition,
- les éboulis calcaires fins, représentés
notamment par des formations à Liondent des montagnes (Leontodon
montanus) et à Bérardie laineuse (Berardia subacaulis).
De nombreux autres habitats remarquables sont présents :
- des landes xérophiles d'adret à Genévrier nain
(Juniperus nana),
- des saulaies"Lande de Saule." arctico-alpines des bas-marais et bords de ruisseaux à
Saule arbrisseau (Salix foetida),
- des
mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et
subalpines, formations opulentes de hautes herbes des
combes humides et fraîches,
- des prairies de fauche d'altitude,
- les
bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais acides à Laîche
brune (Carex fusca),
- les
éboulis calcaires alpins,
- les formations végétales des rochers et falaises calcaires.
Parmi les autres habitats à fort intérêt biologique, figurent les
prairies à Fétuque paniculée (Festuca paniculata), milieux
couvrant de de grandes surfaces sur le site, et qui possèdent une très
forte diversité floristique et entomologique.
Le site comprend quarante-neuf espèces végétales déterminantes.
Dix-neuf
sont protégées au niveau national :
- l'Androsace des Alpes
(Androsace alpina),
- l'Ail dressé (Allium lineare),
- le Lycopode des
Alpes (Diphasiastrum alpinum),
- la Rhapontique à feuilles d'Aunée (Rhaponticum
heleniifolium subsp. heleniifolium),
- le Panicaut des Alpes
(Eryngium alpinum), connu sous le nom de
Chardon bleu des Alpes, ...mais qui n'est pas un Chardon,
- l'Androsace
de Suisse (Androsace helvetica),
- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
- l'Androsace de Vandelli (Androsace
vandellii),
- le Dracocéphale de ruysch (Dracocephalum ruyschiana),
- le
Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
- le Saule de
Suisse (Salix helvetica),
- la Camélée striée (Daphne striata),
- le Choin
ferrugineux (Schoenus ferrugineus),
- la Laîche faux Pied d'oiseau
(Carex ornithopoda subsp. ornithopodioides), petite Cypéracée
affectionnant les rocailles longuement enneigées de
l'étage alpin,
- la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des
marécages arctico-alpins froids d'altitude,
- la Laîche à petite
arête (Carex microglochin), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins
froids d'altitude,
- la Potentille du Dauphiné (Potentilla
delphinensis),
- le Saxifrage fausse-mousse (Saxifraga muscoides),
- l'Avoine odorante (Hierochloe
odorata), rarissime Graminée des pelouses
tourbeuses et marécages boréo-alpins inscrite au Livre Rouge National
des plantes menacées.
Treize sont protégées en
région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- l'Armoise
septentrionale (Artemisia borealis),
- le Dactylorhize couleur de sang (Dactylorhiza
incarnata subsp. cruenta),
- la Cardamine de
Plumier (Cardamine plumieri), Crucifère inféodée aux fissures de
parois et blocs rocheux sur roches vertes,
- l'Androsace septentrionalis
(Androsace septentrionalis),
- la Pédiculaire élevée (Pedicularis
ascendens),
- le Jonc arctique (Juncus arcticus), plante arctico-alpine
rare des marécages et bords de ruisselets,
- le Pâturin vert
glauque (Poa glauca),
- le Trisète en épi à panicule ovale (Trisetum
spicatum subsp. ovatipaniculatum),
- la Laîche fimbriée (Carex
fimbriata),
- la Potentille à divisions nombreuses (Potentilla multifida),
- la Potentille blanche (Potentilla prostrata subsp. floccosa),
- le Saxifrage à deux fleurs (Saxifraga biflora),
- la Renoncule à
feuilles de parnassie (Potentilla parnasssifolius).
Seize espèces
n'ont pas de statut de protection :
- l'Ail victoriale (Allium victorialis),
- l'Armoise noirâtre (Artemisia atrata),
- la
Campanule en thyrse
(Campanula thyrsoides), grande Campanule à fleurs jaunes en voie de
raréfaction du fait de l'intensification du pastoralisme,
- le
Cirse faux hélénium (Cirsium heterophyllum),
- le Silène de Suède (Viscaria
alpina),
- l'Astragale d'Autriche (Astragalus austriacus),
petite Fabacée plus largement répartie en Europe centrale, très rare en
France, où elle est localisée aux pelouses d'affinités
steppiques des vallées de la Durance et de l'Ubaye,
- la Gentiane
asclépiade (Gentiana asclepiadea),
- le Scirpe de Hudson
(Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais arctico-alpins,
- la
Laîche très noire (Carex atrata var. aterrima),
- le
Vulpin roux (Alopecurus aequalis),
- la Renoncule à tête d'or (Ranunculus
auricomus),
- le Pigamon simple (Thalictrum simplex),
- la Renoncule à feuilles de Rue (Callianthemum coriandrifolium),
- le
Pied-d'alouette douteux (Delphinium dubium), spectaculaire Renonculacée des
mégaphorbiaies subalpines, des aulnaies"Forêt d'Aulne." vertes et des
prairies fraiches,
- la Potentille des neiges (Potentilla
nivalis),
- la Potentille inclinée (Potentilla inclinata).
Par ailleurs,
cet espace naturel comprend cinq espèces végétales remarquables.
Trois sont protégées au niveau national :
- la Drave blanchâtre
(Draba incana),
- le Scirpe alpin (Trichophorum pumilum), rare Cypéracée circumboréale des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais."
froids d'altitude,
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
Deux espèces n'ont pas de statut
de protection :
- le Génépi laineux (Artemisia eriantha),
- le
Génépi noir (Artemisia genipi).
Parmi les
Mammifères du site, se trouvent :
- le
Bouquetin des Alpes (Capra ibex),
Ongulé déterminant
dont les populations locales sont issues de réintroductions,
- le Mulot alpestre (Apodemus alpicola), Rongeur
déterminant,
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe
remarquable, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux
assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses,
champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude,
- la Noctule
de Leisler (Nyctalus leisleri), Chiroptère (Chauve-souris) remarquable
forestier relativement fréquent,
- le Vespère de Savi (Hypsugo savii),
Chiroptère (Chauve-souris) remarquable, rupicole"Du latin rupes, rocher, et colere, habiter : « Qui vit sur les rochers »."
et montagnard d'affinité
méridionale, qui exploite les milieux forestiers surtout riverains de
l'eau (pour la chasse) et les milieux rocheux et les falaises (pour les
gîtes).
Le peuplement
d'Oiseaux nicheurs est composé par :
- le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), Falconidé déterminant,
- le
Moineau soulcie (Petronia petronia), Passéridé déterminant,
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- l'Autour des palombes (Accipiter
gentilis),
- le Circaète Jean le blanc (Circaetus gallicus),
- la Perdrix
bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne
recherchant les versants ouverts et ensoleillés
avec des barres rocheuses,
- la Caille des blés (Coturnix coturnix),
- le
Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable,
emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable,
d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il
occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le
vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve
sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se
protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus), Strigidé boréo-alpin
forestier et déterminant, des hêtraies"Forêt de Hêtres.",
des
pessières"Forêt d'Epicéas",
des cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole" et
des
mélézins"Forêt de Mélèzes.",
- le Grand duc d'Europe (Bubo bubo),
- le Torcol
fourmilier (Jynx torquilla),
- le Pic noir (Dryocopus martius),
- le
Cincle plongeur (Cinclus cinclus),
- le Monticole de roche (Monticola
saxatilis),
- la Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris),
- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), espèce paléo-montagnarde
remarquable et relativement rare, recherchant les
gorges et escarpements rocheux,
- la Pie grièche écorcheur (Lanius
collurio),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax),
nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages où il vient
s'alimenter situés à proximité de falaises où il niche,
- le Tarin des
aulnes (Carduelis spinus), nicheur occasionnel dans le massif,
- le Venturon montagnard (Carduelis citrinella),
- le Sizerin flammé
(Carduelis flammea), nicheurs localisés des forêts d'altitude,
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passéridé paléo-montagnard
remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des
étages alpin et subnival des massifs montagneux les
plus élevés,
- le Bruant fou (Emberiza cia).
Les Reptiles
sont représentés par :
- le Lézard vivipare (Zootoca
vivipara), espèce remarquable, typiquement nord eurasiatique, relique
de l'époque
glaciaire, en limite sud de son aire de répartition dans les
Alpes, liée aux pelouses, prairies et landes humides,
tourbières et
bords de ruisseaux.
Parmi les
Insectes de cet espace naturel, se trouvent :
- le Bourdon Bombus brodmannicus delmasi, dont cette
sous espèce d'Hyménoptère est déterminante et
endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des
pentes fleuries ensoleillées des Alpes du Sud, riches en Cerinthe glabra et C. minor dont
il butine les fleurs, et dont la sous
espèce nominale ne se trouve qu'au Caucase,
- le Gomphocère des moraines (Aeropedellus variegatus), Criquet remarquable de répartition arctico-alpine
et euro-sibérienne, localisé en France aux Alpes internes
(Savoie et Alpes du Sud),
- la Miramelle des frimas (Melanoplus frigidus),
Criquet remarquable d'affinité boréo-alpine qui
s'observe surtout au-dessus de 2 000 m et jusqu'à la limite des névés,
- le
Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), espèce
remarquable d'affinité euro-sibérienne, en forte régression en dehors des
Alpes, strictement liée aux prairies très humides et aux
surfaces marécageuses,
- la Decticelle des bruyères (Metrioptera
brachyptera), espèce remarquable de Sauterelle d'Europe
occidentale, rare et en limite d'aire dans les Alpes du Sud, inféodée
localement aux prairies subalpines humides,
- l'Hespérie rhétique (Pyrgus warrenensis), Lépidoptère
Rhopalocère (« papillon de jour »)
déterminant très rare et localisé, endémique des
Alpes, occupant certaines pelouses subalpines et alpines,
- l'Hespérie des
frimas (Pyrgus andromedae), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon
de jour ») boréo-alpin
remarquable, localisé et peu abondant
dans les Alpes fréquentant les prairies et pelouses
d'altitude, entre 1 000 et 3 000 m,
- l'Échiquier (Carterocephalus palaemon),
Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable, vivant en lisières et clairières humides et dont les
stations sont limitées et fragmentées,
- le Solitaire (Colias palaeno
europomene), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») déterminant, protégé en France,
dont cette sous-espèce est localisée et endémique des
Alpes internes, inféodée aux landes à Ericacées et biotopes"Du grec bíos « vie », et tópos « lieu », le biotope est un milieu de vie où les conditions écologiques sont considérées comme homogènes et bien définies."
marécageux
où croissent ses plantes hôtes, des Airelles (Vaccinium
sp.),
- la Piéride de la roquette (Euchloe simplonia), Lépidoptère
rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable
à aire disjointe des Alpes occidentales, Pyrénées et
monts Cantabriques, inféodé aux pelouses subalpines où croissent ses
plantes hôtes des Brassicacées,
- le Semi-apollon
(Parnassius mnemosyne), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de
jour ») déterminant et protégé au niveau
européen, d'affinité montagnarde et lié à la présence
de Corydales, qui fréquente les pelouses et les lisières forestières,
surtout entre 1 000 et 2 000 mètres d'altitude,
- le Petit Apollon
(Parnassius corybas sacerdos), Lépidoptère Rhopalocère («
papillon de jour ») remarquable et protégé en France,
des bords des torrents et autres zones humides
des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage
faux-aïzoon (Saxifraga aizoides),
- l'Apollon (Parnassius
apollo), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable d'affinité montagnarde, protégé au niveau
européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à
Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d'altitude,
- le Moiré
aveugle (Erebia pharte), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de
jour ») alpin déterminant lié
aux prairies subalpines humides et aux pelouses entre 1 500 et 2 000 m et
sensible au surpâturage,
- le Moiré des pâturins (Erebia
melampus), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable endémique du massif alpin, rare et
localisée au niveau régional,
- l'Azuré de la canneberge
(Agriades optilete), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour
») remarquable localisé en France
dans les Alpes internes et du nord, dans les landes et les
tourbières à airelles (Vacciinum ssp.),
- l'Azuré de la croisette (Maculinea
alcon rebeli), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable et protégé en France,
lié aux pelouses et prairies des étages montagnards et subalpins où
croît sa plante hôte, la Gentiane croisette (Gentiana cruciata)
(pour sa chenille)
et vit sa Fourmi hôte (surtout Myrmica schencki) (pour sa larve),
- l'Azuré du Serpolet
(Maculinea arion), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable et protégé au
niveau européen, inféodé aux bois clairs et ensoleillés, pelouses et
friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour
sa chenille) et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti
(pour sa larve), jusqu'à
2 400 m d'altitude.
(En
savoir plus).
Inventaire de la faune et de la flore:
INPN
N°1 d’après le site
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