Retour au sommaire Localisation Itinéraires Géologie Écologie Photographies
Partagez sur Twitter Partagez sur Facebook Partagez par email

 

Lac Rouge (2585m)
un lac aux eaux ... turquoise !

Briançonnais

Hautes-Alpes

 

Latitude  45° 03' 08'' N
Longitude 6° 30' 19'' E
Altitude 2 585 m

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



 

Itinéraires d'accès au lac

SUR SENTIER BALISÉ JUSQU'À LA BIFURCATION À 2 450 M (2) OU JUSQU'AU LAC DES BÉRAUDES
ENSUITE : NON-BALISÉ, FINAL TRÈS RAIDE. ÉQUIPEMENT OBLIGATOIRE SI NÉVÉS.

      Le lac Rouge (2 585 m) se trouve sur le versant EST de la vallée de la Haute Clarée, au NORD-OUEST de Névache, dans le Briançonnais (Hautes-Alpes) (carte n°1).

      L'accès routier peut se faire en passant par Névache (carte n°2) (D 301T) et en suivant la route sur une dizaine de kilomètres jusqu'au parking de Laval (2 024 m) (accès routier n°1).

      On peut se rendre en voiture au parking de Laval (Hautes-Alpes) depuis Briançon (accès routier n°2), Gap (accès routier n°3) ou Grenoble (accès routier n°4), par exemple. (ATTENTION : circulation réglementée pour les véhicules à moteur, dans la haute vallée de la Clarée, à partir de Névache, en période estivale. [En savoir plus]).

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site perso www.oduch.fr de Christine et Olivier DUCHEMIN, Copyright ©

 

  Contexte géologique du lac

      Le lac Rouge (2 585 m) se situe dans un environnement de quartzites"La plupart du temps, il s'agit d'un grès (roche sédimentaire) ayant subi un métamorphisme. Ses grains sont cimentés par recristallisation de la silice (quartz).", de calcschistes"Schiste métamorphique calcaire, où la calcite CaCO3 est associée à du mica. Avant le métamorphisme, c'était un mélange de calcaire et d'argile, c'est à dire de marne." planctoniques"Du grec « planktos », « errant », le plancton est un regroupement d’organismes, le plus souvent microscopiques, qui dérivent passivement ou nagent faiblement près de la surface des eaux douces, saumâtres ou salées.
« Le plancton marin est constitué de tous les organismes vivants qui se laissent dériver à grande distance dans l’océan, même si beaucoup d’entre eux, comme les Méduses, peuvent se déplacer activement sur de courtes distances. Cela inclut donc les Virus, les Bactéries et Archées, les Protistes (c’est-à-dire les Eucaryotes unicellulaires tels que les Protozoaires et les microalgues), le zooplancton, constitué d’animaux pluricellulaires dont la taille va d’environ 0,1 mm à plusieurs centimètres, et le phytoplancton (le plancton végétal). »
Éric KARSINTI (2019)
Plusieurs milliers d’espèces de plancton repérées par Tara Oceans sont inconnues.
Pour la science, Hors-série n°104 : Océans, le dernier continent à explorer. Pages 28-31."
(schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." calcaires"Du latin calcarius, « calcaire, chaux », les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3.") ou plus exactement de "marbres en plaquettes"Le terme "Marbres en plaquettes" était traditionnellement employé en Briançonnais pour désigner des calcschistes faiblement métamorphiques, d'âge néocrétacé-éocène (entre -100 et -34 millions d'années)."", c'est-à-dire de calcschistes faiblement métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
et d'éboulis morainiques"Emprunté au savoyard morêna, « renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre », une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée).".

     Avec ses eaux turquoise, le lac Rouge semble mal nommé. Sur les cartes anciennes, il était appelé "lac des Métaux". Ces vocables sont dus aux roches teintées de rouge qu'on observe dans le paysage. Ce sont des couches marneuses"La marne est une roche sédimentaire, mélange de calcite (CaCO3) et d'argile dans des proportions à peu près équivalentes." rouges de base des marbres en plaquettes (calcschiste planctonique). Elles se retrouvent dans le massif des Cerces tout proche (1) (2). Comme le lac des Béraudes, non loin et de couleur turquoise lui aussi, le lac Rouge connaît de grandes différences cycliques de son niveau d'eau.

      Juste au-dessus du lac, en rive SUD-EST, on observe des coulées de gélifluxion"Du latin « gelu », « gelée, glace, grand froid », et « fluctio », écoulement, la gélifluxion est un glissement de terrain sur sol dégelé en surface et encore gelé en profondeur." : elles ont pour origine le dégel en surface d'un sol encore gelé.

      Plus haut, la combe du Lac Rouge présente deux glaciers rocheux actifs qui se développent côte à côte, entre 2 650 et 2 850 m d'altitude, sur le versant NORD de la Tête de la Cassille (3 069 m). Leurs longueurs sont d'environ 450 m et la largeur totale n'excède pas 400 m. Ces deux appareils ont été recouverts par un glacier blanc pendant le Petit Âge Glaciaire"Période de froid qu’ont connu l’Europe et l’Amérique du Nord, de 1303 à 1860." (3) (4) (4') et présentent aujourd’hui dans leurs parties amont les héritages de cette présence. (5)

      À Laval, au-dessous du parking terminal de la route goudronnée (D 301T) (2 024 m), qui marque aussi le départ de la randonnée vers le lac Rouge, un gros rocher de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz).", arrondi, usé par le passage des glaciers, est allongé parallèlement à la rivière "La Clarée". Dans ce grès du Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest.", une tranchée rectiligne marque la trace d’une couche de charbon insérée verticalement. Le charbon, qui a été autrefois exploité en surface a largement disparu. Il en reste toutefois quelques traces sur les parois de grès. (6) (Voir ici et )
      Localisation : 100 m au SUD du centre du rond-point qui marque l'entrée du parking.
      Coordonnées :
               Latitude : 45° 03' 29,52'' N
               Longitude : 6° 31' 32,54'' E
               Altitude : 2 029 m

      Ce charbon date ainsi de la fin du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…", anciennement nommé Ère Primaire, il y a plus de 300 millions d'années (Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest." [entre -359 et -299 millions d'années]), lorsque le paysage était constitué de fleuves, de rivières, de marécages et de forêts avec une abondante végétation. C’est dans ce contexte qu’une véritable purée végétale s’est accumulée au fond de lagunes. Elle a été rapidement recouverte de sédiments argileux imperméables à l’air (et donc au dioxygène O2). De telles conditions d’enfouissement ont permis la mise en place de réactions chimiques et biochimiques lentes, se traduisant essentiellement par la compaction, la déshydratation et la fermentation des débris végétaux accumulés. Ceux-ci se sont peu à peu transformés en houille.
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 LAVIGNE F and al. (2013)
Source of the great A.D. 1257 mystery eruption unveiled, Samalas volcano, Rinjani Volcanic Complex, Indonesia

PNAS | October 15, 2013 | vol. 110 | no. 42 | pp. 16742–16747

  N°4 Petit Âge glaciaire : le puissant volcan en cause a été identifié (2013)
d’après le site FUTURA-SCIENCES
www.futura-sciences.com, Copyright ©

  N°4' Courbe des températures historiques reconstituées
d'après
Wikipédia

  N°5 Romain PERRIER (2014)
« Suivi local et régional du pergélisol dans le cadre du changement climatique contemporain : Application aux vallées de la Clarée et de l’Ubaye (Alpes du sud, France »
Thèse de Doctorat de Géographie mention Dynamique des Milieux et risques
Université Paris Denis-Diderot

  N°6 Pierre TRICART et Raymond CIRIO (2022)
Sur les sentiers du Briançonnais, découverte de la géologie
Éditions Centre Briançonnais de Géologie Alpine

 

  Contexte écologique du lac

      Logé sur le versant en rive droite de la haute vallée de la Clarée, au NORD-OUEST du village de Névache, dans le NORD du département des Hautes-Alpes, le site naturel qui héberge le lac Rouge (2 585 m), est situé dans la zone biogéographique intra-alpine, à la transition entre Alpes du NORD et Alpes du SUD (carte). Cet espace naturel est inclus dans les étages de végétation subalpin, alpin et nival, et culmine à 3 097 m à la pointe des Cerces. Le paysage"Un paysage est une mosaïque d’écosystèmes reliés les uns aux autres, échangeant de l’énergie, de la matière et des organismes." végétal est formée de prairies subalpines, de pelouses alpines sur calcaire ou sur substrat acide décalcifié, de formations des combes à neige à sous-arbrisseaux nains, de rocailles et de pelouses pionnières des débris rocheux ou des dalles calcaires, d'associations végétales des éboulis et milieux rocheux, de sources, de ruisselets, de zones humides, de bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." arctico-alpins, d'habitats lacustres ou de milieux post-glaciaires des vallons froids d'altitude.

      Les trois habitats déterminants que compte le site sont des marécages :
- les bas-marais cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- les bas-marais pionniers arctico-alpins,
- les ceintures péri-lacustres des lacs froids et mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri).

      Onze autres habitats remarquables sont également présents :
- les pelouses calcicoles"Du latin calcarius, "chaux" et de colere, "habiter", une plante calcicole aime les sols calcaires, riches en calcium et n'aime pas les sols siliceux, riches en silice, acides." alpines et subalpines à Séslérie bleutée (Sesleria caerulea) et à Laîche toujours verte (Carex sempervirens), installées sur des sols de surface,
- les landes épineuses oro-méditerranéennes à Astragale toujours verte (Astragalus sempervirens),
- les mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches,
- les prairies de fauche d'altitude,
- les pinèdes de Pin à crochets (Pinus uncinata),
- les saulaies arctico-alpines des bas-marais et bords de ruisseaux à Saule arbrisseau (Salix foetida),
- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." acides,
- les éboulis calcaires alpins,
- les formations végétales des rochers et falaises calcaires,
- la végétation des rochers et falaises siliceux.

      Parmi la Flore, dix-huit espèces sont déterminantes.
Cinq sont protégées au niveau national :
- l'Androsace des Alpes (Androsace alpina),
- l'Androsace de Suisse (Androsace helvetica),
- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
- la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
- le Saxifrage fausse-mousse (Saxifraga muscoides).
Dix espèces sont protégées en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- l'Armoise septentrionale (Artemisia campestris subsp. borealis),
- la Petite utriculaire (Utricularia minor), petite plante carnivore aquatique des mares de tourbières acides,
- la Tozzie des Alpes (Tozzia alpina),
- la Laîche fimbriée (Carex fimbriata),
- le Jonc arctique (Juncus arcticus), plante arctico-alpine rare des marécages et bords de ruisselets,
- le Pâturin vert glauque (Poa glauca),
- la Potentille à divisions nombreuses (Potentilla multifida),
- la Potentille blanche (Potentilla prostrata subsp. floccosa),
- le Saxifrage à deux fleurs (Saxifraga biflora),
- le Saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides).
Trois espèces n'ont pas de statut de protection :
- l'Armoise noirâtre (Artemisia atrata),
- le Silène de Suède (Viscaria alpina),
- la Linaigrette vaginée (Eriophorum vaginatum), Cypéracée des tourbières acides.

      Par ailleurs, cet espace naturel comprend quatre espèces végétales remarquables :
- la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), Astéracée archaïque protégée au niveau national, espèce endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes sud-occidentales typique des éboulis calcaires à éléments fins.
- le Saule pubescent (Salix laggeri), arbuste endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes qui pousse dans les alluvions humides et sur les berges de torrents, où il forme des fourrés ripicoles"Du latin « ripa », « rive », « Qui vit, qui croît sur les rives des eaux courantes ». CNRTL" denses, espèce protégée en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
- le Pissenlit à ligules en capuchon (Taraxacum cucullatum),
- le Génépi noir (Artemisia genipi).

      Parmi les Mammifères de ce site se trouvent :
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé déterminant dont les populations locales sont issues de réintroductions,
- le Mulot alpestre (Apodemus alpicola), espèce déterminante,
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe remarquable, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude.

      Parmi les Oiseaux nicheurs de ce site se trouvent :
- le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) Falconidé déterminant dont le site abrite probablement l'aire de nidification la plus haute de France,
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses,
- la Caille des blés (Coturnix coturnix),
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable menacé, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- le Pic noir (Dryocopus martius),
- le Cincle plongeur (Cinclus cinclus),
- le Monticole de roche (Monticola saxatilis),
- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), espèce paléomontagnarde remarquable et relativement rare, recherchant les gorges et escarpements rocheux,
- la Pie grièche écorcheur (Lanius collurio),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), peu fréquent, inféodé aux alpages (où il se nourrit) situés à proximité de falaises (où il niche),
- le Tarin des aulnes (Carduelis spinus),
- le Venturon montagnard (Carduelis citrinella), nicheur localisé des forêts d'altitude,
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passereau paléomontagnard remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Bruant fou (Emberiza cia).

      Les reptiles sont représentés par le Lézard vivipare (Zootoca vivipara), espèce remarquable, typiquement nord eurasiatique, relique de l'époque glaciaire, en limite sud de son aire de répartition dans les Alpes, liée aux pelouses, prairies et landes humides, tourbières et bords de ruisseaux.

      Les poissons d'eau douce sont représentés par l'Omble chevalier (Salvelinus alpinus), espèce remarquable, sensible à la pollution, autochtone des lacs Léman et du Bourget, introduite à la fin du XIXème siècle dans certains lacs d'altitude du Haut Dauphiné, typique des lacs profonds et froids aux eaux propres bien oxygénées et aux fonds graveleux.

      La faune entomologique d'intérêt patrimonial est représentée par des Lépidoptères Rhopalocères (« papillons de jour ») :
- l'Azuré du Serpolet (Maculinea arion), espèce remarquable et protégée au niveau européen, inféodée aux bois clairs et ensoleillés, aux pelouses et aux friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour sa chenille) et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti (pour sa larve), jusqu'à 2400 m d'altitude,
- l'Apollon (Parnassius apollo), espèce remarquable d'affinité montagnarde, protégée au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d'altitude,
- le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), espèce remarquable et protégée en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux-aïzoon (Saxifraga aizoides).

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°202007078
Lac Rouge (2585m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Rouge (2585m).
Vue direction OUEST-SUD-OUEST sur :

- le point 2895, au centre droit,
- la Crête des Béraudes, à droite, où on observe des couches marneuses de couleur rouge. Leur couleur a donné au lac son nom.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007079
Lac Rouge (2585m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Rouge (2585m).
Vue direction OUEST sur :

- le point 2895, au centre,
- la Crête des Béraudes, à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007080
Lac Rouge (2585m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Rouge (2585m).
Vue direction EST sur la Chandelle du lac Rouge (2757m), à gauche.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007081
Lac Rouge (2585m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Rouge (2585m).
Vue direction SUD-EST sur :

- la Combe du Lac Rouge, au-dessus du lac,
- des coulées de gélifluxion, plus bas, sur la rive SUD-EST du lac. Ces coulées ont pour origine le dégel en surface d'un sol encore gelé.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202107039
Lac des Béraudes (2504m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Emplacements du lac Rouge (2585m) et du lac des Béraudes (2504m) depuis la Cote du Jas en montant au lac de la Cula.
Vue sur :

- la Tête de la Cassille (3069m), à gauche,
- la Chandelle du Lac Rouge (2757m), au centre gauche,
- le Pic de la Moulinière (3073m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202107043
Lac des Béraudes (2504m) (Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Emplacements du lac Rouge (2585m) et du lac des Béraudes (2504m) depuis la Cote du Jas en montant au lac de la Cula.
Vue sur :

- la Chandelle du Lac Rouge (2757m), sur la gauche,
- le Pic de la Moulinière (3073m), sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202410006
Vallée de la haute Clarée (Vallée de la Clarée, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Vallée de la haute Clarée.
Vue direction NORD-NORD-OUEST depuis les environs des chalets de Laval (vers 1986m) sur :

- la Pointe des Cerces (3098m), à l'extrême gauche,
- la Main de Crépin (2942m), à gauche (aiguille de gauche),
- le Pain de Sucre (2654m), au centre gauche.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202410007
Vallée de la haute Clarée (Vallée de la Clarée, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Vallée de la haute Clarée.
Vue direction NORD-NORD-OUEST depuis les environs des chalets de Laval (vers 1986m) sur :

- la Pointe des Cerces (3098m), à l'extrême gauche,
- la Main de Crépin (2942m), à gauche (aiguille de gauche),
- le Pain de Sucre (2654m), au centre gauche.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202410008
La Main de Crépin (2942m) (Vallée de la Clarée, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

La Main de Crépin (2942m) (aiguille de gauche).
Vue depuis les Chalet de Laval.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202410009
Charbon (Vallée de la Clarée, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Couche de charbon (non visible parce qu'autrefois exploitée en surface), insérée verticalement dans des grès du Carbonifère, au niveau des chalets de Laval.
 

      À Laval, au-dessous du parking terminal de la route goudronnée (D 301T) (2024m), un gros rocher de grès, arrondi, usé par le passage des glaciers, est allongé parallèlement à la rivière "La Clarée". Dans ce grès, une tranchée rectiligne marque la trace d’une couche de charbon insérée verticalement. Le charbon, qui a été autrefois exploité en surface a largement disparu. Il en reste toutefois quelques traces sur les parois de grès.

Localisation : 100 m au SUD du centre du rond-point qui marque l'entrée du parking.

Coordonnées :
          Latitude : 45° 03' 29,52'' N
          Longitude : 6° 31' 32,54'' E
          Altitude : 2029 m
 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202410010
Charbon (Vallée de la Clarée, Briançonnais, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Couche de charbon (non visible parce qu'autrefois exploitée en surface), insérée verticalement dans des grès du Carbonifère, au niveau des chalets de Laval.
 

      À Laval, au-dessous du parking terminal de la route goudronnée (D 301T) (2024m), un gros rocher de grès, arrondi, usé par le passage des glaciers, est allongé parallèlement à la rivière "La Clarée". Dans ce grès, une tranchée rectiligne marque la trace d’une couche de charbon insérée verticalement. Le charbon, qui a été autrefois exploité en surface a largement disparu. Il en reste toutefois quelques traces sur les parois de grès.

Localisation : 100 m au SUD du centre du rond-point qui marque l'entrée du parking.

Coordonnées :
          Latitude : 45° 03' 29,52'' N
          Longitude : 6° 31' 32,54'' E
          Altitude : 2029 m
 

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

Haut de page Retour au sommaire Autres lacs du Briançonnais Autres lacs des Hautes-Alpes