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Lac de Terres Plaines (2408m)

Jausiers

Ubaye

Alpes de Haute Provence

 

Latitude  44° 20' 39'' N
Longitude 6° 45' 38'' E
Altitude 2 408 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr


  Itinéraires d'accès au lac

RANDONNÉE EN FAMILLE SUR SENTIER BALISÉ

      Le lac de Terres Plaines (2 408 m) se situe dans l'Ubaye, au SUD du village de Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence). Le départ de la randonnée peut se faire à partir du petit parking de 3 places à 1 917 m (photo du parking sur Street View) (coordonnées du parking : 44° 22' 20,18'' N ; 6° 46' 55,7'' E), sur la route du col de la Bonette à partir de Jausiers (carte n°1). S'il n'y a pas de places, continuer la route sur 270 m où un autre petit parking se trouve au niveau du restaurant Halte 2000 à 1953 m d’altitude (carte n°2).

      L'accès routier au petit parking de 3 places à 1 917 m sur la route du col de la Bonette peut se faire depuis Jausiers (accès routier n°1), Saint-Paul-sur-Ubaye (accès routier n°2), Barcelonnette (accès routier n°3), Guillestre (accès routier n°4), Briançon (accès routier n°5) ou Gap (accès routier n°5), par exemple.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°3 d’après le site La Provence en photos - Photos des Alpes, de la Méditerranée et de la Côte d'Azur - Tourisme en Provence et en région PACA www.photos-provence.fr, Copyright ©

 

  Contexte géologique du lac

      Outre l'immensité de ses alpages, l'Ubaye se caractérise par ses vallons suspendus de haute altitude et ses profondes vallées glaciaires où l'eau est omniprésente sous forme de torrents, de sources, de marécages et de cascades. Son histoire géologique est complexe. Les dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3), (carbonate de magnésium, MgCO3), …", les schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme.", les marnes noires"Au cours du Mésozoïque (anciennement nommé Ère secondaire), d’épaisses formations de marnes (mélange d'argile et de calcaire) se sont déposées à plusieurs reprises.
Au Lias (entre -185 et -170 Ma, la Téthys ligure (océan alpin) s'est approfondie et de grandes quantités de sédiments argilo-quartzeux se sont déposées dans un environnement pauvre en oxygène donnant ainsi la couleur noire de ces roches."
, les conglomérats"Du latin conglomerare « entasser, accumuler, réunir en masse compacte », un conglomérat est une "réunion en masse compacte" de cailloux. Il s'agit d'une roche sédimentaire détritique cimentée, constituée de l'accumulation de cailloux.
S'ils sont arrondis, le conglomérat est nommé poudingue;
s'ils sont anguleux, le conglomérat est appelé brèche."
et les calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." marneux offrent des milieux favorables à l'expression de la biodiversité, en particulier celle de la flore (2) (3). La présence de nappes de charriage"Une nappe de charriage est un grand ensemble cohérent de roches, de plusieurs centaines ou milliers de kilomètres cubes, qui, lors d'une orogenèse (formation de montagnes), ont été décollées du socle sur lequel elles reposaient, puis déplacées sur de grandes distances (plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres) et enfin déposées par-dessus un autre ensemble rocheux. Les roches charriées sont qualifiées d'allochtones, et les roches non-déplacées, d'autochtones." de flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
à helminthoïdes"Le flysch du Crétacé à helminthoïdes se caractérise par la présence de "dessins" serpentiformes sur la roche, faisant penser à des vers (grec elmins « ver », d'où le mot helminthoïde, « en forme de ver »).
Ce type de trace fossile ou ichnofossile correspond probablement au déplacement d'un animal. Ce dernier n'est pas connu."
(voir ici) et de grès d'Annot"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz).
Les grès d'Annot tirent leur nom du village éponyme des Alpes de Haute Provence. Ils se sont formés, voici 40 millions d’années, suite à des avalanches sous-marines de sable et de vase. Lors de la surrection des Alpes, l’ensemble a été fracturé et déformé, ce qui lui donne cet aspect particulier."
(voir ici) témoignent de la fermeture de l’océan Téthys ligure (océan alpin) au Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », « d’animal », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « animaux récents », par opposition à l'Ère Paléozoïque, « Ère des animaux ancien » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Éres Tertiaire et Quaternaire." (entre -66 Ma et actuel). Localement des calcaires récifaux du Malm (Jurassique inférieur)"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
(entre -161 et -146 Ma) et des calcaires dolomitiques, roches nettement plus dures que les flyschs et calcaires marneux, ont mieux résisté à l'érosion et ont donné naissance à des zones escarpées et à des falaises abruptes. Une grande partie des roches en place, notamment dans les bas de versants et les fonds de vallons, sont couvertes par les dépôts des glaciers du Quaternaire"Depuis 2009, le Quaternaire (entre -2,59 Ma et maintenant) n’est plus une Ère : il est devenu une période du Cénozoïque. Cette période se caractérise par des glaciations et l'extension du genre Homo en Eurasie.". Se trouvent ainsi des éboulis, des cônes de déjection, des coulées boueuses, des moraines"Emprunté au savoyard morêna, «renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre», une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)." et d'anciens glaciers rocheux (2).

      Le lac de Terres Plaines (2 408 m) se situe ainsi en haute montagne, dans la zone périphérique du Parc National du Mercantour, qui comporte de nombreux sommets élevés : Tête dure (2 694 m), Tête de l'Empeloutier (2 820 m), Tour des Sagnes (2 364 m)… Les alentours du lac sont formés de flysch à helminthoïdes et de marnes noires (1). La rive SUD est partiellement recouverte d'alluvions torrentielles dont une partie est végétalisée (voir ici).
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

  N°3 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Prenant place dans la partie NORD-EST du département des Alpes de Haute Provence, la petite région naturelle de l'Ubaye, où se trouve le lac de Terres Plaines (2 408 m), comprend les communes de Jausiers, Uvernet Fours, Barcelonnette et Enchastrayes et les vallons des Granges Communes, de Pelouse, de Clapouse et des Terres Plaines, ainsi que le versant adret du vallon du Bachelard et le massif du Chapeau de Gendarme et du Pain de Sucre (carte).

      Localisé dans la zone biogéographique intra alpine, cet espace naturel est soumis à un climat de type montagnard et continental, avec de forts écarts de températures annuels et journaliers et de longues périodes enneigées. Les influences méditerranéennes sont marquées par un fort ensoleillement, une sécheresse estivale et aussi par une importante variabilité des précipitations interannuelles. Les précipitations sont plus abondantes en automne et en hiver (longs épisodes pluvieux et neigeux) alors que la période estivale est plus sèche, marquée par des épisodes orageux pouvant être violents et localisés. (3)

      Avec une altimétrie comprise entre 1 200 m et 2 800 m, le site s'inscrit dans les étages de végétation montagnard, subalpin et alpin. La végétation est essentiellement composée de boisements clairs de Mélèze (Larix decidua), de prairies et landes subalpines, de pelouses et rocailles alpines, de formations rases des combes à neige, d'éboulis et de milieux rocheux. Un complexe exceptionnel d'habitats humides, associant des sources, ruisseaux, torrents, lacs d'altitude, tourbières et bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." et abritant des espèces à très forte valeur patrimoniale est présent sur ce site (1).
Certaines tourbières à Carex du vallon des Terres Plaines sont d'une richesse rare en sédiments palynologique"Du grec « palunein, palúnō, palynein », « répandre de la farine, répandre de la poudre, couvrir de poudre, et par extension répandre de la poussière de pollen » et « logos », discours, la palynologie désigne l'ensemble des recherches qui ont pour objet les spores et les grains de pollen." (pollens fossiles). De par leur conformation topographique spéciale, ces tourbières ont fonctionné dès le retrait des glaciers (Würm"Pour la partie alpine et aux alentours du 45ème parallèle, la dernière glaciation (Würm) débute voici 70 000 ans et s’achève il y a 20 000 ans.") et leur étude (en cours) permet de reconstituer l'histoire forestière de l'Ubaye depuis cette période (20 à 30 000 ans avant le présent). (2)

      Les quatre habitats déterminants que compte le site se rapportent à des milieux humides et des éboulis calcaires. Ce sont : (1)
- les bas-marais cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- les bas-marais pionniers arctico alpins à Laîche bicolore (Carex bicolor), milieux d'une très grande valeur patrimoniale qui occupent des surfaces ponctuelles,
- les éboulis calcaires fins représentés notamment par des formations à Liondent des montagnes (Leontodon montanus) et à Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), qu'on trouve en terrains calcaire (flyschs"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
calcaires) et siliceux (grès d'Annot"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz).
Les grès d'Annot tirent leur nom du village éponyme des Alpes de Haute Provence. Ils se sont formés, voici 40 millions d’années, suite à des avalanches sous-marines de sable et de vase. Lors de la surrection des Alpes, l’ensemble a été fracturé et déformé, ce qui lui donne cet aspect particulier."
).

      Quatorze autres habitats remarquables sont également présents : (1)
- les pelouses calcicoles"Du latin calcarius, "chaux" et de colere, "habiter", une plante calcicole aime les sols calcaires, riches en calcium et n'aime pas les sols siliceux, riches en silice, acides." alpines et subalpines à Séslérie bleutée (Sesleria caerulea) et Laîche toujours verte (Carex sempervirens),
- les mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches,
- les prairies de fauche d'altitude,
- les landes à Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum) et Airelles (Vaccinium myrtillus, Vaccinium uliginosum, Vaccinium vitis idaea),
- les mélézins"Forêt de Mélèzes."-cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole." ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de Pin cembro (Pinus cembra),
- les pessières"Forêt d'Épicéas." subalpines des Alpes,
- les pinèdes de Pin sylvestre (Pinus sylvestris), typique du climat sec et ensoleillé des vallées internes des Alpes, qui se développent sur les versants arides et rocailleux,
- les saulaies"Lande de Saule." arctico alpines des bas marais et bords de ruisseaux à Saule arbrisseau (Salix foetida),
- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais acides,
- les éboulis calcaires alpins,
- les éboulis siliceux alpins, plus localisés que les précédents,
- les formations végétales des rochers et falaises calcaires et siliceux.

      Parmi les autres habitats à forte valeur patrimoniale également présents sur le site, figurent : (1)
- les prairies à Fétuque paniculée (Festuca paniculata), milieux couvrant des surfaces importantes sur le site, qui possèdent une très forte diversité floristique et entomologique et qui sont ici en très bon état de conservation,
- les pelouses pionnières calcicoles écorchées sur dalles rocheuses calcaires à Orpins (Sedum) et Joubarbes (Sempervivum),
- les milieux ponctuels disséminés au sein du complexe de pelouses et de milieux rocheux, et associées aux éboulis thermophiles à Calamagrostis argenté (Achnatherum calamagrostis), établies sur le bas des versants bien exposés,
- les prairies sèches mésoxérophiles"Du grec mésos (« milieu »), xēros (« sec, dur ») et phílos (« ami, personne qui aime »), mésoxérophile qualifie des plantes qui croissent dans des milieux secs, mais qui ne résistent toutefois pas aux sécheresses extrêmes." à Brome dressé (Bromus erectus) et les fruticées xérothermophiles"Du grec xeros, « sec », philos, « qui aime » et thermós « chaud », xérothermophile qualifie la végétation adaptée à la sécheresse et à la chaleur." d'arbustes divers.

      Le site possède une flore d'intérêt exceptionnel comprenant 37 espèces végétales déterminantes, dont 14 sont protégées au niveau national : (1)
- l'Ancolie de Bertoloni (Aquilegia reuteri), superbe Renonculacée endémique des Alpes du Sud-Ouest,
- l'Astragale queue de renard des Alpes (Astragalus alopecurus), Fabacée atteignant 1 m de hauteur, à floraison spectaculaire, affectionnant les pelouses et landes d'affinités steppiques,
- la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
- la Laîche à petite arête (Carex microglochin), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
- la Laîche faux Pied-d'oiseau (Carex ornithopoda), petite Cypéracée affectionnant les rocailles longuement enneigées de l'étage alpin,
- le Cirse d'Allioni (Cirsium alsophilum), beau Chardon dont il s'agit ici de l'une des rares stations départementales,
- l'Epipogon sans feuilles (Epipogium aphyllum), rare Orchidée forestière des boisements montagnards denses et ombragés,
- l'Inule variable (Inula bifrons), qui affectionne les lisières et broussailles sèches,
- l'Androsace de Suisse (Androsace helvetica),
- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
- l'Avoine odorante (Hierochloe odorata), rarissime graminée des pelouses tourbeuses et marécages boréo alpins inscrite au Livre Rouge National des plantes menacées,
- la Rhapontique à feuilles d'Aunée (Rhaponticum heleniifolium),
- le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
- le Saule de Suisse (Salix helvetica).

      11 autres espèces sont protégées au niveau régional avec : (1)
- la Biscutelle à tiges courtes (Biscutella brevicaulis), Crucifère des éboulis et rocailles calcaires,
- la Gymnadénie odorante (Gymnadenia odoratissima),
- la Laîche blanchâtre (Carex canescens),
- le Dactylorhize couleur de sang (Dactylorhiza incarnata),
- la Fritillaire en forme de trompette de Moggridge (Fritillaria moggridgei),
- le Jonc arctique (Juncus arcticus), plante arctico-alpine rare des marécages et bords de ruisselets,
- le Pâturin vert glauque (Poa glauca),
- la Potentille inclinée (Potentilla inclinata),
- le Saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides),
- la Joubarbe d'Allioni (Sempervivum globiferum),
- la Violette des collines (Viola collina).

      Les 12 autres espèces végétales déterminantes connues de ce site sont : (1)
- le Cirse faux hélénium (Cirsium heterophyllum),
- la Passerage de Villars (Lepidium villarsii),
- la Renoncule à feuilles de Rue (Callianthemum coriandrifolium),
- la Céphalaire des Alpes (Cephalaria alpina),
- le Pied-d'alouette douteux (Delphinium dubium), spectaculaire Renonculacée des mégaphorbiaies subalpines, des aulnaies vertes et des prairies fraîches,
- la Gentiane asclépiade (Gentiana asclepiadea),
- l'Oréochloa fausse-seslérie (Oreochloa seslerioides),
- le Sainfoin de Briançon (Hedysarum brigantiacum), Légumineuse récemment décrite,
- la Potentille des neiges (Potentilla nivalis),
- le Rhinanthe pseudo-anthique (Rhinanthus pseudoantiquus), endémique à aire très restreinte récemment décrite,
- le Pigamon simple (Thalictrum simplex),
- le Scirpe de Hudson (Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais arctico-alpins.

      Par ailleurs, le site abrite 10 espèces végétales remarquables, dont 5 sont protégées au niveau national avec : (1)
- la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), composée archaïque endémique des Alpes sud occidentales typique des éboulis calcaires à éléments fins,
- la Primevère marginée (Primula marginata), spectaculaire plante des parois calcaires protégée au niveau national,
- la Gagée des champs (Gagea villosa),
- le Scirpe alpin (Trichophorum pumilum), rare Cypéracée circumboréale des bas-marais froids d'altitude,
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).

      Une autre est protégée au niveau régional : (1)
- la Minuartie des rochers (Minuartia rupestris).

      Les autres espèces végétales remarquables connues de ce site sont : (1)
- le Pissenlit à ligules en capuchon (Taraxacum cucullatum),
- le Genépi noir (Artemisia genipi),
- le Sainfoin de Boutigny (Hedysarum hedysaroides),
- la Gentiane de Schleicher (Gentiana schleicheri).

      L'espace naturel possède un cortège faunistique d'un intérêt très élevé qui comprend plus de 50 espèces animales patrimoniales, dont 16 sont déterminantes.

      Chez les Mammifères d'intérêt patrimonial se trouvent : (1)
- le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), espèce déterminante, liée aux forêts de feuillus âgées dotées d'un sous-bois dense avec des ruisseaux et des mares, considérée comme rare et menacée,
- le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), espèce déterminante glaneuse capturant les Mouches et Araignées, souvent liée aux milieux rivulaires et très stratifiés,
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé alpin déterminant, d'intérêt communautaire,
- la Crossope de Miller (Neomys anomalus), espèce déterminante de Musaraigne, à aire de distribution disjointe limitée à certains massifs montagneux d'Europe, plutôt liée aux zones humides d'altitude, aux prairies hygrophiles"Du grec hugrós (« humide ») et phílos (« ami »), hygrophile qualifie les végétaux qui croissent dans les lieux humides, et plus particulièrement dans les milieux soumis à une inondation se comptant en semaines (si la période d'inondation se compte en mois, il faut alors employer le mot hydrophile).", aux cuvettes semi inondées, aux marais et aux tourbières,
- le Cerf élaphe (Cervus elaphus),
- le Campagnol de Fatio ou Campagnol souterrain des Alpes (Pitymys multiplex), petit Rongeur remarquable, bien adaptée aux conditions écologiques difficiles de montagne, que l'on rencontre aussi bien dans les pelouses alpines que dans les forêts de Mélèzes et les milieux ouverts des basses vallées,
- le Lièvre variable (Lepus timidus), espèce remarquable en régression, relicte de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 et 3 100 m d'altitude,
- la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), Chauve-souris forestière remarquable,
- le Murin de Brandt (Myotis brandtii), Chauve-souris forestière remarquable,
- le Murin d'Alcathoé (Myotis alcathoe), Chauve-souris forestière remarquable,
- le Vespère de Savi (Hypsugo savii), Chauve-souris remarquable rupicole et montagnarde d'affinité méridionale, qui exploite d'une part les milieux forestiers (surtout ceux riverains de l'eau) pour la chasse et d'autre part les milieux rocheux (falaises) pour les gîtes, jusqu'à 2 400 m d'altitude.

      Concernant le peuplement avien"Du latin avis (« oiseau »), avien : relatif aux oiseaux." nicheur local, celui-ci relève d'un grand intérêt, riche de 22 espèces d'intérêt patrimonial dont deux déterminantes, citons : (1)
- l'Autour des palombes (Accipiter gentilis),
- le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus),
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria),
- la Gélinotte des bois (Bonasa bonasia),
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), espèce méridionale de montagne recherchant les versants montagneux ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses, semble-t-il en régression,
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), espèce remarquable fragile, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable, menacée et en régression, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes qui occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- la Chouette chevêchette ou Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum), espèce euro sibérienne déterminante et rare de la taïga et des forêts claires de résineux dans les Alpes (mélézins, sapinières"Forêt de Sapins.", pessières, cembraies),
- la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus), espèce boréo alpine forestière et déterminante, des hêtraies"Forêt de Hêtres.", pessières, cembraies et mélézins,
- le Grand duc d'Europe (Bubo bubo),
- le Monticole de roche (Monticola saxatilis),
- la Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio),
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), espèce paléomontagnarde remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Bruant ortolan (Emberiza hortulana),
- le Bruant fou (Emberiza cia),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax).

      Les Reptiles comprennent notamment le Lézard des souches (Lacerta agilis), espèce remarquable d'affinité médio européenne nordique, très rare en Provence Alpes Côte d'Azur, inféodée aux landes, lisières de forêts et prairies subalpines.

      Le peuplement local de Coléoptères patrimoniaux comprend : (1)
- le Carabe de Solier (Carabus solieri), espèce déterminante de coléoptère endémique des Alpes occidentales et de Ligurie, qui fréquente surtout les pelouses subalpines et lisières forestières des étages montagnards et subalpins,
- le Carabique Laemostenus angustatus, espèce déterminante de Carabidés, d'affinité montagnarde, troglophile"Du grec trốglê (« caverne ») et phílos (« aimer »), ("qui aime les cavernes"), troglophile qualifie un animal qui vit dans les cavernes mais qui peut en sortir." et guanobie"Se dit des êtres (bactéries, champignons, insectes, etc.) qui vivent dans le guano.", en limite d'aire et endémique des Alpes franco-italiennes où elle se rencontre presque toujours à haute altitude dans les terriers de Mammifères (Marmottes notamment), les bergeries obscures, les anfractuosités profondes des rochers, parfois sous les pierres,
- le Carabique Pterostichus devillei, espèce déterminante de haute altitude, endémique des Alpes-Maritimes et des Alpes de Haute-Provence,
- le Trypocopris alpinus, espèce remarquable de la famille des Géotrupes (Geotrupidés), strictement inféodée aux pelouses subalpines pâturées, vivant aux dépens de bouses et crottes de divers Mammifères, sensible aux traitements chimiques des parasites internes des troupeaux,
- le Trypocopris vernalis, espèce remarquable de la famille des Géotrupes (Geotrupidés), des pelouses et prairies pâturées, localement commune dans les Alpes mais sensible aux traitements chimiques antiparasitaires des troupeaux.

      Le cortège de Lépidoptères (papillons) subalpins est représenté par : (1)
- le Moiré piémontais (Erebia aethiopella), Lépidoptère rhopalocère (« papillon de jour ») déterminant endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." franco italienne du sud-ouest des Alpes, inféodé aux pelouses subalpines sèches à Fétuque paniculée (Festuca paniculata),
- le Céphalion (Coenonympha darwiniana), Lépidoptère rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable endémique franco italienne des Alpes occidentales et centrales, dont l'aire de répartition est morcelée, inféodé aux pelouses et fourrés subalpins,
- le Petit Apollon (Parnassius sacerdos sacerdos), Lépidoptère rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable protégé en France que l'on rencontre dans les pelouses au bord des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux aïzoon (Saxifraga aizoides),
- le Semi Apollon (Parnassius mnemosyne), Lépidoptère rhopalocère (« papillon de jour ») déterminant protégé au niveau européen, à la répartition fragmentée, dont la chenille vit sur les Corydales dans les pelouses et ou lisières de bois,
- l'Apollon (Parnassius apollo), Lépidoptère rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable protégé au niveau européen, habitant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées,
- la Piéride de la roquette (Euchloe simplonia), Lépidoptère rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable à aire disjointe des Alpes occidentales, Pyrénées et monts Cantabriques, inféodé aux pelouses subalpines où croissent ses plantes hôtes (Biscutella laevigata et Sisymbrium ssp.),
- l'Azuré de la croisette (Maculinea alcon rebeli), Lépidoptère rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable en régression en dehors des Alpes, protégé en France, strictement liée à la présence de sa plante hôte (Gentiane croisette Gentiana cruciata),
- l'Azuré du serpolet (Maculinea arion), Lépidoptère rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable en régression en dehors des Alpes, protégé au niveau européen, liée aux pelouses à Serpolets.

      Chez les Hyménoptères, notons le Bourdon Bombus brodmannicus delmasi (famille des Apidés), dont cette sous espèce est déterminante et endémique des Alpes du sud où elle est liée aux pentes fleuries ensoleillées, riches en Mélinets (Cerinthe glabra et C. minor) dont il butine les fleurs, et dont la sous espèce nominale ne se trouve qu'au Caucase. (1)

      Plusieurs Orthoptères patrimoniaux sont avérés comme : (1)
- le Sténobothre cottien (Stenobothrus cotticus), espèce remarquable de Criquet, inféodée aux éboulis, rochers à végétation maigre et pelouses écorchées entre 2 000 et 2 800 m d'altitude, endémique de l'arc alpin,
- le Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), espèce remarquable, en régression généralisée en dehors des Alpes, exclusivement liée aux prairies humides, marais, rives des cours d'eau et des lacs.

      Chez les Odonates, signalons le Leste des bois (Lestes dryas), espèce remarquable de Demoiselle (Libellule au corps frêle) qui affectionne les pièces d'eau stagnantes temporaires ou à niveau fluctuant. (1)

      Chez les Insectes inféodés au milieu aquatique, nous pouvons citer : (1)
- le Trichoptère Apatania mercantoura,
- l'Ephéméroptère Ecdyonurus zelleri.

      Une espèce déterminante de Punaise rare (Hémiptère Hétéroptère) a été signalée sur ce secteur, il s'agit du Pentatome Carpocoris melanocerus. (1)

      Chez les Mollusques, citons la présence de : (1)
- la Fausse-veloutée du Mercantour (Urticicola mounierensis), Escargot terrestre polytypique"Se dit d'une espèce qui présente plusieurs types.", espèce déterminante, endémique de l'Ubaye et du Mercantour qui, comme la plupart des espèces de son genre, fréquente les éboulis calcaires à l'étage subalpin ou alpin,
Nesovitrea petronella, Escargot terrestre remarquable localisée dans les zones humides ouvertes d'altitude,
Quickella arenaria, espèce remarquable d'Escargot terrestre de la famille des Succinidés, rare et localisée des bas-marais et des suintements de pente,
- le Maillot des rochers (Pupilla sterrii), espèce remarquable d'Escargot terrestre localisée dans le Jura et les Alpes, liées aux milieux montagnards orientaux de la région et vivant dans les habitats rocailleux et ensoleillés,
Columella columella, espèce remarquable d'Escargot terrestre, assez rare, relique glaciaire et vivant dans les zones humides calcaires d'altitude.

      (En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

  N°2 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

  N°3 d’après le Plan de Gestion Vallon de Terres Pleines (Alpes de Haute-Provence) Période 2017-2027

 

 

Photo n°202407040
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction SUD-EST sur :

- les Trois Serrières (2702m), à gauche,
- le Chevalier (2886m), à droite au fond,
- du flysch à helminthoïdes sur les pentes.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407039
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction SUD-EST sur :

- le Chevalier (2886m), à droite au fond,
- le colmatage alluvial torrentiel en partie végétalisé, sur la rive SUD du lac,
- du flysch à helminthoïdes sur les pentes.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407041
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction SUD-EST sur du flysch à helminthoïdes.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407038
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction SUD-EST sur :

- les Trois Serrières (2702m), à gauche,
- le colmatage alluvial torrentiel en partie végétalisé, sur la rive SUD du lac,
- du flysch à helminthoïdes sur les pentes.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407035
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction NORD sur :

- la Mortice SUD (3169m), au centre droit au loin,
- le colmatage alluvial torrentiel en partie végétalisé du lac, en avant plan.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407033
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction NORD sur :

- la Mortice SUD (3169m), au centre droit au loin,
- le colmatage alluvial torrentiel en partie végétalisé du lac, en avant plan.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407034
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction NORD sur :

- la Mortice SUD (3169m), au centre droit au loin,
- le colmatage alluvial torrentiel en partie végétalisé du lac, à l’avant.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407037
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction NORD-EST sur :

- la Mortice SUD (3169m), à gauche au fond,
- la Tête de Siguret (3032m), sur la gauche au fond,
- la Tête Dure (2696m), au centre droit,
- le colmatage alluvial torrentiel en partie végétalisé, sur la rive SUD du lac.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407036
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction NORD-EST sur :

- la Mortice SUD (3169m), au centre gauche au fond,
- la Tête Dure (2696m), à droite,
- le colmatage alluvial torrentiel en partie végétalisé du lac, à l’extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407030
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- le colmatage alluvial torrentiel du lac, à l’extrême gauche,
- la Tête Dure d’Enchastrayes (2653m), au centre gauche,
- la Croix de l’Alpes (2591m), au centre droit,
- la Tête de Vallon Claous (2945m), à l’extrême droite au fond.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407031
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Lac de Terres Plaines (2408m).
Vue direction OUEST sur :

- le colmatage alluvial torrentiel du lac, à l’extrême gauche,
- le Rocher de Tête Clapouse (2750m), à gauche,
- la Tête Dure d’Enchastrayes (2653m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407032
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Torrent de Terres Plaines juste en aval du lac de Terres Plaines.
Vue direction NORD-OUEST depuis les pentes du lac sur :

- la Tête Dure d’Enchastrayes (2653m), à gauche,
- la Croix de l’Alpes (2591m), au centre droit.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202407042
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Petit plan d’eau juste en aval du lac de Terres Plaines.
(Latitude 44° 20’ 51’’ N ; Longitude 6° 45’ 37’’ E ; Altitude 2395m).
Vue direction NORD.

Photo n°202407043
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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Torrent de Terres Plaines vers 2300m.
Vue direction SUD.

Photo n°202407044
Lac de Terres Plaines (2408m)(Jausiers, Ubaye) (Alpes de Haute Provence)
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La Grande Fétuque (Festuca altissima) est omniprésente sur les terrains schisteux du Vallon de Terres Plaines.

 

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