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Les lacs des alpages suspendus de Furfande.

Une oasis fraîche et verdoyante parmi les rochers arides.

Lac du Lauzon de Furfande (2030m)
et
Lac de la Valette
(2195m)

Queyras

Hautes-Alpes

 

Lac du Lauzon
Latitude  44° 43' 
22'' N
Longitude 6° 42' 01'' E
Altitude 2 030 m

 

Lac de la Valette
Latitude  44° 43' 52'' N
Longitude 6° 41' 33'' E
Altitude 2 195 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès aux lacs

SUR SENTIER
DANS LES ALPAGES SUSPENDUS DE FURFANDE.
UNE OASIS FRAÎCHE ET VERDOYANTE PARMI LES ROCHERS ARIDES.

      Le lac du Lauzon de Furfande (2 030 m) et le lac de la Valette (2 195 m) se situent dans les alpages suspendus de Furfande, dans le Queyras (Hautes-Alpes), à environ 5 km en projection horizontale"Distance en projection sur une carte (plan)
=
Distance à vol d'oiseau."
au SUD-OUEST de Villargaudin (1 604 m) qui est lui-même à 5 km d'Arvieux par la D 902 et la D 802.
Le lac du Lauzon se trouve sur un replat à 200 m au SUD des Chalets de Furfande, tandis que le lac de la Valette (2 195 m) est 500 m à l'OUEST de l'oratoire des granges de Furfande. Les deux lacs sont distants de 1 km.

      Le départ du sentier peut être le parking et la table d'orientation du Queyron (1 982 m) (carte n°1) à 5 km de Villargaudin par une bonne piste carrossable (carte n°2).

      L'accès routier le plus simple emprunte la D 902, puis la D 802 jusqu'au Queyron (1 982 m), départ du sentier qui conduit aux lacs de Furfande, et peut se faire depuis Arvieux (accès routier n°1), le col d'Izoard (2 361 m) (accès routier n°2), Château-Queyras (accès routier n°3), Guillestre (accès routier n°4), Briançon (accès routier n°5) ou Gap (accès routier n°6), par exemple.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©
Dans l'itinéraire décrit ci-dessus, le lac du Lauzon (2 030 m), est visible à gauche du chemin en arrivant aux Chalets de Furfande (vers 2 030 m). 1 km plus loin, le lac de la Valette (2 195 m), se trouve lui aussi à gauche du sentier, juste avant d'atteindre les granges de Furfande.

  N°2 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©
Dans l'itinéraire décrit ci-dessus, le lac du Lauzon (2 030 m), est visible à gauche du chemin en arrivant aux Chalets de Furfande (vers 2 030 m). 1 km plus loin, le lac de la Valette (2 195 m), se trouve lui aussi à gauche du sentier, juste avant d'atteindre les granges de Furfande.

 

  Contexte géologique des alpages de Furfande

      Le lac du Lauzon de Furfande (2 030 m), au SUD des Chalets de Furfande, et le lac de la Valette (2 195 m), à l'OUEST des granges de Furfande sont établis dans des alpages suspendus au-dessus des abrupts de la Combe du Queyras, en rive droite du Guil. Ces à-pics sont formés de couches calcaires"Du latin calcarius, « calcaire, chaux », les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommée Ère secondaire)." moyen (entre -247 et -235 millions d'années). La nature des roches qui constituent le soubassement des alpages est différente : il s’agit d’alternances de lits de schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." argileux"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." et de bancs de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." qui caractérisent une formation de flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
à helminthoïdes"Le flysch du Crétacé à helminthoïdes se caractérise par la présence de "dessins" serpentiformes sur la roche, faisant penser à des vers (grec elmins « ver », d'où le mot helminthoïde, « en forme de ver »).
Ce type de trace fossile ou ichnofossile ou ichnofossile correspond probablement à un déplacement et/ou à la recherche de nourriture d'un animal. Ce dernier n'est pas connu."
. Ces dernières roches sont les vestiges d'un océan ancien : la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais, un océan profond de plus de 3 000 m, il y a 150 millions d'années.

      Ainsi, en plein Queyras calcaire, l’alpage de Furfande, aux pentes douces et humides, contraste avec les falaises et les crêtes rocheuses et arides environnantes. La géologie permet de comprendre comment un alpage frais et verdoyant a pris place dans un paysage"Un paysage est une mosaïque d’écosystèmes reliés les uns aux autres, échangeant de l’énergie, de la matière et des organismes." de rochers secs et dénudés. En effet, une nappe de charriage"Une nappe de charriage est un grand ensemble cohérent de roches, de plusieurs centaines ou milliers de kilomètres cubes, qui, lors d'une orogenèse (formation de montagnes), ont été décollées du socle sur lequel elles reposaient, puis déplacées sur de grandes distances (plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres) et enfin déposées par-dessus un autre ensemble rocheux. Les roches charriées sont qualifiées d'allochtones, et les roches non-déplacées, d'autochtones." a déposé du flysch à prédominance de bancs de grès au-dessus des terrains calcaires autochtones de Furfande. Le flysch à prédominance gréseuse, formation géologiquement étrangère au Queyras calcaire, qui, contrairement au calcaire, retient l'eau, a ainsi pu favoriser le développement d'un sol, ce qui explique la présence de cet oasis à végétation luxuriante au milieu de rochers arides.

       Le flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
désigne à l'origine un faciès"Du latin "facies", signifiant "forme, aspect", un faciès géologique comprend toutes les roches d'une certaine localité ou région qui se sont formées ou transformées dans les mêmes conditions physiques et chimiques. (D'après https://www.aquaportail.com/definition-7554-facies-geologique.html)" lithologique, c'est-à-dire un ensemble de roches, pouvant être différentes les unes des autres, dans une région donnée, et qui ont effectué le même voyage tectonique, dans les mêmes conditions physiques et chimiques. Ce faciès a la particularité de glisser facilement sur les pentes, d'où le nom de flysch, de l’allemand fließen, « couler ».


       Le flysch est constitué par une alternance de bancs de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." et de schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subi un métamorphisme." argileux"Du latin « argilla », argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns.". Il se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais. Le flysch est probablement le dernier sédiment déposé, au Crétacé"Du latin « cretaceus », « qui contient de la craie », le Crétacé est ainsi nommé en se référant aux vastes dépôts crayeux marins datant de cette époque et que l’on retrouve en grande quantité en Europe, notamment dans le Nord de la France. Le Crétacé (entre -145 et -66 Ma) est la dernière Période du Mésozoïque (anciennement nommée Ère secondaire)." supérieur (entre -100 et -66 millions d'années), dans la Téthys ligure ; c'est-à-dire "juste avant" la fermeture dudit océan, il y a 65 millions d'années. Ce flysch n’a pas subi de métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010"
, car il aurait échappé à la subduction"La subduction (latin subductio, "action de tirer sur le rivage") est le processus par lequel une plaque tectonique s'incurve et plonge sous une autre plaque. Si c'est une plaque océanique qui disparaît sous une plaque continentale, alors elle s'enfoncera jusqu'au manteau. Si c'est une plaque continentale qui est subduite sous une autre plaque continentale, alors il y aura arrêt de la subduction, collision continental, chevauchement, augmentation de l'épaisseur de la croûte et formation d'une chaîne de montagnes (orogénèse)." alpine. (2)


       Le flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
à helminthoïdes"Le flysch du Crétacé à helminthoïdes se caractérise par la présence de "dessins" serpentiformes sur la roche, faisant penser à des vers (grec elmins « ver », d'où le mot helminthoïde, « en forme de ver »).
Ce type de trace fossile ou ichnofossile correspond probablement au déplacement d'un animal. Ce dernier n'est pas connu."
désigne une variété de flysch relativement riche en lits calcaires"Du latin calcarius, « calcaire, chaux », les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3.", qui affleure sur de grandes surfaces, notamment en Embrunais et en Ubaye. Il se caractérise par la présence de "dessins" serpentiformes sur la roche, faisant penser à des vers (grec elmins, d'où le mot helminthoïde, « en forme de ver ») (non-visibles sur les alpages de Furfande, mais visibles ici, ici et ). Ce type de trace fossile ou ichnofossile"Du grec « íkhnos », « trace, piste » et « fossilis », « tiré de la terre », un ichnofossile est une empreinte ou une trace d’activité d’organisme fossilisée dans les sédiments." correspond probablement au déplacement d'un animal qui parcourait la surface d'une vase en décrivant des sillons ordonnés équidistants (3). Cet animal n'a pas été identifié.

       Le flysch à helminthoïdes a été déposé par une nappe de charriage"Une nappe de charriage est un grand ensemble cohérent de roches, de plusieurs centaines ou milliers de kilomètres cubes, qui, lors d'une orogenèse (formation de montagnes), ont été décollées du socle sur lequel elles reposaient, puis déplacées sur de grandes distances (plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres) et enfin déposées par-dessus un autre ensemble rocheux. Les roches charriées sont qualifiées d'allochtones, et les roches non-déplacées, d'autochtones." (transport tectonique) qui a parcouru plusieurs milliers de kilomètres, depuis un domaine marin lointain situé à l'EST ou au SUD-EST. Isolée par la suite par l'érosion, elle recouvre ainsi les montagnes de Vars, de Risoul, de Furfande et de l'Embrunais. Le flysch à helminthoïdes témoigne de cette façon du charriage qui a eu lieu par-dessus la zone briançonnaise, juste avant son soulèvement final. (4) (5)

       Le flysch est "normalement" constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux (flysch gréseux). Pourtant, dans certains cas, ce sont des bancs calcaires qui prédominent, d'où le nom de "flysch calcaire" donné à cette formation. Le flysch à helminthoïdes se trouve ainsi sous deux faciès (calcaires et gréseux"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)."), qui coexistent à la fois latéralement et sur une même verticale. Dans l'Embrunais et en Ubaye, la nappe du Parpillon est constituée de flysch à prédominance de bancs calcaires vers le haut et gréseux vers le bas, qui repose sur une semelle stratigraphique de schistes argileux noirs. Cette nappe, dont l'épaisseur est d'environ 1 km, a été charriée au tout début du Miocène"Du grec meioon, "moins" et kainos, "nouveau", c'est à dire "moins récent", car cette période comporte moins d'invertébrés marins modernes que le Pliocène, le Miocène est la première époque du Néogène et la quatrième de l'ère Cénozoïque. Il s'étend de -23 à -5 millions d'années." (entre -23 et -5 Ma), il y a plus de 20 millions d'années, c'est à dire plus de 40 millions d'années après la fin de la sédimentation à l'origine de la formation de flysch à helminthoïdes. (5) (6) (7) (8) (9)

       Sur les alpages de Furfande, seul un petit lambeau isolé de cette nappe de charriage, persiste. Il est constitué de bancs de grés et son épaisseur et très faible.

      En outre, la nature siliceuse de ce flysch à Furfande permet le développement de certains lichens"Les lichens sont composés d'un Champignon, en symbiose avec des cellules microscopiques possédant de la chlorophylle, souvent une Algue verte." de couleur vert-jaunâtre : ce sont les mêmes qui recouvrent les quartzites"La plupart du temps, il s'agit d'un grès (roche sédimentaire) ayant subi un métamorphisme. Ces grains sont cimentés par recristallisation de la silice (quartz)." (siliceuses), mais jamais les calcaires"Du latin calcarius, « calcaire, chaux », les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." et les dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" (non-siliceux) (10). Rhizocarpon geographicum ou Lecidea geographica est l'espèce de Lichen calcifuge"Du latin calx, calcis « chaux » et fugo « je fuis », littéralement « je fuis le calcaire », calcifuge qualifie une plante qui aime les sols siliceux, riches en silice, acides et qui n'aime pas les sols calcaires, riches en calcium, alcalins.
On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou acidiphile ou silicicole."
qui forme des plaques sur les rochers siliceux des alpages de Furfande et notamment au bord du chemin. Elle doit son nom à son aspect mosaïque qui rappelle celui des cartes géographiques (11) (12). Ces lichens sont les marqueurs de rochers siliceux (flysch) … en plein Queyras calcaire.

 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 Jacques DEBELMAS, Pierre ANTOINE, Hubert ARNAUD, Maurice GIDON (2011)
« L'exploration géologique des Alpes franco-italiennes »
Éditeur : Presses de l'École des mines ; page 16
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  N°3 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°4 Pierre TRICART, Marcel LEMOINE (2013)
« À la découverte de la géologie des sentiers du Queyras »
Éditions du BRGM

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°6 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°7 Christian CARON, Reinhard HESSE, Claude KERCKHOVE, Peter HOMEWOOD, Jan van STUIJVENBERG, Norman TASSE, et Wilfried WINKLER (1981)
Comparaison préliminaire des flyschs à Helminthoïdes10sur trois transversales des Alpes
Eclogae geol. Helv. Vol. 74/2 Pages 369-378

  N°8 Claude KERCKHOVE (1969)
La Zone du flysch dans les nappes de l’Embrunais-Ubaye (Alpes occidentales)
Géologie Alpine, t. 45, 1969, p. 5-204
Thèse de doctorat

  N°9 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°10 Pierre TRICART, Marcel LEMOINE (2013)
« À la découverte de la géologie des sentiers du Queyras »
Éditions du BRGM

  N°11 Maurice Gignoux (1960)
« Géologie stratigraphique »
759 pages, Éditeur : Masson & Cie

  N°12 d’après le site ASSOCIATION FRANÇAISE DE LICHÉNOLOGIE www.afl-lichenologie.fr, Copyright ©

 

  Contexte écologique des alpages de Furfande

      Situé dans la partie NORD-EST du département des Hautes-Alpes et dans la partie NORD-OUEST du Parc Naturel Régional du Queyras, le site qui héberge le lac du Lauzon de Furfande (2 030 m) correspond à toute la zone de la Montagne de Furfande (carte).
Localisé dans la zone biogéographique intra-alpine du Briançonnais-Queyras, cet espace naturel est soumis à un climat montagnard de type continental sec aux contrastes thermiques saisonniers marqués. Il s'inscrit dans les étages de végétation montagnard supérieur, subalpin et alpin. Son substrat géologique est essentiellement constitué de calcaire.
Outre la végétation spécialisée d'éboulis et de falaises, cette zone naturelle présente de grandes étendues de pelouses alpines et aux altitudes inférieures de belles forêts de Pin à crochets (Pinus uncinata) et de Mélèze (Larix decidua).

      Trois habitats déterminants sont recensés sur ce site :
- les formations à Liondent des montagnes (Leontodon montanus) et à Bérardie laineuse (Berardia subacaulis),
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- les ceintures périlacustres des lacs froids et mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri).

      Le site possède de plus neuf habitats remarquables :
- les pelouses silicicoles"Se dit d'une plante qui aime les sols siliceux, riches en silice, acides et qui n'aime pas les sols calcaires, riches en calcium, alcalin. On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou calcifuge." alpines et subalpines à Séslérie bleutée (Sesleria caerulea) et Laîche toujours verte (Carex sempervirens), formations herbacées à fort recouvrement sur le site et dont certaines sont caractérisées par l'Avoine de Parlatore (Helictotrichon parlatorei),
- les mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches,
- les prairies de fauche d'altitude,
- les mélézins"Forêt de Mélèzes."-cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole." ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de Pin cembro (Pinus cembra),
- les pinèdes de Pin à crochets (Pinus uncinata),
- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." acides à Laîche noire (Carex nigra),
- les landes épineuses à Astragale toujours verte (Astragalus sempervirens),
- les formations végétales des rochers et falaises calcaires.

      Cinq espèces végétales déterminantes sont présentes.
Trois sont protégées au niveau national :
- l'Orchis de Spitzel (Orchis spitzelii), belle Orchidée des forêts de Pins à crochets (Pinus uncinata) à Raisin d'ours (Arctostaphylos-uva-ursi),
- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
- l'Avoine odorante (Hierochloe odorata), rarissime Graminée des pelouses tourbeuses et marécages boréo-alpins inscrite au Livre Rouge National des plantes menacées.
Une autre est protégée en Provence-Alpes-Côte-d'Azur :
- le Dactylorhize couleur de sang (Dactylorhiza incarnata subsp. cruenta).
Une est sans statut de protection particulier :
- le Pied-d'alouette douteux (Delphinium dubium), spectaculaire Renonculacée des mégaphorbiaies subalpines, des aulnaies vertes et des prairies fraiches.

      Cet espace naturel abrite également quatre espèces remarquables.
Trois sont protégées au niveau national :
- la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), Astéracée archaïque endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes sud-occidentales typique des éboulis calcaires à éléments fins,
- la Primevère marginée (Primula marginata), spectaculaire plante des parois calcaires,
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
Une est sans statut de protection particulier :
- l'Anémone de Haller (Pulsatilla halleri), belle Renonculacée à floraison printanière, typique des pelouses et rocailles ventées.

      Parmi les Mammifères du site, se trouvent :
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe remarquable, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude,
- le Cerf élaphe (Cervus elaphus).

      Les Oiseaux nicheurs sont quant à eux représentés par :
- la Bondrée apivore (Pernis apivorus),
- le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus),
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- le Grand duc d'Europe (Bubo bubo),
- le Cincle plongeur (Cinclus cinclus), Passereau caractéristique des torrents montagnards,
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), Corvidé remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages (où il s'alimente) situés à proximité de falaises (où il niche),
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passéridé paléo-montagnard remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Venturon montagnard (Carduelis citrinella), Fringillidé remarquable, typique des boisements de conifères semi ouverts,
- le Pic noir (Dryocopus martius).

      Parmi les Insectes de cet espace naturel, se trouvent :
- le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable et protégé en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin,  entre 1 500 et 3 000 m d'altitude, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux-aïzoon (Saxifraga aizoides) et à la Joubarbe des montagnes (Sempervirum montanum),
- le Sténobothre alpin (Stenobothrus rubicundulus), Criquet remarquable, présent dans la Péninsule balkanique et dans les Alpes et qui affectionne surtout les milieux secs et pierreux.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

  Contexte historique des alpages de Furfande

      Les plus anciens écrits sur les alpages de Furfande remontent à 1618, date à laquelle les moines de Sainte Marie Madeleine des Escoyères, qui dépendaient de l’abbaye de Boscodon (Embrunais), vendirent ces pâturages aux habitants d’Arvieux. À cette époque, les premières granges étaient déjà construites. Elles abritaient les bergers d’Arvieux et leurs moutons. Puis les anciens d’Arvieux et des Escoyères utilisèrent les alpages, en période estivale, comme prairie de fauche et comme pâturage pour les vaches. Des granges supplémentaires et des chalets furent construits pour d’une part stocker temporairement le foin et le fromage, d’autre part loger une partie des familles. Ainsi, jusqu’à la fin des années 1950, les chalets étaient occupés du 16 août au 30 septembre, par les femmes (mères et grand-mères) qui avaient la charge du bétail … et des enfants. Elles collectaient le lait et fabriquaient le fromage, tandis que les hommes faisaient la navette avec des mulets entre Furfande et Arvieux. (1)
L’Oratoire a été construit en 1955.
 

  N°1 Jean VANDENHOVE (1984)
« Le Queyras, villages et hameaux »
Éditeur : Office d'Information et de Promotion du Tourisme en Queyras

 

 

Photo n°202007104
Les alpages de Furfande. (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Les alpages de Furfande.

En plein Queyras calcaire, l'alpage de Furfande, aux pentes douces et humides, contraste avec les falaises et les crêtes rocheuses et arides environnantes. La géologie permet de comprendre pourquoi un alpage frais et verdoyant est ainsi installé dans un paysage de rochers secs et dénudés. (En savoir plus)
 

Vue depuis les pentes du col de Bramousse dans la direction OUEST-NORD-OUEST sur :

- le Pic des Chalanches (2670m), sur la gauche au fond,
- le point 2711, au centre gauche au fond,
- les crêtes des Chalanches (2719m), au centre droit au fond,
- la Crête de Croséras (dolomies), à l’extrême droite,
- les chalets de Furfande, dans les alpages, sur la gauche,
- les granges de Furfande, dans les alpages, sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007105
Les alpages de Furfande. (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Les alpages de Furfande.

En plein Queyras calcaire, l'alpage de Furfande, aux pentes douces et humides, contraste avec les falaises et les crêtes rocheuses et arides environnantes. La géologie permet de comprendre pourquoi un alpage frais et verdoyant est ainsi installé dans un paysage de rochers secs et dénudés. (En savoir plus)
 

Vue depuis les pentes du col de Bramousse dans la direction OUEST-NORD-OUEST sur :

- le Pic des Chalanches (2670m), sur la gauche au fond,
- le point 2711, au centre gauche, au fond,
- les crêtes des Chalanches (2719m), au centre droit au fond,
- la Crête de Croséras (dolomies), à l’extrême droite,
- les chalets de Furfande, dans les alpages, sur la gauche,
- les granges de Furfande, dans les alpages, sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007094
Les Chalets de Furfande. (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Les Chalets de Furfande.

L’alpage de Furfande, aux pentes douces et humides, contraste avec les crêtes rocheuses et arides environnantes. La géologie permet de comprendre pourquoi un alpage frais et verdoyant est ainsi installé dans un paysage de rochers secs et dénudés. En effet, une nappe de charriage a déposé du flysch au-dessus des terrains calcaires autochtones de Furfande. Le flysch, formation géologiquement étrangère au Queyras calcaire, qui, contrairement au calcaire, retient l'eau, explique la présence de ces alpages à végétation luxuriante au milieu de rochers arides. (En savoir plus)
 

Vue direction OUEST sur :

- le Testas (2579m), au centre gauche,
- l’emplacement du lac du Lauzon (2022m),
- le Pic des Chalanches (2670m), au centre droit,
- le point 2711, à droite.
Ces sommets calcaires sont formés de calcschistes et de dolomies.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007101
Les Chalets de Furfande. (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Les Chalets de Furfande.
Vue SUD-EST sur :

- la Crête de Croséras (dolomies), à l’extrême gauche,
- les Chalets de Bramousse, au centre, au second plan,
- la Pointe des Avers (3089m), au centre, au fond,
- le Péouvou (3230m), au centre droit,
- le Pic (2489m), à l’extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007095
Lac du Lauzon de Furfande (2022m). (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac du Lauzon de Furfande (2022m). (À sec dès fin juin)
Vue direction NORD-NORD-OUEST sur les crêtes des Chalanches (2719m), au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°19960705
Lac du Lauzon de Furfande (2030m) (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Lac du Lauzon de Furfande (2030m) (Avec de l'eau jusqu'à fin juin)
Vue direction NORD-EST
(Photographie à remplacer)

Photo n°202007097
Les Granges de Furfande et leur oratoire (2288m). (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Les Granges de Furfande et leur oratoire (2288m).
Vue direction NORD-EST.

Photo n°202007098
Oratoire des Granges de Furfande (2288m). (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Oratoire des Granges de Furfande (2288m).
Vue direction OUEST sur :

- le Pic des Chalanches (2670m), au centre gauche,
- le point 2711, à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007100
Lac de la Valette (2195m). (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac de la Valette (2195m). (À sec dès fin juin)
Vue direction NORD sur :

- les Crêtes de Chalanches (2719m), à gauche,
- le Pic de Béal Céveilhan (2895m), au centre,
- les Granges de Furfande, à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007099
Lac de la Valette (2195m). (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac de la Valette (2195m). (À sec dès fin juin)
Vue direction NORD sur :

- les Crêtes de Chalanches (2719m), à gauche,
- le Pic de Béal Céveilhan (2895m), au centre,
- les Granges de Furfande, à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007096
Granges de Furfande (2288m). (Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Granges de Furfande (2288m).
Vue direction NORD

Photo n°202007102
Lichens (Rhizocarpon geographicum ou Lecidea geographica) (Furfande, Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Des Lichens calcifuges (Rhizocarpon geographicum ou Lecidea geographica) de couleur vert-jaune se trouvent sur les roches des alpages de Furfande et notamment au bord du chemin. Leur nom est dû à leur aspect mosaïque qui rappelle celui des cartes géographiques. Ils sont les marqueurs de rochers siliceux … en plein Queyras calcaire. (En savoir plus).

Photo n°202007103
Lichens (Rhizocarpon geographicum ou Lecidea geographica) (Furfande, Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Des Lichens calcifuges (Rhizocarpon geographicum ou Lecidea geographica) de couleur vert-jaune se trouvent sur les roches des alpages de Furfande et notamment au bord du chemin. Leur nom est dû à leur aspect mosaïque qui rappelle celui des cartes géographiques. Ils sont les marqueurs de rochers siliceux … en plein Queyras calcaire. (En savoir plus).

 

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