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Les 2
lacs de la Mine
et
La Mine de graphite du Chardonnet
Briançonnais
Hautes-Alpes
"Grand" lac de la Mine
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"Petit" lac de la Mine
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Mine de graphite
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Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr |
Itinéraires d'accès aux lacs et à la mine ITINÉRAIRE SUR SENTIER BALISÉ JUSQU’AU COL SUD DU CHARDONNET. NON BALISÉ ENSUITE. Les 2 lacs de la Mine (2 632 m et 2 631 m) ainsi que la Mine de graphite du Chardonnet (2 643 m) se situent à l'EST du col du Lautaret (2 057 m), non loin de Monêtier-les-Bains (Briançonnais, Hautes-Alpes). (carte n°1) (carte n°2) L'accès routier peut se faire jusqu'au parking du Pont de l'Alpe (1 710 m) sur la D 1791 (carte n°3), entre le col du Lautaret (accès routier n°1) et Monêtier-les-Bains (accès routier n°2). On peut se rendre en voiture au Pont de l'Alpe depuis Briançon (accès routier n°3), Gap (accès routier n°4) ou Grenoble (accès routier n°5), par exemple. Voici les itinéraires de randonnée :
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Contexte
géologique au lacs et à la mine L'environnement des
2 lacs de la Mine (2 632 m et 2 631 m) est constitué de
schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme."
et de
grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)."
du Houiller"Houiller = Carbonifère. Ce sont ainsi
des terrains houillers qui prédominent dans ce secteur. Le Houiller"Houiller = Carbonifère. En Briançonnais, les terrains houillers occupent une épaisseur de plusieurs centaines de mètres. C'est énorme ! Une telle accumulation s’explique par un dépôt progressif de sédiments sous une profondeur d'eau constante alors que la croûte terrestre subissait un "étirement-amincissement". C'est le phénomène de subsidence"La subsidence (latin subsidere, s'enfoncer) est l'abaissement de la croûte terrestre résultant d'un étirement-amincissement de cette dernière. Elle entraîne un dépôt progressif de sédiments sous une profondeur d'eau constante." (latin subsidere, s'enfoncer). Les terrains houillers sont composés en majorité de roches tendres, très sensibles à l’érosion. Ils donnent ainsi naissance à des reliefs aux formes douces et molles, très propices à la pratique du ski, mais aussi aux glissements de terrains. (9) Il n’existe en France que trois gisements de graphite (anthracite [charbon] métamorphisé) et tous trois se situent dans le Briançonnais, qui compte en tout une cinquantaine de concessions. Mais seule la mine de graphite du Chardonnet a été exploitée. Cette mine, située 2 643 m d'altitude, sans accès routier et sans aucun réels moyens de transports, se trouve sur la commune de Monêtier-Les-Bains à proximité du Col du Chardonnet, à 20 km au NORD-OUEST de Briançon. Elle a surtout été exploitée par les habitants de la vallée de la Guisane de 1907 à 1937. (4) (8) Ce gisement fut décrit pour la première fois en 1822 par l’ingénieur des mines Gueymard, puis étudié par le géologue Elie de Beaumont en 1828. Ses véritables caractéristiques ont été établies par Feys en 1963. (1)
Le graphite naturel est l'une des formes cristallines
du
carbone. Il résulte du métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne
"l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide." Dans le graphite, les atomes de carbone s’organisent en feuillets hexagonaux empilés non compacts, nommés graphènes (Fig. 1). Chaque atome est lié de manière covalente à 3 autres atomes dans un même plan, ce qui confère à la structure une grande stabilité planaire, mais une faible cohésion entre les couches (Fig. 2). Celles-ci se délitent facilement, d'où l’usage du graphite comme mine de crayon.
Le graphite naturel se trouve dans les roches métamorphiques et magmatiques ainsi que dans certaines météorites. Dans la lithosphère"La lithosphère (du grec lithos, pierre et sphaera, sphère) désigne l'enveloppe rigide et externe de la Terre. Avec une épaisseur de 100 km, elle comprend la croûte terrestre et une partie du manteau supérieur. Elle se subdivise en plaques qui se déplacent les unes par rapport aux autres. La lithosphère, rigide, repose directement sur l'asthénosphère, solide mais ductile." terrestre, il reste stable dans les conditions de température et de pression de surface. Ce minéral présente une faible dureté (1,5 sur l'échelle de Mohs) et une densité de 2,23, nettement supérieure à celle de l’anthracite (de 1,45 à 1,75). On le désignait autrefois sous le nom de "fer carburé" ou de "plombagine". Cette dernière appellation provient de sa ressemblance avec le minerai de plomb utilisé pour l’écriture et le dessin jusqu’au XVIIᵉ siècle, avant que le graphite ne s’y substitue progressivement. À la différence de l’anthracite, le graphite noircit les doigts. Le diamant est une autre variété cristalline qui se forme dans des conditions de très grande profondeur à des pressions et des températures très élevées. Sa structure est tridimensionnelle : chaque atome de carbone est lié à 4 autres atomes de carbone dans l’espace, d’où la solidité de son réseau cristallin. Le diamant est le matériau naturel le plus dur (10 sur l'échelle de Mohs). Sa densité est de 3,517.
Au tout début du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque ou Ère secondaire." (vers -252 millions d'années), le Briançonnais devient une région où le volcanisme est très actif. Au NORD du col du Chardonnet, un appareil volcanique s’installe au niveau de la Cée Haute, au NORD-EST des lacs de la Mine. Du magma de diorites"Dérivée du radical grec « diorizô », distinguer, car formée de parties distinctes, la diorite est une roche magmatique plutonique comme le gabbro (dont elle se distingue par l'absence d'olivine) et le granite (dont elle se distingue par la quasi-absence de quartz)." (microdiorites"La microdiorite, comme la diorite, est une roche plutonique. Elle se distingue par sa texture microgrenue, avec des cristaux de taille réduite. Cette structure témoigne d'un refroidissement relativement rapide du magma à une profondeur intermédiaire qui ne permet pas le développement de cristaux macroscopiques." et granodiorites"De « grain » et de « diorite », la granodiorite, comme la diorite, est une roche plutonique. Elle se distingue par sa texture grenue qui témoigne d'un refroidissement lent du magma, à une plus grande profondeur que celle qui donne naissance à une microdiorite.") traversent alors les terrains sédimentaires"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition)." (verticalement) sous forme de dykes"De l'anglais « dike », fossé, les dykes sont des conduits, des cheminées volcaniques, maintenant figés, par lesquels les magmas sont montés vers la surface depuis les chambres magmatiques. L’érosion de ces conduits peut laisser apparaître un relief de "colonne" ou de "mur" naturel." (cheminées volcaniques). (Les dykes"De l'anglais « dike », fossé, les dykes sont des conduits, des cheminées volcaniques, maintenant figés, par lesquels les magmas sont montés vers la surface depuis les chambres magmatiques. L’érosion de ces conduits peut laisser apparaître un relief de "colonne" ou de "mur" naturel." sont en effet des conduits, maintenant figés, par lesquels les magmas sont montés vers la surface depuis les chambres magmatiques. Les dykes traversent les couches de roches du bas vers le haut.) Puis elles s'infiltrent dans les couches les moins résistantes (horizontalement) pour former des sills"De l'anglais « sill », seuil, rebord, un sill ou filon-couche est une couche de roche magmatique qui s'est infiltrée horizontalement.". (Les sills ou filons-couches sont des conduits par lesquels les magmas se sont infiltrés horizontalement en suivant une couche de roches tendres.)
Lors de ces intrusions, les
magmas entrent en contact avec le charbon en formation depuis le Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de
charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest." (entre -359 et -299 millions d'années). Sous l'effet
conjugué des pressions et des températures élevées, l’anthracite
(charbon amorphe, sans structure moléculaire ordonnée) subit un
métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne
"l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide." Dans le secteur du Chardonnet, la teneur en carbone de cette roche est de 45 à 70 %. (En comparaison, le graphite de Ceylan contient 97% de carbone). Le graphite se distingue du charbon par sa structure feuilletée et par le fait qu'il tache les doigts. (1) (8)
Cinq couches de graphite ont fait l’objet de travaux miniers au col du Chardonnet.
Pour chacune d'elles, les roches situées au-dessous de la veine (essentiellement des schistes)
constituent le « mur », tandis que celles situées au-dessus (grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz).", conglomérats"Du latin conglomerare « entasser, accumuler, réunir en masse compacte », un conglomérat est une "réunion en masse compacte" de cailloux. Il s'agit d'une roche
sédimentaire détritique cimentée, constituée de l'accumulation de
cailloux. Ces couches ont un pendage"Le
pendage (de l’ancien français « pendre », pendre, accrocher, pencher, être incliné) désigne l’angle d’inclinaison d’une structure géologique par rapport au plan horizontal." et une direction relativement réguliers. L'épaisseur des veines varie de 0,50 à 3 m.
Du haut vers le bas, se distinguent : Parmi elles, seule la couche du travers-banc"Le travers-banc est une galerie horizontale au rocher, creusée pour recouper perpendiculairement les veines de charbon." a été exploitée de manière industrielle. Les trois couches supérieures, plus métamorphisées, renferment un graphite de meilleure qualité que les deux couches inférieures où les intrusions de microdiorites"La microdiorite, comme la diorite, est une roche plutonique. Elle se distingue par sa texture microgrenue, avec des cristaux de taille réduite. Cette structure témoigne d'un refroidissement relativement rapide du magma à une profondeur intermédiaire qui ne permet pas le développement de cristaux macroscopiques." sont rares. L’exploitation s’est développée sur une longueur de 350 m. Cependant, des phénomènes de boudinages ont compliqué le travail : de grosses boules de microdiorites étaient enchâssées au sein des couches graphiteuses, contraignant les mineurs à les contourner. La présence de graphite au col du Chardonnet est attestée dès 1822. Deux ans plus tard, en 1824, débute l’exploitation minière avec des moyens très rudimentaires : pelles, paniers et brouettes. Comme dans tout le Briançonnais, les travaux agricoles mobilisant les hommes en été, l’extraction se fait surtout pendant l’hiver. Pendant la période artisanale, de 1824 à 1858, deux à neuf ouvriers travaillent sur le site avec une moyenne de trois. Il faut attendre 1901 pour que ce nombre s’élève progressivement à 23 maximum en 1917. De 1901 à 1907, sous l'impulsion de M. Chapin, toujours avec des procédés primaires et des descenderies"Une descenderie (ou fendue) est une galerie de mine inclinée qui permet de descendre aux travaux miniers." qui se remplissent d'eau chaque hiver, 150 à 200 tonnes de minerai sont extraites chaque année. À partir des années 1909, l'exploitation se modernise avec l’installation de treuils, l'utilisation de perforatrices et de pompes. La mine, située à 2 643 m d’altitude, n’est accessible qu’à pied, mais un système de câbles et de wagonnets permet d’acheminer le minerai jusqu’à la vallée de la Guisane (1 700 m). De là, le graphite est transporté par camions vers l’usine de broyage de la plombagine, située près de la gare de Briançon, dans l’actuelle zone industrielle. En hiver, les camions sont remplacés par des traîneaux tirés par des chevaux. La mine est alors dotée d'électricité et de plusieurs baraquements au niveau du col du Chardonnet (quatre, puis cinq). Toutefois, les mineurs ne disposent ni d’eau ni d’électricité dans leurs logements, alors que les machines, à quelques mètres de là, sont alimentées. Aujourd'hui, on distingue encore les poteaux électriques et, à l’entrée de la galerie principale, la roue du câble servant à descendre les wagons vers la vallée. De 1909 à 1912, la Société du Graphite Français modernise la mine par l'achat de nouvelles machines (perforatrices, pompes, treuils) et l'ouverture de travers-bancs longs de 15 à 50 m. Vingt ouvriers extraient alors 50 tonnes de graphite par mois. À partir de 1913, la Société Nouvelle du Graphite Français prend le relais et intensifie encore la production, pour la porter à 150 tonnes par mois à partir de 1917. Entre 1901 et 1917, on estime la production totale à environ 5 000 tonnes. Avec la Première Guerre mondiale, le graphite du Chardonnet devient une ressource stratégique. La production atteint son maximum en 1918 avec 2 132 tonnes avant de décliner rapidement jusqu'en 1930, puis stopper définitivement. Dès 1924, la production chute fortement. La crise économique de 1929 met un terme définitif à l’exploitation. La mine cesse toute activité le 1er mai 1930 et la société est placée en liquidation le 28 novembre 1937. Si la plus grande partie des installations de surface a été démantelée, les vestiges de cette exploitation appartiennent désormais à la commune de Monêtier-les-Bains. Un inventaire mené par le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) en 2000 a permis de sécuriser le site. Le graphite était essentiellement utilisé pour la fabrication des mines de crayon et pour les charbons des moteurs électriques.
(1) (2)
(3) (4) (8) (9)
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Contexte
écologique Localisé dans le NORD du département des Hautes-Alpes, à l'EST du Col du Lautaret et au NORD du village de Monêtier-les-Bains, le site naturel qui héberge les 2 lacs de la Mine (2 632 m et 2 631 m) et la mine de graphite du Chardonnet est situé dans la zone biogéographique intra-alpine, à la transition entre Alpes du NORD et Alpes du SUD (carte). Cet espace naturel est inclus dans les étages de végétation subalpin, alpin et nival, et culmine à 3 097 m à la pointe des Cerces. Le paysage"Un paysage est une mosaïque d’écosystèmes reliés les uns aux autres, échangeant de l’énergie, de la matière et des organismes." végétal est formée de prairies subalpines, de pelouses alpines sur calcaire ou sur substrat acide décalcifié, de formations des combes à neige à sous-arbrisseaux nains, de rocailles et de pelouses pionnières des débris rocheux ou des dalles calcaires, d'associations végétales des éboulis et milieux rocheux, de sources, de ruisselets, de zones humides, de bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." arctico-alpins, d'habitats lacustres ou de milieux post-glaciaires des vallons froids d'altitude. Les trois habitats déterminants que compte le site
sont des marécages : Onze autres habitats remarquables sont également présents : Parmi la Flore, dix-huit espèces sont
déterminantes. Par ailleurs, cet espace naturel comprend quatre espèces végétales remarquables : Parmi les Mammifères de ce site se trouvent : Parmi les
Oiseaux nicheurs de ce site se trouvent : Les reptiles sont représentés par le Lézard vivipare (Zootoca vivipara), espèce remarquable, typiquement nord eurasiatique, relique de l'époque glaciaire, en limite sud de son aire de répartition dans les Alpes, liée aux pelouses, prairies et landes humides, tourbières et bords de ruisseaux. Les poissons d'eau douce sont représentés par l'Omble chevalier (Salvelinus alpinus), espèce remarquable, sensible à la pollution, autochtone des lacs Léman et du Bourget, introduite à la fin du XIXème siècle dans certains lacs d'altitude du Haut Dauphiné, typique des lacs profonds et froids aux eaux propres bien oxygénées et aux fonds graveleux. La faune entomologique d'intérêt patrimonial est représentée par
des Lépidoptères (Papillons) : Inventaire de la faune et de la flore:
INPN
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Lac de la Mine (grand) (2632m). |
- le point 2787m de la Crête du Chardonnet, à gauche, - le point 2717m, au centre, - la Montagne des Agneaux (3664m), au centre droit au loin, - la Barre de Écrins (4102m) (neige), sur la droite, au loin. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Mine (grand) (2632m). |
- la Tête de la Colombe (3022m), à gauche au loin, - le Roc Termier (3078m), à gauche au loin, - le Grand Galibier, Sommet Ouest (3228m), à gauche au loin, - le Grand Galibier, Sommet Est (3219m), à gauche au loin. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Mine (petit) (2631m). |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Mine (petit) (2631m). |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Mine (petit) (2631m). |
- la Cée Haute (2808m), au centre gauche, - la Cée Basse (2691m), à droite (devant), - la Crête du Queyrellin, à droite (derrière). |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Lac de la Mine (grand) (2632m). |
- la Meije (3983m), au centre droit, - des grès houiller, sur l’autre rive du lac, qui forment des diaclases. |
Du grec "diaklasis", cassure, les diaclases sont des cassures de terrain ou des fissures de roches, sans déplacement relatif (comme dans le cas d'une faille). |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Les 2 lacs de la Mine (grand 2632m et petit 2631m). |
- le Pic de la Moulinière (3073m), au centre gauche au loin, - le point 2934m de la ligne de crête conduisant à la Tête de la Cassille depuis les cols du Chardonnet, au centre droit, - le Trou (graphite) à proximité de la ligne de crête. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Les 2 lacs de la Mine (grand 2632m et petit 2631m). |
- la Pointe du Demi (2814m), à gauche, - le point 2787m de la Crête du Chardonnet, à droite. |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Ancienne mine de graphite du Chardonnet (2643m). |
Ancienne mine de graphite du Chardonnet (2643m). |
Ancienne mine de graphite du Chardonnet (2643m). |
Ancienne mine de graphite du Chardonnet (2643m). |
Ancienne mine de graphite du Chardonnet (2643m). |
Trou (graphite) à proximité de la ligne de crête conduisant à la Tête de la Cassille depuis les cols du Chardonnet (2724m). |
Trou (graphite) à proximité de la ligne de crête conduisant à la Tête de la Cassille depuis les cols du Chardonnet (2724m). |
Éboulis « noir » de graphite et trou (graphite) à proximité de la ligne de crête conduisant à la Tête de la Cassille depuis les cols du Chardonnet (2724m). |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
Reste des installations de l’ancienne mine de graphite du Chardonnet (vers 2643m). |
Reste de l’installation électrique de l’ancienne mine de graphite du Chardonnet, vers le col SUD (vers 2638m). |
(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris) |
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