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Lac du Goléon (2438m)

La Grave (Hors Écrins)

Grandes Rousses

Hautes-Alpes

Latitude  45° 04' 59'' N
Longitude 6° 21' 37'' E
Altitude 2 438 m

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

SUR SENTIER NON-BALISÉ, MAIS TRÈS BIEN TRACÉ, MONTÉE RAIDE MAIS COURTE

      Le lac du Goléon (2 438 m) se situe sur la rive droite de la Haute Vallée de la Romanche, dans le massif des Grandes Rousses, au-dessus et au NORD-EST du village de La Grave (1 500 m) (Hautes-Alpes) (carte n°1).

      L'accès routier au départ de la randonnée, se fait en empruntant la petite D33 qui débute à l'EST du tunnel du Serre du Coin, entre La Grave et Villar-d'Arêne et qui mène à Ventelon. Prendre ensuite la petite D333 jusqu'à "les Hières" où on peut garer son véhicule. On peut aussi poursuivre jusqu'au Hameau de Valfroide (parking de Pré Rond [1 880 m]) (carte n°2). ATTENTION : Piste très étroite sur 2 km (croisement difficile et passage sur un pont très étroit) ! ! !

      L'accès en voiture jusqu'au parking de Pré Rond (1 880 m) peut se faire depuis La Grave (accès routier n°1), le col du Lautaret (2 058 m) (accès routier n°2), Briançon (accès routier n°3), Gap (accès routier n°4) ou Grenoble (accès routier n°5), par exemple.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site La Provence en photos - Photos des Alpes, de la Méditerranée et de la Côte d'Azur - Tourisme en Provence et en région PACA www.photos-provence.fr, Copyright ©

  N°2 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°3 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

 

  Contexte géologique du lac

      Les crêtes et les versants du haut vallon du Maurian, où est établi le lac du Goléon (2 438 m), se sont formés sur des terrains essentiellement sédimentaires"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée de sédiments (sédiments non métamorphisés, par définition)." où alternent bancs de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." et lits argileux"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." qui constituent le "flysch nummulitique ultra dauphinois des Aiguilles d'Arves". Ces roches sont les marqueurs d'un ancien océan, aujourd'hui disparu : la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais, un océan profond de plus de 3 000 m, il y a 150 millions d'années. Le flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
, composé de roches relativement tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes, a permis la genèse de reliefs sensibles à l'érosion (flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
, de l’allemand fließen, « couler »). On trouve ainsi dans ce haut vallon du Maurian de nombreuses coulées boueuses (coulées d'éléments fins), de nombreux cônes d'éboulis, des ravines torrentielles (cônes de déjection qui nappent le bas des versants) et des dépôts glaciaires. (1) (2)

      Le flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
nummulitique des Aiguilles d'Arves est constitué d'une alternance de couches de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." et d'argiles"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns.", datant du Paléogène"Du grec « palaios », ancien, et « gennân », engendrer, le Paléogène (de -66 à -23 Ma) est littéralement une « naissance ancienne ». C’est la plus ancienne période géologique du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire). Sa limite inférieure coïncide avec la collision d'une météorite avec la Terre. Sa limite supérieure correspond à une inversion du champ magnétique terrestre connue sous le nom de Chron 6Cn.2n. Paléogène est synonyme de Nummulitique." (entre -65 et -23 millions d'années [nummulitique = Paléogène"Du grec « palaios », ancien, et « gennân », engendrer, le Paléogène (de -66 à -23 Ma) est littéralement une « naissance ancienne ». C’est la plus ancienne période géologique du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire). Sa limite inférieure coïncide avec la collision d'une météorite avec la Terre. Sa limite supérieure correspond à une inversion du champ magnétique terrestre connue sous le nom de Chron 6Cn.2n. Paléogène est synonyme de Nummulitique."]). Ces bancs de grès et ces lits d'argiles sont les derniers sédiments déposés dans l'océan, juste avant la disparition de ce dernier et alors même que le plissement alpin était en cours (les grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." sont constitués de débris arrachés aux tout premiers reliefs alpins [3]).

      Le flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
, de l’allemand fließen, « couler », est un faciès"Du latin "facies", signifiant "forme, aspect", un faciès géologique comprend toutes les roches d'une certaine localité ou région qui se sont formées ou transformées dans les mêmes conditions physiques et chimiques. (D'après https://www.aquaportail.com/definition-7554-facies-geologique.html)" géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et d'argiles. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en argiles, tandis que les sables se consolident en grès.
Les argiles sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie d'argiles, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans", comme le nom du lieu décrit dans le texte.
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais. (Voir photographies ici, , encore ici et encore là.)

     À l'aval du haut vallon du Maurian, le lac du Goléon est un lac de surcreusement glaciaire"Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde que s’il avait été causé par de l’eau liquide : c'est la raison pour laquelle on parle de surcreusement.", barré par un verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage." rocheux artificiellement rehaussé (2). Au NORD, le lac est partiellement recouvert d'alluvions fluviatiles. À l'OUEST du lac et au NORD du Refuge du Goléon, on observe du flysch nummulitique supérieur riche en grès qui forme des bancs de grès "bien ordonnés" : « Les Rubans » (1). (Voir photographies ici, , et encore là.)
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

  N°3 Jacques DEBELMAS, Arnaud PÊCHER et Jean-Claude BARFÉTY (2002)
"Découverte de la géologie du Parc National des Écrins"
Éditions du BRGM

 

  Contexte écologique du lac

      Situé dans le NORD du département des Hautes-Alpes, en rive droite de la haute vallée de la Romanche, le site naturel qui héberge le lac du Goléon (2 438 m) correspond à la partie amont du vallon de Maurian et au cirque du Goléon, qui s'insèrent dans le massif des Aiguilles d'Arves-Pic des Trois Évêchés (carte). Cet espace naturel culmine à 3 514 m d'altitude.
Situé dans la zone biogéographique intra-alpine, à la transition entre Alpes du Nord et Alpes du Sud, ce site se trouve inclus dans les étages de végétation alpin et nival.
Pelouses alpines, formations d'arbrisseaux nains en espalier des combes à neige, rocailles et pelouses pionnières d'altitude sur débris, éboulis, escarpement rocheux, milieux glaciaires et péri-glaciaires, ruisselets et bas-marais arctico-alpins constituent la palette du paysage"Un paysage est une mosaïque d’écosystèmes reliés les uns aux autres, échangeant de l’énergie, de la matière et des organismes." végétal et minéral de ce lieu.

      Les quatre habitats déterminants que compte le site comprennent des milieux humides et des éboulis calcaires :
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- les bas-marais pionniers arctico-alpins à Laîche bicolore (Carex bicolor), milieux d'une très grande valeur patrimoniale, présents sur de vastes étendues sur le site alors qu'il s'agit habituellement de formations ponctuelles occupant des surfaces restreintes,
- les ceintures péri-lacustres des lacs froids et mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri),
- les éboulis calcaires fins, représentés notamment par des formations à Liondent des montagnes (Leontodon montanus).

      Cinq autres habitats remarquables sont notamment représentés et se répartissent également entre des marécages et des milieux rocheux :
- les bas-marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." acides,
- les formations végétales des rochers et falaises calcaires,
- les éboulis calcaires alpins,
- les prairies de fauche d'altitude.

      Le site comprend onze espèces végétales déterminantes.
Sept sont protégées au niveau national :
- l'Androsace des Alpes (Androsace alpina),
- l'Androsace de Suisse (Androsace helvetica),
- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
- le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
- la Laîche faux Pied-d'oiseau (Carex ornithopoda subsp. ornithopodioides), petite Cypéracée affectionnant les rocailles longuement enneigées de l'étage alpin,
- la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
- le Saxifrage fausse-mousse (Saxifraga muscoides).
Deux sont protégées en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- le Pâturin vert glauque (Poa glauca),
- le Saxifrage à deux fleurs (Saxifraga biflora).
Deux espèces n'ont pas de statut de protection :
- le Scirpe de Hudson (Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais arctico-alpins,
- la Renoncule à feuilles de Rue (Callianthemum coriandrifolium).

      En outre, cet espace naturel comprend deux espèces végétales remarquables.
Une est protégées au niveau national :
- la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), Astéracée archaïque endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes sud-occidentales, typique des éboulis calcaires à éléments fins.
L'autre espèce n'a pas de statut de protection :
- le Génépi noir (Artemisia genipi).

      Parmi les Mammifères du site, se trouvent :
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé déterminant dont les populations locales sont issues de réintroductions,
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe remarquable, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude.

      Le peuplement d'Oiseaux nicheurs est représenté par :
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses,
- la Caille des blés (Coturnix coturnix),
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), Corvidé remarquable, peu fréquent, inféodé aux alpages (où il se nourrit) situés à proximité de falaises (où il niche),
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passéridé paléo-montagnard remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés.

      Les poissons dulcicoles"Du latin dulcis, « doux », et colere « habiter », « Qui habite en eau douce », dulcicole désigne un organisme qui vit en eau douce." (d'eau douce) comprennent notamment :
- l'Omble chevalier (Salvelinus alpinus), Salmonidé remarquable, sensible à la pollution, autochtone des lacs Léman et du Bourget, introduit à la fin du XIXème siècle dans certains lacs d'altitude du Haut-Dauphiné, typique des lacs profonds et froids aux eaux propres bien oxygénées et aux fonds graveleux.

      Les insectes sont représentés par :
- le Moiré des pâturins (Erebia melampus), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable, endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." du massif alpin, rare et localisé au niveau régional,
- l'Apollon (Parnassius apollo), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable d'affinité montagnarde, protégé au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d'altitude.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°202209020
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Goléon (2438m).
Vue direction NORD sur :

- une des Aiguilles de la Saussaz (3323m), à l'extrême gauche,
- une des Aiguilles d'Arves (3514m), à gauche,
- une des Aiguilles d'Arves (3513m), sur la gauche,
- l'Aiguille d'Argentière (3237m), au centre,
- le Col du Goléon (2873m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209021
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac du Goléon (2438m).
Vue direction NORD sur :

- une des Aiguilles d'Arves (3514m), à gauche,
- une des Aiguilles d'Arves (3513m), sur la gauche,
- l'Aiguille d'Argentière (3237m), au centre,
- le Col du Goléon (2873m), sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209036
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac du Goléon (2438m).
Vue direction EST-NORD-EST sur les Rochers du Goléon avec :

- le point 2956, à gauche,
- la Pointe des Lauzettes (3053m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209022
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac du Goléon (2438m).
Vue direction OUEST-NORD-OUEST sur :

- la Roche de Casse (2772m), à gauche,
- le Refuge du Goléon (2464m), à l'extrême gauche,
- "les Rubans" (bancs de grès bien ordonnés) (flysch nummulitique supérieur [entre -65 et -23 millions d'années], riche en grès), au-dessus du lac,
- l'Aiguille du Goléon (3427m), sur la droite,
- une des Aiguilles de la Saussaz (3323m), à droite,
- une des Aiguilles d'Arves (3514m), à l'extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209026
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac du Goléon (2438m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- "les Rubans" (bancs de grès bien ordonnés) (flysch nummulitique supérieur [entre -65 et -23 millions d'années], riche en grès), au-dessus du lac,
- l'Aiguille du Goléon (3427m), à l'extrême gauche,
- une des Aiguilles de la Saussaz (3323m), sur la gauche,
- une des Aiguilles d'Arves (3514m), au centre,
- une des Aiguilles d'Arves (3513m), au centre droit,
- l'Aiguille d'Argentière (3237m), à l'extrême droite,
- une tourbière, au NORD du lac.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209023
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Goléon (2438m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- le Refuge du Goléon (2464m), à l'extrême gauche,
- "les Rubans" (bancs de grès bien ordonnés) (flysch nummulitique supérieur [entre -65 et -23 millions d'années], riche en grès), au-dessus du lac,
- l'Aiguille du Goléon (3427m), sur la gauche,
- une des Aiguilles de la Saussaz (3323m), au centre gauche,
- une des Aiguilles d'Arves (3514m), au centre droit,
- une des Aiguilles d'Arves (3513m), au centre droit,
- l'Aiguille d'Argentière (3237m), à droite,
- le Col du Goléon (2873m), à l'extrême droite,
- une tourbière, au NORD du lac.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209031
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Lac du Goléon (2438m).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur :

- le Pic des Trois Évêchés (3116m), sur la gauche,
- le Glacier du Tabuchet, au centre droit,
- la Meije (3983m), sur la droite,
- le Râteau (3809m), à droite,
- le Refuge du Goléon (2464m), au-dessus du lac.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209029
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Goléon (2438m).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur :

- le Glacier du Tabuchet, à l'extrême gauche,
- la Meije (3983m), à gauche,
- le Râteau (3809m), au centre gauche,
- le Glacier de la Girose, au centre droit,
- le Refuge du Goléon (2464m), au-dessus du lac,
- "les Rubans" (bancs de grès bien ordonnés) (flysch nummulitique supérieur [entre -65 et -23 millions d'années], riche en grès), au-dessus du lac.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209030
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Goléon (2438m).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur :

- le Glacier du Tabuchet, à l'extrême gauche,
- la Meije (3983m), à gauche,
- le Râteau (3809m), sur la gauche,
- le Glacier de la Girose, au centre,
- le Refuge du Goléon (2464m), au-dessus du lac,
- "les Rubans" (bancs de grès bien ordonnés) (flysch nummulitique supérieur [entre -65 et -23 millions d'années], riche en grès), au-dessus du lac,
- la Roche de Casse (2772m), sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209033
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Goléon (2438m).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur :

- la Meije (3983m), au centre,
- des Linaigrettes de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri) fanées, au premier plan.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209028
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Tourbière du lac du Goléon (2438m).
Vue direction SUD-SUD-OUEST sur :

- le Glacier du Tabuchet, à gauche,
- la Meije (3983m), sur la gauche,
- le Râteau (3809m), au centre,
- le Refuge du Goléon (2464m), au centre droit,
- le Glacier de la Girose, sur la droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209027
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Tourbière du lac du Goléon (2438m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- l'Aiguille du Goléon (3427m), au centre gauche,
- une des Aiguilles de la Saussaz (3323m), au centre,
- une des Aiguilles d'Arves (3514m), sur la droite,
- une des Aiguilles d'Arves (3513m), à droite,
- l'Aiguille d'Argentière (3237m), à l'extrême droite,
- une tourbière, au NORD du lac.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209024
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Refuge du Goléon (2464m), dans des bancs de grès (bien ordonnés) "les Rubans" (flysch nummulitique supérieur [entre -65 et -23 millions d'années], riche en grès).
Vue sur :

- le Refuge du Goléon (2464m), à gauche,
- "les Rubans", au-dessus du lac,
- l'Aiguille du Goléon (3427m), au centre droit,
- une des Aiguilles de la Saussaz (3323m), à gauche.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209025
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Refuge du Goléon (2464m), dans des bancs de grès (bien ordonnés) "les Rubans" (flysch nummulitique supérieur [entre -65 et -23 millions d'années], riche en grès).

      Le flysch est le marqueur d'un océan ancien, aujourd'hui disparu : la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais, un océan profond de plus de 3 000 m, il y a 150 millions d'années. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et d'argiles. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en argiles, tandis que les sables se consolident en grès.
Les argiles sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie d'argiles, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans", comme le nom du lieu décrit dans le texte.
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais.
(En savoir plus)

Photo n°202209034
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
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Bancs de grès (bien ordonnés) "les Rubans" (flysch nummulitique supérieur [entre -65 et -23 millions d'années], riche en grès).

      Le flysch est le marqueur d'un océan ancien, aujourd'hui disparu : la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais, un océan profond de plus de 3 000 m, il y a 150 millions d'années. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et d'argiles. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en argiles, tandis que les sables se consolident en grès.
Les argiles sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie d'argiles, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans", comme le nom du lieu décrit dans le texte.
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais.
(En savoir plus)

Photo n°202209035
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Flysch nummulitique supérieur [entre -65 et -23 millions d'années], riche en grès), sur les pentes des Rochers du Goléon.

      Le flysch est le marqueur d'un océan ancien, aujourd'hui disparu : la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais, un océan profond de plus de 3 000 m, il y a 150 millions d'années. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et d'argiles. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en argiles, tandis que les sables se consolident en grès.
Les argiles sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie d'argiles, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans", comme le nom du lieu décrit dans le texte.
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais.
(En savoir plus)

Photo n°202209032
Lac du Goléon (2438m) (La Grave, Grandes Rousses, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Flysch nummulitique des Aiguilles d'Arves sur les pentes des Rochers du Goléon.

      Le flysch est le marqueur d'un océan ancien, aujourd'hui disparu : la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais, un océan profond de plus de 3 000 m, il y a 150 millions d'années. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et d'argiles. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en argiles, tandis que les sables se consolident en grès.
Les argiles sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie d'argiles, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans", comme le nom du lieu décrit dans le texte.
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais.
(En savoir plus)

 

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