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Lac du Lauzon (2008m)

Valgaudemar

Les Écrins

Hautes-Alpes

 

Latitude  44° 50' 41'' N
Longitude 6° 16' 26'' E
Altitude 2 008 m

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



 

Itinéraires d'accès au lac

RANDONNÉE FAMILIALE SUR SENTIER BALISÉ

      Le lac du Lauzon (2 008 m) se situe au-dessus du refuge-hôtel de Gioberney (carte n°1), à une dizaine de kilomètres de la Chapelle en Valgaudemar (Écrins, Hautes-Alpes) (carte n°2).

      L'accès en voiture jusqu'à Gioberney se fait depuis La Chapelle en Valgaudemar (accès routier n°1), depuis Gap (accès routier n°2) ou depuis Grenoble (accès routier n°3), par exemple.

      Depuis le refuge-hôtel de Gioberney (1 642 m), le lac du Lauzon (2 008 m) est atteint en moins d'une heure de marche, sur un bon sentier.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

 

 

Contexte géologique du lac

      Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). (En savoir plus)

      Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux"Du grec krústallos « glace », et du latin crystallus « eau congelée, glace », un cristal est un solide possédant une structure organisée grâce à un motif répétitif (par opposition à amorphe = non cristallisé)." (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux"Un minéral est un cristal possédant une formule chimique déterminée et une structure organisée grâce à un motif répétitif." qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines : (En savoir plus)
- soit elles proviennent de la croûte"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre." et ont ainsi subi un métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup»,‎ février 2010."
(cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des ROCHES MÉTAMORPHIQUES;
- soit elles proviennent du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre.", d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)."; ce sont des ROCHES PLUTONIQUES"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues." ou INTRUSIVES (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des ROCHES VOLCANIQUES"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

      La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma) (anciennement nommé "Ère Secondaire") est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures"." (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », et « d’animal », « être vivant », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « êtres vivants récents », par opposition l'Ère Paléozoïque, « Ère des êtres vivants anciens » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Ères Tertiaire et Quaternaire." (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition). (En savoir plus)
 

      Ainsi le massif des Écrins - Pelvoux (4 102 m) fait partie des principaux massifs cristallins"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !).

Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition)."
des Alpes externes, au même titre que le Mercantour, la Chaîne de Belledonne ou le Mont Blanc. C’est aussi le plus grand et le seul à présenter une forme circulaire. Son "socle cristallin"Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
" comporte plusieurs types de roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup»,‎ février 2010."
, une seule sorte de roche intrusive ou plutonique"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." (granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche).") et quelques roches volcaniques"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives.". Les roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup»,‎ février 2010."
, qui constituent la majeure partie du "socle cristallin", se sont formées par recristallisation lors de l’apparition de montagnes au Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire) (Hercynien"Hercynien (du latin Hercynia silva, forêt hercynienne, qui s'étendait sur l'Allemagne centrale) désigne les reliefs formés en Europe occidentale durant la période géologique d'orogenèse de même nom. Pendant cette période, qui s'est étalée du Dévonien (-400 millions d'années) au Permien (-245 millions d'années), trois masses continentales se sont rapprochées, puis chevauchées pour former le supercontinent Pangée. Cette collision continentale est à l'origine de la surrection de plusieurs massifs européens nommés chaîne hercynienne ou chaîne varisque."). Les plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." se sont eux aussi formés durant l'orogénèse"L'orogénèse (grec oros, « montagne » et genesis, « naissance ») désigne l'ensemble des processus géodynamiques par lesquels se constituent les chaînes de montagnes." hercynienne. L'ensemble du socle a été soulevé lors de la surrection des Alpes, il y a 40 millions d’années. Le massif des Écrins héberge également des terrains sédimentaires"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition).". (En savoir plus)
(Carte géologique du massif des Écrins - Pelvoux par le Pr GIDON)
 

      Le vallon cristallin du Gioberney a été creusé à l’époque de la dernière glaciation du Quaternaire"Depuis 2009, le Quaternaire (entre -2,59 Ma et maintenant) n’est plus une Ère : il est devenu une période du Cénozoïque. Cette période se caractérise par des glaciations et l'extension du genre Homo en Eurasie." (Würm"Cette glaciation, nommée Würm pour la partie alpine, débute voici 70 000 ans et s’achève il y a 20 000 ans. (Au moins aux alentours du 45ème parallèle).") où un gigantesque glacier s’étendait dans la vallée du Valgaudemar, jusqu’au Champsaur. Non satisfait de drainer le fond de ce vallon, ce fleuve de glace débordait au-dessus d’un épaulement où il a façonné un replat par rabotage. C’est sur ce balcon que le glacier a creusé l’ombilic"L'ombilic pour la zone déprimée, surcreusée, située en amont du verrou glaciaire. Après le retrait du glacier, cette dépression est généralement occupée par un lac." dans lequel se trouve le lac du Lauzon (2 008 m), parmi les roches moutonnées"Affleurements rocheux en forme de bosses qui portent les traces de leur modelage par le passage d'un glacier, comme les stries d'abrasion." qui caractérisent le passage d’un glacier. Les roches aux alentours du lac sont essentiellement des gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." migmatitiques"Les gneiss migmatitiques, ou migmatites se distinguent car ils portent les traces d'un début de fusion de leurs constituants : présence d'îlots d'aspect granitique.
Cette fusion partielle (phénomène dit de l'anatexie) se produit dans les conditions de pressions et de températures (> 600°C) qui règnent au-delà de 15 kilomètres de profondeur."
ou migmatites"Les gneiss migmatitiques, ou migmatites se distinguent car ils portent les traces d'un début de fusion de leurs constituants : présence d'îlots d'aspect granitique.
Cette fusion partielle (phénomène dit de l'anatexie) se produit dans les conditions de pressions et de températures (> 600°C) qui règnent au-delà de 15 kilomètres de profondeur."
du socle cristallin"Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
. Ces gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." sont remarquables par leur aspect plissoté, qui témoigne ainsi de la grande ductilité des matériaux rocheux lors de leur formation (2). (1)

      Ainsi le lac du Lauzon (2 008 m) est typiquement un lac de surcreusement glaciaire"Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde que s’il avait été causé par de l’eau liquide : c'est la raison pour laquelle on parle de surcreusement.", barré par un verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage." rocheux. (Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde [on parle de surcreusement] que s’il avait été causé par de l’eau liquide). Lorsqu’un verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage.", constitué par des roches plus dures, plus résistantes à l’abrasion, tend à bloquer l’écoulement d’un glacier, la glace qui continue à s’accumuler en amont, creuse, affouille"Du latin «fodiculare», fouir, creuser, affouiller signifie attaquer en creusant et comme en fouillant le sol ou la base d'une roche, en parlant de l'action de l'eau et/ou de la glace.", érode dans les roches les plus tendres. Les débris rocheux dus à l’érosion sont évacués en remontant la pente dans le sens de l’écoulement du glacier. Une dépression se forme dans la zone SUR-creusée : on la nomme OMBILIC GLACIAIRE"L'ombilic pour la zone déprimée, surcreusée, située en amont du verrou glaciaire. Après le retrait du glacier, cette dépression est généralement occupée par un lac.". Le barrage naturel, qui est à l’origine de la formation de cet ombilic, porte quant à lui le nom de VERROU GLACIAIRE"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage.". Lorsque le glacier fond, un lac occupe l’ombilic avant d’être comblé par des alluvions.
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 Jacques DEBELMAS, Arnaud PÊCHER et Jean-Claude BARFÉTY (2002)
"Découverte de la géologie du Parc National des Écrins"; Éditions du BRGM

  N°3 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°4 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Situé dans le Parc National des Écrins et dans la partie centre-nord du département des Hautes-Alpes, le site naturel qui héberge le lac du Lauzon (2 008 m) se trouve dans la zone biogéographique des Alpes intermédiaires dauphinoises où les influences atlantiques se font encore nettement sentir (carte).

      Le paysage"Un paysage est une mosaïque d’écosystèmes reliés les uns aux autres, échangeant de l’énergie, de la matière et des organismes." végétal et minéral de cet espace naturel associe une mosaïque complexe formée par :
- des prairies subalpines à Fétuque paniculée (Festuca paniculata),
- des pelouses alpines à Laîche toujours verte (Carex sempervirens), Nard raide (Nardus stricta) et Fétuque violette (Festuca violacea),
- des formations de combe à neige à saules nains (Salix herbacea, Salix reticulata, Salix retusa),
- des landes subalpines d'Éricacées,
- des landines froides d'altitude,
- des rocailles avec formations pionnières,
- des végétations des éboulis siliceux,
- des végétations des escarpements rocheux,
- des milieux humides comprenant des lacs, des mares, des sources, des ruisselets et des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." d'altitude.

      Le site comprend deux habitats déterminants :
- les bas-marais cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- les ceintures péri-lacustres des lacs froids et mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri).

      Il possède aussi des habitats remarquables, parmi lesquels figurent :
- de grandes hêtraies"Forêt de Hêtres." neutrophiles, sur les parties basses,
- de grandes et nombreuses hêtraies acidiphiles, sur les parties basses,
- des mélézins"Forêt de Mélèzes." ou forêts de Mélèze (Larix decidua), plus haut en altitude. Ces mêmes Mélèzes (Larix decidua) colonisent également des escarpements plus inaccessibles, souvent en association avec le Pin cembro ou Arolle (Pinus cembra) plus disséminé.

      Les autres habitats remarquables comprennent :
- des éboulis siliceux alpins,
- des formations végétales des rochers et falaises siliceux,
- des pelouses rupicoles"Du latin rupes, rocher, et colere, habiter : « Qui vit sur les rochers »)." en gradins à Fétuque bigarrée (Festuca acuminata),
- des pelouses à Fétuque de Haller (Festuca Halleri),
- des formations prairiales des combes humides et fraîches (localement).

      Ce site comprend dix espèces végétales déterminantes.
Trois sont protégées au niveau national :
- la Primevère du Piémont (Primula pedemontana),
- l'Androsace de Vandelli (Androsace vandellii),
- le Dracocéphale de ruysch (Dracocephalum ruyschiana).
Deux autres sont protégées en Provence-Alpes-Côte-d'Azur :
- le Potamot des Alpes (Potamogeton alpinus),
- la Tozzie des Alpes (Tozzia alpina).
Cinq sont sans statut particulier :
- l'Ail victoriale (Allium victorialis),
- le Streptope à feuilles embrassantes (Streptopus amplexifolius),
- la Violette de Thomas (Viola thomasiana),
- le Scirpe de Hudson (Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." arctico-alpins,
- la Potentille inclinée (Potentilla inclinata).

      Il abrite également deux espèces végétales remarquables :
Une est protégée au niveau national :
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
Une est protégée en Provence-Alpes-Côte-d'Azur :
- le Saule pubescent (Salix laggeri), arbuste endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes qui pousse dans les alluvions humides et sur les berges de torrents.

      Parmi les Mammifères de cet espace naturel, se trouvent :
- le Loup (Canis lupus),
- le Lynx boréal (Lynx lynx), Carnivore forestier déterminant aujourd'hui en expansion,
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé déterminant, dont les populations locales sont issues de réintroductions,
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe remarquable en régression, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude,
- la Sérotine de Nilsson (Eptesicus nilssonii), espèce déterminante de Chauve-souris,
- la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), Chauve-souris remarquable, forestière et relativement fréquente,
- le Vespère de Savi (Hypsugo savii), Chauve-souris remarquable rupicole et montagnarde d'affinité méridionale, qui exploite les milieux forestiers surtout riverains de l'eau pour la chasse et les milieux rocheux (falaises) pour les gîtes.

      Parmi les Oiseaux nicheurs, on dénombre :
- le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), espèce déterminante,
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- l'Autour des palombes (Accipiter gentilis),
- le Circaète Jean le blanc (Circaetus gallicus),
- le Faucon hobereau (Falco subbuteo),
- la Bondrée apivore (Pernis apivorus),
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses, semble-t-il en régression,
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable menacée et en régression, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- la Niverolle des Alpes (Montifringilla nivalis), Passéridé très bien adaptée aux rudes conditions hivernales,
- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), oiseau rupestre par excellence,
- le Torcol fourmilier (Jynx torquilla),
- le Cincle plongeur (Cinclus cinclus),
- le Monticole de roche (Monticola saxatilis),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages (où il se nourrit) situés à proximité de falaises (où il niche),
- le Pic noir (Dryocopus martius),
- le Pic épeichette (Dendrocopos minor),
- le Tarin des aulnes (Carduelis spinus), nicheur rare et remarquable, lié aux forêts de conifères,
- le Sizerin flammé (Carduelis flammea),
- le Venturon montagnard (Carduelis citrinella),
- le Gobe mouche gris (Muscicapa striata),
- la Pie grièche écorcheur (Lanius collurio),
- le Bruant fou (Emberiza cia),
- le Bruant ortolan (Emberiza hortulana).

      Les insectes d'intérêt patrimonial sont représentés par :
- le Semi-apollon (Parnassius mnemosyne), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) déterminant et protégé au niveau européen, d'affinité montagnarde et lié à la présence de Corydales, qui fréquente les pelouses et les lisières forestières, surtout entre 1 000 et 2 000 mètres d'altitude,
- l'Apollon (Parnassius apollo), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable d'affinité montagnarde, protégé au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et à Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d'altitude,
- le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable et protégé en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux-aïzoon (Saxifraga aizoides),
- le Moiré aveugle (Erebia pharte), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) alpin déterminant lié aux prairies subalpines humides et aux pelouses entre 1 500 et 2 000 m et sensible au surpâturage,
- l'Hespérie du pas-d'âne (Pyrgus cacaliae), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable, dont la répartition est limitée aux Alpes avec deux isolats"L'isolat désigne une espèce complètement isolée, au sein de laquelle n'existe aucun échange génétique avec le reste du monde, et qui se trouve être ainsi menacée par son confinement." en Bulgarie et Roumanie, lié à des Potentilles dans les pelouses subalpines, surtout en bordure de zones humides,
- l'Échiquier (Carterocephalus palaemon), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable vivant en lisières et clairières humides et dont les stations sont limitées et fragmentées,
- l'Azuré du Serpolet (Maculinea arion), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable et protégé au niveau européen, inféodé aux bois clairs et ensoleillés, pelouses et friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour sa chenille) et de sa principale Fourmi hôte, Myrmica sabuleti (pour sa larve), jusqu'à 2400 m d'altitude,
- l'Azuré de la croisette (Maculinea alcon rebeli), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable et protégé en France, lié aux pelouses et prairies des étages montagnards et subalpins où croît sa plante hôte (Gentiane croisette [Gentiana cruciata] pour sa chenille) et vit sa Fourmi hôte (surtout Myrmica schencki [pour sa larve]),
- la Piéride de la roquette (Euchloe simplonia), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable à aire disjointe des Alpes occidentales, Pyrénées et monts Cantabriques, inféodé aux pelouses subalpines où croissent ses plantes hôtes des Brassicacées,
- le Leste des bois (Lestes dryas), Odonate Zygoptère (demoiselles) remarquable, en limite d'aire méridionale dans les Alpes du sud, localisé et inféodé aux pièces d'eau temporaires,
- la Decticelle des bruyères (Metrioptera brachyptera), Sauterelle d'Europe occidentale remarquable, rare et en limite d'aire dans les Alpes du sud, inféodée localement aux prairies subalpines humides.

Parmi les Arachnides, une Aranéide (Araignée) est déterminante :
Pardosa saturatior, Araignée qu'on trouve jusqu'en limite des glaciers.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°201608014
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction EST sur :

- les Pics de Says (3422m), à gauche,
- le Mont Gioberney (3352m), au centre gauche,
- les Bans (3669m), au centre droit,
- le Pic des Aupillous (3505m), sur la droite,
- le Pic Jocelme (3458m), à l'extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608009
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction NORD-NORD-EST sur :

- le Pic Central (3312m), à gauche,
- les Pics de Says (3422m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608005
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- les Rouies (3589m), à gauche,
- le Pic Central (3312m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608006
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- les Rouies (3589m), au centre.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608013
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
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Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction SUD-EST sur :

- le Sirac (3441m), au centre.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608008
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction SUD-EST sur :

- le Pic des Aupillous (3505m), à l'extrême gauche,
- le Pic Jocelme (3458m), sur la gauche,
- le Sirac (3441m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608012
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction SUD-EST sur :

- le Pic Jocelme (3458m), à gauche,
- le Sirac (3441m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608011
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction SUD-SUD-EST sur :

- le Sirac (3441m), au centre et au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608010
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
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Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction SUD sur :

- le Sirac (3441m), au centre et au loin.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608007
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
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Lac du Lauzon (2008m).
Vue direction SUD sur :

- le Sirac (3441m), à gauche.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608004
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
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Cascade 100 m au SUD du lac du Lauzon (2008m)

Photo n°201608002
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Exemple d'un lac comblé - Les Prés - 450 m au SUD du lac du Lauzon (2008m).
Vue direction NORD sur :

- les Rouies (3589m), à gauche,
- le Pic Central (3312m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608003
Lac du Lauzon (2008m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Serge SOYEZ
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Exemple d'un lac comblé - Les Prés - 450 m au SUD du lac du Lauzon (2008m).
Vue direction NORD-OUEST sur :

- les Rouies (3589m), au centre.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201608001
Refuge-hôtel de Gioberney (1642m) (Valgaudemar, Écrins, Hautes-Alpes)
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Au-dessus du Refuge-hôtel de Gioberney (1642m).
Vue direction NORD-NORD-EST sur :

- le Refuge-hôtel de Gioberney (1642m), en bas et au centre,
- les Pics du Says (3422m), au centre et au loin,
- le Mont Gioberney (3352m), à l'extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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