Retour au sommaire Localisation Itinéraires Géologie Écologie Photographies
Partagez sur Twitter Partagez sur Facebook Partagez par email

 

Lac de l'Eychauda (2514m)

Pelvoux

Les Écrins

Hautes-Alpes

 

Latitude  44° 55' 54'' N
Longitude 6° 28' 40'' E
Altitude 2 514 m

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



Pour accéder au point de départ de cette randonnée, il faut prendre la route s’élevant vers le hameau de Chambran, peu après la sortie de Vallouise.
 

Itinéraires d'accès au lac

RANDONNÉE FAMILIALE SUR SENTIER BALISÉ JUSQU'AU LAC (DANGEREUX APRÈS LE LAC)

      Le lac de l'Eychauda (2 514 m) se situe au-dessus et au NORD du hameau de Chambran (1 719 m) (commune de Pelvoux), qui est lui-même à une dizaine de kilomètres de Vallouise (1 106 m) (Écrins, Hautes-Alpes) (carte).

      L'accès routier peut se faire jusqu'au parking du hameau de Chambran (1 719 m) depuis Vallouise (accès routier n°1), Guillestre (accès routier n°2), Briançon (accès routier n°3) ou Gap (accès routier n°4), par exemple.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

 

  Contexte géologique du lac

      Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). (En savoir plus)

      Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux"Du grec krústallos « glace », et du latin crystallus « eau congelée, glace », un cristal est un solide possédant une structure organisée grâce à un motif répétitif (par opposition à amorphe = non cristallisé)." (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux"Un minéral est un cristal possédant une formule chimique déterminée et une structure organisée grâce à un motif répétitif." qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines : (En savoir plus)
- soit elles proviennent de la croûte"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre." et ont ainsi subi un métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup»,‎ février 2010."
(cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des ROCHES MÉTAMORPHIQUES;
- soit elles proviennent du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre.", d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)."; ce sont des ROCHES PLUTONIQUES"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues." ou INTRUSIVES (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des ROCHES VOLCANIQUES"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

      La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma) (anciennement nommé "Ère Secondaire") est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures"." (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », et « d’animal », « être vivant », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « êtres vivants récents », par opposition l'Ère Paléozoïque, « Ère des êtres vivants anciens » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Ères Tertiaire et Quaternaire." (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition). (En savoir plus)
 

      Ainsi le massif des Écrins - Pelvoux (4 102 m) fait partie des principaux massifs cristallins"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !).

Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition)."
des Alpes externes, au même titre que le Mercantour, la Chaîne de Belledonne ou le Mont Blanc. C’est aussi le plus grand et le seul à présenter une forme circulaire. Son "socle cristallin"Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
" comporte plusieurs types de roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup»,‎ février 2010."
, une seule sorte de roche intrusive ou plutonique"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." (granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche).") et quelques roches volcaniques"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives.". Les roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup»,‎ février 2010."
, qui constituent la majeure partie du "socle cristallin", se sont formées par recristallisation lors de l’apparition de montagnes au Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire) (Hercynien"Hercynien (du latin Hercynia silva, forêt hercynienne, qui s'étendait sur l'Allemagne centrale) désigne les reliefs formés en Europe occidentale durant la période géologique d'orogenèse de même nom. Pendant cette période, qui s'est étalée du Dévonien (-400 millions d'années) au Permien (-245 millions d'années), trois masses continentales se sont rapprochées, puis chevauchées pour former le supercontinent Pangée. Cette collision continentale est à l'origine de la surrection de plusieurs massifs européens nommés chaîne hercynienne ou chaîne varisque."). Les plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." se sont eux aussi formés durant l'orogénèse"L'orogénèse (grec oros, « montagne » et genesis, « naissance ») désigne l'ensemble des processus géodynamiques par lesquels se constituent les chaînes de montagnes." hercynienne. L'ensemble du socle a été soulevé lors de la surrection des Alpes, il y a 40 millions d’années. Le massif des Écrins héberge également des terrains sédimentaires"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition).". (En savoir plus)
(Carte géologique du massif des Écrins - Pelvoux par le Pr GIDON)
 

      Le lac de l'Eychauda (2 514 m) est typiquement un lac de surcreusement glaciaire"Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde que s’il avait été causé par de l’eau liquide : c'est la raison pour laquelle on parle de surcreusement.", barré par un verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage." rocheux. (Le creusement érosif dû à la glace laisse une cavité plus profonde [on parle de surcreusement] que s’il avait été causé par de l’eau liquide). Lorsqu’un verrou"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage.", constitué par des roches plus dures, plus résistantes à l’abrasion, tend à bloquer l’écoulement d’un glacier, la glace qui continue à s’accumuler en amont, creuse, affouille"Du latin «fodiculare», fouir, creuser, affouiller signifie attaquer en creusant et comme en fouillant le sol ou la base d'une roche, en parlant de l'action de l'eau et/ou de la glace.", érode dans les roches les plus tendres. Les débris rocheux dus à l’érosion sont évacués en remontant la pente dans le sens de l’écoulement du glacier. Une dépression se forme dans la zone SUR-creusée : on la nomme OMBILIC GLACIAIRE"L'ombilic pour la zone déprimée, surcreusée, située en amont du verrou glaciaire. Après le retrait du glacier, cette dépression est généralement occupée par un lac.". Le barrage naturel, qui est à l’origine de la formation de cet ombilic, porte quant à lui le nom de VERROU GLACIAIRE"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage.". Lorsque le glacier fond, un lac occupe l’ombilic avant d’être comblé par des alluvions.

      Le lac de l'Eychauda, logé dans un ombilic glaciaire"L'ombilic pour la zone déprimée, surcreusée, située en amont du verrou glaciaire. Après le retrait du glacier, cette dépression est généralement occupée par un lac.", se trouve dans un cirque formé par les sommets suivants : la Crête des Grangettes (3 310 m), le Roc de Montagnolle (2 828 m), le Rocher de l'Yret (2 830 m) et la Crête de l’Yret (2 65 1m). Coste du Laou forme le verrou glaciaire"Un verrou est un ressaut qui marque l'endroit où le glacier a moins profondément affouillé qu'à l'aval et à l'amont. Souvent constitué de roches plus dures, il forme ainsi un point haut où la vallée est plus étroite : c'est un barrage." (granitique) de ce lac. L’ombilic"L'ombilic pour la zone déprimée, surcreusée, situé en amont du verrou glaciaire. Après le retrait du glacier, cette dépression est généralement occupée par un lac." et les parois du cirque sont formés de roches cristallines"Les roches cristallines qui constituent les massifs cristallins, sont formées d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Ces roches ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart de ces roches, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
(dures [granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche).", gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion."]) avec une intercalation de roches sédimentaires"Les roches sédimentaires proviennent de l'accumulation de sédiments qui se déposent le plus souvent en couches ou lits superposés, appelés strates." (tendres [calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." marbreux"Du latin «marmors», marbre, le marbre est formé de sédiments calcaires, relativement purs et homogènes, recristallisés par métamorphisme. Le marbre jurassique (marbre blond) a été formé à partir des sédiments calcaires océaniques qui se sont déposés au Jurassique et qui ont été métamorphisés bien plus tard au Tertiaire.", quartzites"La plupart du temps, il s'agit d'un grès (roche sédimentaire) ayant subi un métamorphisme. Ces grains sont cimentés par recristallisation de la silice (quartz).", schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." noirs]). Le lac est dominé au SUD par une paroi granitique, surmontée de gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion.", et au NORD par la crête des Grangettes qui présente une structure complexe : lame de gneiss chevauchant des terrains du Jurassique"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque ou Ère Secondaire qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
(-205 à -140 millions d’années) : marnes"La marne est une roche sédimentaire, mélange de calcite (CaCO3) et d'argile dans des proportions à peu près équivalentes." noires et grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz).". Le glacier de Séguret-Foran a probablement affouillé les roches les plus tendres au niveau de l’ombilic. De plus, le lac se trouve sur une faille verticale orientée NORD-SUD. La disposition particulière des roches sédimentaires (tendres) et la présence de cette faille verticale ont déterminé la position de l’ombilic. (1) (3)

      Le lac de l'Eychauda ne possède pas d’émissaire. Ses eaux s’évacuent en profondeur et ressortent au pied du verrou glaciaire de Coste du Laou, dans le vallon de Chambran, 500 m plus bas. La faille verticale est sans doute responsable de ce phénomène.

      La superficie du lac de l'Eychauda atteignait 15 ha en 2014 (4).
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 Jacques DEBELMAS, Arnaud PÊCHER et Jean-Claude BARFÉTY (2002)
"Découverte de la géologie du Parc National des Écrins";
Éditions du BRGM

  N°4 GARDENT Marie (2014)
« Inventaire et retrait des glaciers dans les Alpes françaises depuis la fin du Petit Âge Glaciaire »
;
Thèse de doctorat de l'Université de Grenoble (Université Grenoble Alpes), Spécialité Géographie
<NNT :2014GRENA008> <tel-01062226> p. 308.

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Situé au NORD du département des Hautes-Alpes, à l'intérieur et en bordure EST du Parc National des Écrins et au SUD-EST du village de Monêtier-les-Bains, le site qui héberge le lac de l'Eychauda (2 514 m) se trouve compris dans les étages de végétation subalpin, alpin et nival (carte). Cet espace naturel possède une grande diversité de formations végétales. Elle est due à la présence de substrats variés (granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche).", gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou métamorphiques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées, plutons de granite). Les paragneiss proviennent d’un métasédiment et les orthogneiss, d’un métagranite. Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion.", calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." marbres"Du latin «marmors», marbre, le marbre est formé de sédiments calcaires, relativement purs et homogènes, recristallisés par métamorphisme. Le marbre jurassique (marbre blond) a été formé à partir des sédiments calcaires océaniques qui se sont déposés au Jurassique et qui ont été métamorphisés bien plus tard au Tertiaire.", quartzites"La plupart du temps, il s'agit d'un grès (roche sédimentaire) ayant subi un métamorphisme. Ces grains sont cimentés par recristallisation de la silice (quartz).", schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." noirs...) et aussi à la présence de plusieurs microclimats induits par la topographie de ce secteur géographique contrasté. (Les microclimats se superposent aux conditions météorologiques générales, et les déforment d'autant plus que les contrastes de terrains sont accusés.)

      Un habitat déterminant est présent sur le site :
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida).

      Le site comporte neuf habitats remarquables :
- des landes à Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum),
- des landes à Airelles (Vaccinium myrtillus, Vaccinium uliginosum, Vaccinium vitisidaea),
- des landes xérophiles d'adret à Genévrier nain (Juniperus nana),
- des fourrés d'Aulne vert (Alnus alnobetula),
- des saulaies arctico-alpines des pentes rocheuses froides et humides à Saule soyeux (Salix glaucosericea),
- des mélézins"Forêt de Mélèzes." (Larix decidua), dont l'extension se limite au bas des versants.
Aux altitudes les plus élevées, la couverture végétale est essentiellement constituée de :
- pelouses silicicoles"Se dit d'une plante qui aime les sols siliceux, riches en silice, acides et qui n'aime pas les sols calcaires, riches en calcium, alcalin. On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou calcifuge.", avec en particulier sur les expositions chaudes des pelouses en gradins des vires rocheuses à Fétuque bigarrée (Festuca acuminata),
- des pelouses à Nard raide (Nardus stricta),
- des pelouses à Fétuque de Haller (Festuca Halleri).

      Parmi les autres habitats à mentionner, figurent :
- les bas-marais acides à Laîche brune (Carex fusca),
- les éboulis siliceux alpins,
- la végétation des rochers et falaises siliceux,
- la végétation pionnière des alluvions torrentielles d'altitude, localisée en bordure de quelques torrents.

      Cet espace naturel comprend onze espèces végétales déterminantes.
Quatre sont protégées au niveau national :
- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
- le Trèfle des rochers (Trifolium saxatile), plante endémique de l'OUEST des Alpes, inscrite au Livre Rouge National et désignée à l'annexe 2 de la Directive Habitats, qui croît dans les alluvions torrentielles remaniées et les moraines"Emprunté au savoyard morêna, «renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre», une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)." actives,
- le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
- la Potentille du Dauphiné (Potentilla delphinensis).
Deux sont protégées en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- le Dactylorhize couleur de sang (Dactylorhiza incarnata subsp. cruenta),
- la Potentille blanche (Potentilla prostrata subsp. floccosa).
Six espèces n'ont pas de statut de protection :
- l'Ail victoriale (Allium victorialis),
- le Cynoglosse de Dioscoride (Cynoglossum dioscoridis),
- la Violette de Thomas (Viola thomasiana),
- la Calamagrostide velue (Calamagrostis villosa), Graminée associée aux mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." et aux forêts subalpines de conifères en situations fraîches, sur substrats acides,
- le Pied-d'alouette douteux (Delphinium dubium), spectaculaire Renonculacée des mégaphorbiaies subalpines, des aulnaies vertes et des prairies fraiches,
- la Potentille inclinée (Potentilla inclinata).

      En outre, le site comprend cinq espèces végétales remarquables.
Deux sont protégées au niveau national :
- la Gagée jaune (Gagea lutea),
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
Une est protégée en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- le Saule pubescent (Salix laggeri), arbuste endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes qui pousse dans les alluvions humides et sur les berges de torrents.
Deux espèces n'ont pas de statut de protection :
- le Génépi laineux (Artemisia eriantha),
- le Génépi noir (Artemisia genipi).

      Parmi les Mammifères de ce site, se trouvent :
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé déterminant, dont les populations locales sont issues de réintroductions,
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe remarquable, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude,
- la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), Chauve-souris remarquable, forestière et relativement fréquente.

      Parmi les Oiseaux nicheurs, on dénombre :
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses,
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable menacée, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- le Cincle plongeur (Cinclus cinclus),
- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), Passériforme paléo-montagnard remarquable et relativement rare, recherchant les gorges et escarpements rocheux,
- la Pie grièche écorcheur (Lanius collurio),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax),
- le Monticole de roche (Monticola saxatilis),
- le Pic noir (Dryocopus martius),
- le Tarin des aulnes (Carduelis spinus), nicheur occasionnel dans le massif,
- le Venturon montagnard (Carduelis citrinella),
- le Sizerin flammé (Carduelis flammea), nicheur localisé des forêts d'altitude,
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passeridé paléo-montagnard remarquable, typique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Bruant fou (Emberiza cia),
- le Bruant ortolan (Emberiza hortulana).

      Certains Oiseaux ne se rencontre qu'occasionnellement sur ce site où ils ne sont pas nicheurs :
- le Milan royal (Milvus milvus),
- le Gypaète barbu (Gyapeus barbatus),
- le Vautour fauve (Gyps fulvus).

      Les poissons dulcicoles"Du latin dulcis, « doux », et colere « habiter », « Qui habite en eau douce », dulcicole désigne un organisme qui vit en eau douce." (d'eau douce) comprennent notamment l'Omble chevalier (Salvelinus alpinus), Salmonidé remarquable, sensible à la pollution, autochtone des lacs Léman et du Bourget, introduite à la fin du XIXème siècle dans certains lacs d'altitude du Haut-Dauphiné, typique des lacs profonds et froids aux eaux propres bien oxygénées et aux fonds graveleux.

      Les insectes d'intérêt patrimonial sont représentés par :
- le Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), Orthoptère remarquable d'affinité euro-sibérienne, strictement liée aux prairies très humides et aux surfaces marécageuses,
- le Solitaire (Colias palaeno europomene), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) déterminant, protégé en France, dont cette sous-espèce est localisée et endémique des Alpes internes, inféodée aux landes à Ericacées et biotopes"Du grec bíos « vie », et tópos « lieu », le biotope est un milieu de vie où les conditions écologiques sont considérées comme homogènes et bien définies." marécageux où croissent ses plantes hôtes, les Airelles (Vaccinium sp.),
- le Semi-apollon (Parnassius mnemosyne), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) déterminant et protégé au niveau européen, d'affinité montagnarde et lié à la présence de Corydales, qui fréquente les pelouses et les lisières forestières, surtout entre 1 000 et 2 000 mètres d'altitude,
- le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable et protégé en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux-aïzoon (Saxifraga aizoides),
- l'Apollon (Parnassius apollo), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable d'affinité montagnarde, protégé au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d'altitude,
- l'Azuré du Serpolet (Maculinea arion), Lépidoptère Rhopalocère (papillon de jour) remarquable et protégé au niveau européen, inféodée aux bois clairs et ensoleillés, pelouses et friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour sa chenille) et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti (pour sa larve), jusqu'à 2 400 m d'altitude.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°201807073
Lac de l'Eychauda (2514m) (Pelvoux, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Lac de l'Eychauda (2514m).
Vue direction SUD sur le verrou glaciaire granitique du lac.

Photo n°201807069
Lac de l'Eychauda (2514m) (Pelvoux, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Lac de l'Eychauda (2514m).
Vue direction SUD sur le verrou glaciaire granitique du lac.

Photo n°201807072
Lac de l'Eychauda (2514m) (Pelvoux, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Lac de l'Eychauda (2514m).
Vue direction SUD sur le verrou glaciaire granitique du lac.

Photo n°201807070
Lac de l'Eychauda (2514m) (Pelvoux, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Lac de l'Eychauda (2514m).
Vue direction SUD sur le verrou glaciaire granitique du lac.

Photo n°201807066
Lac de l'Eychauda (2514m) (Pelvoux, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de l'Eychauda (2514m) et son verrou de roches granitiques moutonnées"Affleurements rocheux en forme de bosses qui portent les traces de leur modelage par le passage d'un glacier, comme les stries d'abrasion." à droite de l'image.
Vue direction NORD sur :

- le col des Grangettes (2684m),
- la Crête des Grangettes, sur la gauche.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201807065
Lac de l'Eychauda (2514m) (Pelvoux, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de l'Eychauda (2514m).
Vue direction NORD sur :

- le col des Grangettes (2684m),
- la Crête des Grangettes, sur la gauche.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201807068
Lac de l'Eychauda (2514m) (Pelvoux, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Glacier de Séguret-Foran vu du chemin du col des Grangettes.
Vue sur :

- le Pic Gardiner (3440m), à gauche,
- la moraine"Emprunté au savoyard morêna, «renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre», une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)." latérale présentant un profil en V renversé, d’où son nom de « Vallum morainique »
(nom du mur en terre que les soldats romains édifiaient autour de leur camp avec la terre du fossé).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201807067
Lac de l'Eychauda (2514m) (Pelvoux, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Glacier de Séguret-Foran vu du chemin du col des Grangettes.
Vue sur :

- le Pic Gardiner (3440m), à gauche,
- la moraine latérale présentant un profil en V renversé, d’où son nom de « Vallum morainique »
(nom du mur en terre que les soldats romains édifiaient autour de leur camp avec la terre du fossé).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°201807071
Lac de l'Eychauda (2514m) (Pelvoux, Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Glacier de Séguret-Foran vu du chemin du col des Grangettes.
Vue sur :

- le Pic Gardiner (3440m), sur la gauche,
- la moraine latérale présentant un profil en V renversé, d’où son nom de « Vallum morainique »
(nom du mur en terre que les soldats romains édifiaient autour de leur camp avec la terre du fossé).

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

Haut de page Retour au sommaire Autres lacs des Écrins (05) Autres lacs des Hautes-Alpes