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Lac de Belledonne (2169m)

Chaîne de Belledonne

Isère

 

Latitude  45° 09' 53'' N
Longitude 5° 59' 58'' E
Altitude 2 169 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

SUR SENTIER BALISÉ

      Le lac de Belledonne (2 169 m) (Chaîne de Belledonne, Isère) se situe au pied de la face SUD-EST du Grand Pic de Belledonne (2 977 m) et à 5 km en projection horizontale"Distance en projection sur une carte (plan)
=
Distance à vol d'oiseau."
au NORD-OUEST d'Allemond (702 m) (Isère) (carte n°1). Le départ du sentier qui conduit au lac de Belledonne peut être le parking près du ruisseau de la Dreyta (1 275 m), aussi nommé "parking de Coteyssart", terminus de la route ouverte à la circulation depuis Allemond (carte n°2).

      L'accès en voiture jusqu'au parking de Coteyssart emprunte la D 526 et passe par Allemond (accès routier n°1), puis la petite route de la Traverse, aussi nommé "route des Hameaux",  puis "route de Coteyssart".

      L'accès routier peut ainsi se faire depuis Grenoble (accès routier n°2), Le Bourg-d'Oisans (accès routier n°3) ou Briançon (accès routier n°4), par exemple.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°2 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

 

 

Contexte géologique du lac

Photo n°201901001
Chaîne de Belledonne (Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Le lac de Belledonne (2 169 m) se situe sur l'autre versant, de l'autre côté de la ligne de crête de la chaîne de Belledonne.

Chaîne de Belledonne proprement dite.
Vue direction SUD-EST depuis Saint-Ismier sur :

- le Rocher de l'Homme (2755m), sur la gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2977m), au centre,
- la Grande Lance de Domène (2790m), sur la droite,
- le Grand Colon (2394m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

      Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). (En savoir plus)

      Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux"Du grec krústallos « glace », et du latin crystallus « eau congelée, glace », un cristal est un solide possédant une structure organisée grâce à un motif répétitif (par opposition à amorphe = non cristallisé)." (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux"Un minéral est un cristal possédant une formule chimique déterminée et une structure organisée grâce à un motif répétitif." qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines : (En savoir plus)
- soit elles proviennent de la croûte"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre." et ont ainsi subi un métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
(cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des ROCHES MÉTAMORPHIQUES;
- soit elles proviennent du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre.", d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." dans la croûte continentale"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte continentale constitue l'enveloppe externe de la Terre dans les continents. Elle est est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).", et de gabbro"Constituant principal de la couche inférieure de la croûte océanique, le gabbro est une roche issue de la fusion partielle de la péridotite mantellique au niveau d'une dorsale océanique, tout comme le basalte. Mais contrairement à cette roche sortie rapidement de la dorsale, le gabbro a subi un refroidissement lent en profondeur. Ainsi, bien que de même composition, gabbro et basalte diffèrent. Le gabbro, dont la cristallisation est complète, est une roche plutonique. Le basalte dont le refroidissement a été rapide et la cristallisation incomplète est une roche volcanique." dans la croûte océanique"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte océanique constitue l'enveloppe externe de la Terre dans les océans. Aussi nommé plancher océanique, elle est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites." dont on trouve les vestiges dans le socle cristallin; ce sont des ROCHES PLUTONIQUES"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues." ou INTRUSIVES (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des ROCHES VOLCANIQUES"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

      La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma), anciennement nommé "Ère Secondaire", est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures"." (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », et « d’animal », « être vivant », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « êtres vivants récents », par opposition l'Ère Paléozoïque, « Ère des êtres vivants anciens » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Ères Tertiaire et Quaternaire." (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition). (En savoir plus)
 

      Ainsi la Chaîne de Belledonne (2 978 m) (1) (2) (3) forme l'un des principaux massifs cristallins"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !).

Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition)."
des Alpes externes, au même titre que le Mercantour, les Écrins ou le Mont Blanc. Elle est comprise entre les entailles des vallées de l'Arc (basse Maurienne), au NORD, et de la Romanche, au SUD. Le massif de Belledonne est presque entièrement constitué par des roches cristallines"Les roches cristallines qui constituent les massifs cristallins, sont formées d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Ces roches ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart de ces roches, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
qui se sont formées depuis le Précambrien (inférieur à 541 millions d'années) jusqu'à la fin du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire) (-245 millions d'années). On trouve ainsi des roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
(gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou volcaniques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées). Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion.", leptynites"Du grec leptunô « amincir » et ítês « minéral », les leptynites sont des roches métamorphiques claires, riches en feldspath et en quartz et pauvre en amphibole et en mica. Elles ont été recristallisées à partir d’un grès ou d’un granite.
On appelle "gneiss leptynitique" des gneiss dont la foliation est soulignée par de multiples lits de feldspaths clairs. Ils sont fréquents dans la chaîne de Belledonne.
On nomme "gneiss leptyno-amphiboliques" une alternance de lits clairs de leptynites et de lits sombres d’amphibolites : ce sont d’anciens épanchements volcaniques."
, amphibolites"Du grec amphibolos, « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
, serpentinites"La serpentine ne constitue pas un minéral unique : c'est un ensemble de minéraux qui ont été regroupés sous ce nom général. Les serpentines résultent de l'hydratation de l'olivine, qui est un des minéraux composant la péridotite. La péridotite est la roche qui constitue la majeure partie du manteau terrestre. Lorsque la péridotite subit un métamorphisme avec hydratation, elle se transforme en une roche métamorphique nommée serpentinite. Les réactions chimiques qui transforment le minéral d'olivine en minéraux de serpentine, et de ce fait la roche de péridotite en roche de serpentinite, portent le nom de serpentinisation. La serpentinisation d'une péridotite donne une serpentinite." océaniques), des roches intrusives ou plutoniques"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." (granites"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." continentaux, gabbros"Constituant principal de la couche inférieure de la croûte océanique, le gabbro est une roche issue de la fusion partielle de la péridotite mantellique au niveau d'une dorsale océanique, tout comme le basalte. Mais contrairement à cette roche sortie rapidement de la dorsale, le gabbro a subi un refroidissement lent en profondeur. Ainsi, bien que de même composition, gabbro et basalte diffèrent. Le gabbro, dont la cristallisation est complète, est une roche plutonique. Le basalte dont le refroidissement a été rapide et la cristallisation incomplète est une roche volcanique." océaniques) et des roches volcaniques"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." plus ou moins métamorphisées. Les roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup »,‎ février 2010."
se sont formées par recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE lors des apparitions récurrentes de montagnes jusqu'à la fin du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire). Les plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." se sont formés quant à eux durant la dernière orogénèse"L'orogénèse (grec oros, « montagne » et genesis, « naissance ») désigne l'ensemble des processus géodynamiques par lesquels se constituent les chaînes de montagnes." du Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…" (anciennement nommé Ère Primaire).(Hercynien"Hercynien (du latin Hercynia silva, forêt hercynienne, qui s'étendait sur l'Allemagne centrale) désigne les reliefs formés en Europe occidentale durant la période géologique d'orogenèse de même nom. Pendant cette période, qui s'est étalée du Dévonien (-400 millions d'années) au Permien (-245 millions d'années), trois masses continentales se sont rapprochées, puis chevauchées pour former le supercontinent Pangée. Cette collision continentale est à l'origine de la surrection de plusieurs massifs européens nommés chaîne hercynienne ou chaîne varisque." : entre -400 et -245 millions d'années). Lors de la surrection des Alpes, il y a 40 millions d’années, le "socle cristallin"Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
" a été soulevé à plus de 3 000 m d'altitude. Avec l’érosion, il a perdu sa couverture sédimentaire"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition).". Cependant, les "collines bordières"Entre le Grésivaudan et les crêtes de Belledonne s'étend un ensemble de pentes, essentiellement boisées, où se développe la bordure sédimentaire du massif cristallin."", qui forment les pentes basses du versant NORD-OUEST de la Chaîne de Belledonne (entre la vallée du Grésivaudan, où coule l'Isère, et les crêtes de Belledonne), sont les vestiges témoins de cette couverture de sédiments, qui a ici échappée à l'érosion. Les roches qui la constituent sont essentiellement des calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." et des argiles"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." datant d'une période qui s'étend du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommé Ère secondaire)." (entre -252 et -201 millions d'années) au Jurassique"Le Jurassique (entre -201 et -145 Ma) est une Période géologique du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) qui doit son nom au Jura où des calcaires caractéristiques ont été trouvés.
Le système jurassique se subdivise en trois séries géologiques :
- Jurassique inférieur ou Lias,
- Jurassique moyen ou Dogger,
- Jurassique supérieur ou Malm."
moyen (Dogger : entre -176 et -162 millions d'années). (1) (2) (3) (Carte géologique de la Chaîne de Belledonne par le Pr GIDON)
 

      Le Grand Pic de Belledonne (2 977 m), le Pic central de Belledonne (2 945 m) et La Croix de Belledonne (2 926 m) dominent, par leur face SUD-EST, le lac de Belledonne (2 169 m). La crête et les parois de ces "Trois Pics de Belledonne" sont constituées par des amphibolites"Du grec amphibolos, « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
datant du début de l'ère Primaire (Paléozoïque"Du grec « palaiós », « ancien » et « zôế », « vie », le Paléozoïque, littéralement « vie ancienne » (entre -541 et -252 Ma), anciennement nommé Ère Primaire, est l’Ère où les entités du Vivants se diversifient…") (Cambrien"Le Cambrien (entre −541 et −485 Ma) est la première Période du Paléozoïque (Ère Primaire). Son nom vient de "Cambria" (Cambrie en français), qui est le nom latin du Pays de Galles où de nombreux terrains de cette Période sont présents. Le Cambrien est marqué par l’"explosion" de la diversification des Phylums (Embranchements), particulièrement chez les Animaux, les Végétaux et les Bactéries." - Ordovicien"L’Ordovicien (entre - 485 et - 443 Ma) est la seconde Période du Paléozoïque (Ère Primaire). Son nom vient de Ordovices, peuple celte du Pays de Galles, lieu où des fossiles ont permis de caractériser cette période. L’Ordovicien est marqué par une grande biodiversification des Ordres, des Familles, des Genres et des Espèces du Vivant." : entre -541 et -443 millions d'années) (6). En contrebas, le lac de Belledonne se situe dans un environnement de gneiss"De même composition minérale que les granites (quartz, feldspaths, mica), les gneiss sont des roches métamorphiques qui dérivent pour la plupart d'anciennes roches sédimentaires ou volcaniques, pauvres en calcium et magnésium (marnes ou grès, laves variées). Roches très fortement recristallisées, les gneiss sont très résistants à l'érosion." leptyno"Du grec leptunô « amincir » et ítês « minéral », les leptynites sont des roches métamorphiques claires, riches en feldspath et en quartz et pauvre en amphibole et en mica. Elles ont été recristallisées à partir d’un grès ou d’un granite.
On appelle "gneiss leptynitique" des gneiss dont la foliation est soulignée par de multiples lits de feldspaths clairs. Ils sont fréquents dans la chaîne de Belledonne."
-amphiboliques"Du grec amphibolos, « ambigu, équivoque, incertain », en raison de leurs ressemblances à d'autres minéraux (Amphibolifère, Amphiboloïde), les amphibolites sont des roches métamorphiques riches en amphibole, minéral vert sombre, qui cristallise lorsque la roche originelle était riche en calcium et en magnésium (par exemple des calcaires ou des laves basaltiques).
La plupart des amphibolites des massifs cristallins des Alpes semblent provenir d'anciennes roches volcaniques (ou de cendres volcaniques).
On appelle gneiss amphiboliques, une alternance de lits sombres, franchement amphiboliques, et de lits clairs formés par un feldspath."
. (4) (5)
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°4 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°6 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

Photo n°201812002
Vue panoramique du versant Nord-Ouest de la Chaîne de Belledonne (2977m) (Belledonne, Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Panorama: versant Nord-Ouest de la Chaîne de Belledonne, vu depuis les pentes du Habert de Chamechaude (Chartreuse, Isère), vers 1720m d'altitude.
Le lac de Belledonne (2 169 m) se situe sur l'autre versant, de l'autre côté de la ligne de crête de la chaîne de Belledonne.

       La Chaîne de Belledonne, qui s'étire sur une longueur de près de 80 km, est un massif cristallin des Alpes externes, comme le Mercantour, les Écrins ou le Mont Blanc. La ligne de crête, qui oscille entre 2 300 m et 3 000 m d'altitude, domine la vallée du Grésivaudan, sur son versant NORD-OUEST. Cette chaîne de montagnes reçoit moins de précipitations que les autres secteurs montagneux environnants, ce qui contribue à la grande diversité de ses milieux naturels : pinèdes, pierriers, landes, alpages, zones humides, tourbières et lacs. L'étage subalpin est principalement occupé par des landes à Pin cembro (Arolle) (Pinus cembra) ou à Pin à crochets (Pinus uncinata), que surmonte la pelouse alpine silicicole"Se dit d'une plante qui aime les sols siliceux, riches en silice, acides et qui n'aime pas les sols calcaires, riches en calcium, alcalin. On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou calcifuge.". Toutefois, ces nombreuses forêts sont réparties de manières irrégulières.

       Parmi les Mammifères de ce site qui englobe le lac de Belledonne (2 169 m) (carte), se trouvent :
- le Campagnol des neiges (Chionomys nivalis), Rongeur actif toute l'année, agile, bon grimpeur et bon nageur, qui forme de petites colonies d'une vingtaine d'individus et qui se nourrit exclusivement de végétaux, surtout des Graminées, de Laîches, de Myrtilles et de Trèfles,
- le Vespertilion à moustaches (Myotis mystacinus), Chiroptère (Chauve-souris) pesant moins de sept grammes, qui figure parmi les plus petits Mammifères d'Europe,
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Caprin dont les populations locales sont issues de réintroductions,
- le Chamois (Rupicapra rupicapra).

      Le peuplement de Reptiles dans le secteur du lac de Belledonne est représenté par :
- le Lézard vivipare (Zootoca vivipara), Lézard au ventre orange vif caractéristique, ovovivipare"Du latin ovum (« œuf  »), vivus (« vivant ») et parere (« enfanter ») OVOVIVIPARE qualifie les ovipares dont les œufs éclosent à l'intérieur du corps maternel (ex. l'Orvet, la Vipère,...)." (ses œufs éclosent juste avant la ponte, en été), qu'on rencontre jusqu'à l'extrême NORD de l'Europe.

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

Photo n°201901006
Chaîne de Belledonne (Isère)
Cliché Serge SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation
Le lac de Belledonne (2 169 m) se situe sur l'autre versant, de l'autre côté de la ligne de crête de la chaîne de Belledonne.

Chaîne de Belledonne proprement dite, avec le Taillefer (2857m), à droite.
Vue direction SUD-EST depuis Saint-Ismier sur :

- le Pas de la Coche (1989m), à l'extrême gauche,
- le Rocher de l'Homme (2755m), sur la gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2977m), au centre gauche,
- la Grande Lance de Domène (2790m), au centre,
- le Grand Colon (2394m), au centre droit,
- la Croix de Chamrousse (2253m), à droite,
- le Taillefer (2857m), à l'extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

 

Photo n°202009001
Lac de Belledonne (2169m) (Chaine de Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Emplacement du lac de Belledonne (2169m).
Vue direction OUEST-NORD-OUEST sur :

- la Croix de Belledonne (2926m), au centre gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2977m), au centre,
- le Rocher de l’Homme (2755m), à l’extrême droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202009004
Lac de Belledonne (2169m) (Chaine de Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de Belledonne (2169m).
Vue direction EST-NORD-EST sur les Grandes Rousses avec :

- le Pic de l’Étendard (3464m), à l’extrême droite au fond.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202009003
Lac de Belledonne (2169m) (Chaine de Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de Belledonne (2169m).
Vue direction EST sur les Grandes Rousses avec :

- le Pic de l’Étendard (3464m), au centre,
- le Pic Bayle (3465m), au centre droit.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202009006
Lac de Belledonne (2169m) (Chaine de Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de Belledonne (2169m).
Vue direction OUEST sur :

- le Col de Belledonne (2785m), à gauche,
- la Croix de Belledonne (2926m), au centre.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202009005
Lac de Belledonne (2169m) (Chaine de Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de Belledonne (2169m).
Vue direction NORD sur la Croix de Belledonne (2926m), à l’extrême gauche.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202009002
Lac de Belledonne (2169m) (Chaine de Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de Belledonne (2169m).
Vue direction OUEST-SUD-OUEST sur le Col de Belledonne (2785m), au centre.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202205004
Lac de Belledonne (2169m) (Chaine de Belledonne, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Emplacement du lac de Belledonne (2169m).
Vue direction OUEST-NORD-OUEST depuis le lac Faucille (Les Rousses) sur :

- la Grande Lance d'Allemont (2842m), à gauche,
- le Grand Pic de Belledonne (2977m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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