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Lac Jean Rostand (2900m)

Mortice

Guillestrois

Hautes-Alpes

 

Latitude  44° 35' 02'' N
Longitude 6° 45' 52'' E
Altitude 2 900 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès au lac

HORS SENTIER, LONG

      À la limite du Queyras, le lac Jean Rostand (2 900 m) se situe dans la commune de Vars (Guillestrois, Hautes-Alpes), au pied du versant NORD de la Mortice (3 169 m) (Haute Ubaye, Alpes de Haute Provence) (carte n°1). Le départ de la randonnée peut se faire depuis au moins deux endroits, où l'accès routier est possible :

N°1 Départ : parking du hameau de la Haute Rua (1 780 m) (Hautes-Alpes) (carte n°2). (Randonnée N°1).
L
'accès en voiture jusqu'au départ de l'itinéraire pédestre qui conduit au lac Jean Rostand se fait ici depuis le Val d'Escreins dans le Guillestrois (Hautes-Alpes). On accède à la Haute Rua depuis Vars (accès routier n°1), Guillestre (accès routier n°2), Barcelonnette (accès routier n°3), Gap (accès routier n°4) ou Briançon (accès routier n°5), par exemple.

N°2 Départ : la Cabane des Couniets (2 340 m), au-dessus de Sainte-Catherine (1 793 m) (Hautes-Alpes) (carte n°3). (Randonnée N°2).
L'accès routier jusqu'à la Cabane des Couniets se fait sur une piste carrossable depuis Sainte-Catherine (accès routier n°6). On accède à la Cabane des Couniets depuis Vars (accès routier n°7), Guillestre (accès routier n°8), Barcelonnette (accès routier n°9), Gap (accès routier n°10) ou Briançon (accès routier n°11), par exemple.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©
Lorsqu'on a atteint la Mortice NORD (3 186 m) dans l'itinéraire décrit ci-dessus, il est possible de descendre au lac Jean Rostand (2 900 m) en approche topographique, en suivant la ligne de crête en direction du Pic des Houerts (3 235 m).

  N°2 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©
Lorsqu'on a atteint la Mortice NORD (3 186 m) dans l'itinéraire décrit ci-dessus, il est possible de descendre au lac Jean Rostand (2 900 m) en approche topographique, en suivant la ligne de crête en direction du Pic des Houerts (3 235 m).

  N°3 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©
Plusieurs itinéraires décrits ci-dessus.

 

  Contexte géologique du lac

      Le lac Jean Rostand (2 900 m) est installé sur un socle de flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
noir au pied de la face SUD du Pic des Houerts (3 235 m), spectaculaire klippe"De l'allemand «klippe», falaise, à-pic, une klippe est une butte témoin, un fragment résiduel d'une nappe de charriage isolé du reste de celle-ci par l'effet de l'érosion. Ainsi une klippe est le plus souvent formée de terrains d'âge plus ancien que ceux de son soubassement." ou butte témoin.

      Le Pic des Houerts est en effet un fragment résiduel d'une nappe de charriage"Le charriage est un mouvement tectonique qui transporte de grands ensembles de roches au-dessus d'une autre masse rocheuse, sur plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres." isolé du reste de celle-ci sous l'effet de l'érosion.
Lors du charriage"Le charriage est un mouvement tectonique qui transporte de grands ensembles de roches au-dessus d'une autre masse rocheuse, sur plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres.", les roches qui constituent le Pic des Houerts, calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." et dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommée Ère secondaire)." supérieur (entre -230 et -220 millions d’années), ont été déposés au-dessus d'un socle formé de flysch"De l’allemand fließen, « couler », le flysch est un faciès géologique qui a la particularité de glisser facilement sur les pentes. Il est constitué par une alternance de bancs de grès et de schistes argileux. Le flysch se forme par avalanches sous-marines successives lorsqu’un océan se referme. Il provient de boues et de sables déposés dans des eaux peu profondes qui dévalent une pente vers des eaux plus profondes. Pour chaque avalanches, ces boues et ces sables se redéposent au fond de l’océan par décantation. Les grains tombent plus ou moins rapidement selon leur densité et leur volume, sous l’action conjuguée de la gravité et de la poussée d'Archimède. Les grains les plus gros et les plus lourds (sables) se déposent en premier. Les grains les plus fins et les plus légers (boues) se déposent dans un second temps.
Petits grains dessus : boues.
Gros grains dessous : sables.
Un classement s'opère par décantation. On parle de granuloclassement, d'où la présence d’une stratification.
Avec le temps, ces sédiments deviennent des roches : les boues évoluent en schistes argileux, tandis que les sables se consolident en grès.
Les schistes argileux sont des roches tendres et friables qui "glissent" facilement sur les pentes. Le flysch, formé en partie de schistes argileux, forme ainsi des reliefs sensibles à l'érosion (flysch, de l’allemand fließen, « couler »).
Les grès, roches compactes, sont agencés en bancs qu'on retrouve souvent dans le paysage sous forme de "rubans".
Ces dépôts ont eu lieu juste avant la disparition de la Téthys Ligure ou océan liguro-piémontais."
noir
datant de l'Éocène"Du grec « eos », aube, et « kainos », nouveau, littéralement « aurore des temps nouveau » qui est une référence aux nouvelles espèces de mammifères apparaissant durant cette époque, l’Éocène (entre -56 et -34 Ma) est la deuxième époque du Cénozoïque." (entre -56 et -34 millions d’années). L'érosion n'a laissé en place que la klippe, la butte témoin qu'est le Pic des Houerts, déposée sur du flysch noir. Ici, comme dans la majorité des cas, la klippe"De l'allemand «klippe», falaise, à-pic, une klippe est une butte témoin, un fragment résiduel d'une nappe de charriage isolé du reste de celle-ci par l'effet de l'érosion. Ainsi une klippe est le plus souvent formée de terrains d'âge plus ancien que ceux de son soubassement." est formée de roches plus anciennes (calcaires"Du latin «calcarius», calcaire, chaux, les calcaires sont des roches sédimentaires, tout comme les grès ou les gypses, facilement solubles dans l'eau, composées majoritairement de carbonate de calcium CaCO3." et dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …" du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommée Ère secondaire)." supérieur [entre -230 et -220 millions d’années]) que celles qui constituent son soubassement (flysch noir datant de l'Éocène"Du grec « eos », aube, et « kainos », nouveau, littéralement « aurore des temps nouveau » qui est une référence aux nouvelles espèces de mammifères apparaissant durant cette époque, l’Éocène (entre -56 et -34 Ma) est la deuxième époque du Cénozoïque." [entre -56 et -34 millions d’années]).

      Le flysch noir est un des marqueurs d'un ancien océan, aujourd'hui disparu : la Téthys ligure ou océan liguro-piémontais, un océan profond d'au moins 3 000 m, il y a 150 millions d'années.
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 BLANCHET Fernand (1935)
Étude géologique des montagnes d'Escreins (Hautes-Alpes et Basses-Alpes). Travaux du Laboratoire de Géologie de Grenoble, 19 (1935), p. 1-178
Article:
pdf

d’après le site Géologie Alpine de l'Université Joseph Fourier http://geologie-alpine.ujf-grenoble.fr, Copyright ©

 

  Contexte écologique du lac

      Situé dans le NORD-EST du département des Hautes-Alpes, dans la partie SUD-OUEST du Parc Naturel Régional du Queyras, le site qui héberge le lac Jean Rostand (2 900 m) inclut le Vallon Laugier, le Pic des Houerts ou Pointe Jean Rostand (3 235 m) et la Mortice (3 169 m) (carte). Il s'inscrit dans les Alpes internes et subit un climat montagnard de type continental. Les étages de végétation subalpin, alpin et nival se distribuent dans cet espace naturel. Les imposantes falaises et les vastes éboulis confèrent au paysage"Un paysage est une mosaïque d’écosystèmes reliés les uns aux autres, échangeant de l’énergie, de la matière et des organismes." son aspect minéral si particulier.

      Trois habitats déterminants sont recensés sur le site :
- les éboulis calcaires fins, représentés notamment par des formations à Liondent des montagnes (Leontodon montanus) et à Bérardie laineuse (Berardia subacaulis),
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas,
- les ceintures péri-lacustres des lacs froids et des mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri).

      Cet espace naturel possède également huit habitats remarquables :
- les mégaphorbaies"Une mégaphorbaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches,
- les prairies de fauche d'altitude,
- les mélézins-cembraies ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de Pin cembro (Pinus cembra),
- les pinèdes de Pin à crochets (Pinus uncinata),
- les bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana),
- les bas-marais acides à Laîche noire (Carex nigra),
- les landes épineuses à Astragale toujours verte (Astragalus sempervirens),
- les formations végétales des rochers et de falaises calcaires.

      Le site comprend vingt-trois espèces végétales déterminantes.
Huit sont protégées au niveau national :
- l'Orchis de Spitzel (Orchis spitzelii),
- l'Inule variable (Inula bifrons), Astéracée à fleurs jaunes des lisières et broussailles sèches,
- l'Androsace de Suisse (Androsace helvetica),
- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
- l'Astragale queue de renard des Alpes (Astragalus alopecurus), Fabacée atteignant 1 m de hauteur, à floraison spectaculaire, affectionnant les pelouses et landes d'affinités steppiques,
- la Violette à feuilles pennées (Viola pinnata),
- la Laîche faux Pied d'oiseau (Carex ornithopoda subsp. ornithopodioides), petite Cypéracée affectionnant les rocailles longuement enneigées de l'étage alpin,
- la Laîche bicolore (Carex bicolor), rare Cypéracée des marécages arctico-alpins froids d'altitude,
Sept sont protégées en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- la Gymnadenie odorante (Gymnadenia odoratissima),
- la Bardanette réfléchie (Lappula deflexa),
- la Pyrole moyenne (Pyrola media),
- le Pâturin vert glauque (Poa glauca),
- le Saxifrage à deux fleurs (Saxifraga biflora),
- le Saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides),
- la Renoncule à feuilles de parnassie (Ranunculus parnassifolius subsp. heterocarpus), très rare Renonculacée à fleurs blanches d'éboulis calcaires.
Huit espèces n'ont pas de statut de protection :
- la Passerage de Villars (Lepidium villarsii),
- le Sainfoin de Briançon (Hedysarum brigantiacum), Fabacée récemment décrite,
- l'Astragale d'Autriche (Astragalus austriacus), petite Fabacée plus largement répartie en Europe centrale, très rare en France, où elle est localisée aux pelouses d'affinités steppiques des vallées de la Durance et de l'Ubaye,
- la Laîche très noire (Carex atrata var. aterrima),
- la Calamagrostide velue (Calamagrostis villosa), Graminée associée aux mégaphorbaies"Une mégaphorbaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." et forêts subalpines de conifères en situations fraîches, sur substrats acides,
- la Pulsatille des montagnes (Pulsatilla montana), belle Renonculacée à floraison printanière liée aux pelouses sèches à répartition très restreinte en France,
- le Pied-d'alouette douteux (Delphinium dubium), spectaculaire Renonculacée des mégaphorbaies"Une mégaphorbaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." subalpines, des aulnaies vertes et des prairies fraiches,
- le Saxifrage à tige dressée (Saxifraga adscendens).

      En outre, le site comprend sept espèces végétales remarquables.
Quatre sont protégées au niveau national :
- la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), Astéracée archaïque endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes sud-occidentales typique des éboulis calcaires à éléments fins,
- la Primevère marginée (Primula marginata), spectaculaire plante des parois calcaires,
- le Sainfoin de Boutigny (Hedysarum hedysaroides subsp. boutignyanum),
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
Une est protégée en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- la Minuartie des rochers (Minuartia rupestris subsp. rupestris).
Deux espèces n'ont pas de statut de protection :
- le Génépi noir (Artemisia genipi),
- l'Anémone de Haller (Pulsatilla halleri), belle Renonculacée à floraison printanière typique des pelouses et rocailles ventées.

      Parmi les Mammifères du site, se trouve :
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe remarquable, relique de l'époque glaciaire, fréquentant des milieux assez variés (alpages, éboulis, landes, forêts, pelouses, champs, cultures, friches) entre 1 200 à 3 100 m d'altitude.

      Le peuplement d'Oiseaux nicheurs est composé par :
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), Falconidé déterminant,
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où il occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]),
- le Pic noir (Dryocopus martius),
- la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus), Strigidé boréo-alpin forestier et déterminant, hêtraies"Forêt de Hêtres.", des pessières"Forêt d'Epicéas", des cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole" et des mélézins"Forêt de Mélèzes.",
- le Cincle plongeur (Cinclus cinclus),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages où il vient s'alimenter situés à proximité de falaises où il niche,
- le Venturon montagnard (Carduelis citrinella),
- le Sizerin flammé (Carduelis flammea), nicheurs localisés des forêts d'altitude,
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passéridé paléo-montagnard remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Bruant fou (Emberiza cia),
- le Bruant ortolan (Emberiza hortulana).

      Parmi les Insectes de cet espace naturel, se trouvent :
- la Piéride de la roquette (Euchloe simplonia), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable à aire disjointe des Alpes occidentales, Pyrénées et monts Cantabriques, inféodé aux pelouses subalpines où croissent ses plantes hôtes (des Brassicacées),
- l'Azuré du Serpolet (Maculinea arion), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable et protégé au niveau européen, inféodé aux bois clairs et ensoleillés, pelouses et friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour sa chenille) et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti (pour sa larve), jusqu'à 2 400 m d'altitude.
- l'Azuré de la croisette (Maculinea alcon rebeli), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable et protégé en France, lié aux pelouses et prairies des étages montagnards et subalpins où croît sa plante hôte, la Gentiane croisette (Gentiana cruciata) (pour sa chenille) et vit sa Fourmi hôte (surtout Myrmica schencki) (pour sa larve),
- le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable et protégé en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux-aïzoon (Saxifraga aizoides),
- l'Apollon (Parnassius apollo), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») remarquable d'affinité montagnarde, protégé au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d'altitude,
- l'Alexanor (Papilio alexanor), Lépidoptère Rhopalocère (« papillon de jour ») déterminant, protégé au niveau européen, rare, d'affinité méditerranéo-montagnarde et propre aux régions accidentées et ensoleillées jusqu'à 1 700 m d'altitude, où croît sa plante hôte principale Ptychotis saxifraga,
- le Bourdon Bombus brodmannicus delmasi, dont cette sous espèce d'Hyménoptère est déterminante et endémique des pentes fleuries ensoleillées, riches en Cerinthe glabra et C. minor dont il butine les fleurs, des Alpes du sud, et dont la sous-espèce nominale ne se trouve qu'au Caucase,
- le Sténobothre cottien (Stenobothrus cotticus), espèce remarquable de Criquet en limite d'aire en région Provence Alpes Côte d'Azur, inféodée aux éboulis, rochers à végétation maigre et pelouses écorchées entre 2 000 et 2 800 m d'altitude, endémique de l'arc alpin,
- le Gomphocère des moraines (Aeropedellus variegatus), Criquet remarquable de répartition arctico-alpine et euro sibérienne, localisé en France aux Alpes internes (Savoie et Alpes du sud), où ses populations ne se rencontrent que dans quelques stations relictuelles et isolées de pelouses, de cariçaies"Une cariçaie est un peuplement de grands Carex ou Laîches, dans les marécages de bord de lac non immergés" et d'éboulis de l'étage subnival, généralement au-dessus de 2 300 m d'altitude.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

 

Photo n°20030702
Lac Jean Rostand (2900m) (Guillestrois, Queyras, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac Jean Rostand (2900m) en 2002 (photographie argentique).
En 2024, le lac est pratiquement sec, au moins à partir du mois d'août.

Cette photographie a été prise sur la crête qui se situe entre la Mortice NORD (3186m) et le Pic des Houerts (3 235 m), vers le point noté 3061m sur la carte IGN. Depuis ce point, le cliché a été pris direction OUEST.

 

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