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Lieu-dit le Bois-Aux-Salpêtriers - D253
39300 LOULLE
Jura
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Latitude 46° 42' 51'' N |
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Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr |
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Itinéraires d'accès au site à pistes de Dinosaures Mis à jour en avril 2025
ACCESSIBLE DIRECTEMENT EN VOITURE Le site aménagé à pistes de Dinosaures à Loulle dans le Jura, au lieu-dit le Bois-Aux-Salpêtriers, est accessible par la route départementale D253 (Renseignements Office de Tourisme : Tél. +33 (0)3 84 52 43 67). Un parking marque le départ de la visite. (carte n°1) (carte n°2) L'accès en voiture jusqu'à ce parking
peut se faire depuis Lons-le-Saunier (accès routier
n°1), Dijon (accès routier
n°2), Besançon (accès
routier
n°3), Bourg-en-Bresse (accès
routier
n°4) ou Annecy (accès
routier
n°5), par exemple. |
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Contexte
paléontologique du site à pistes de
Dinosaures En 2025, trois sites de pistes de Dinosaures Sauropodes sont répertoriés en France : Crayssac (Lot), Coisia (Jura) et Loulle (Jura). Ce dernier est le plus ancien. Découvert par J.F. Richard en 2004 et étudié par P. HANTZPERGUE et J.M. MAZIN (1) entre 2007 et 2010, le site de Loulle révèle plus de 1 500 empreintes, correspondant à 21 pistes de Dinosaures Sauropodes (herbivores apparentés au Diplodocus) et 6 de Dinosaures Théropodes (carnivores apparentés au Tyrannosaure). Parmi les traces de Sauropodes, on distingue les empreintes des pattes antérieures, en demi-cercles, et celles des pattes postérieures, plus massives, ovoïdes. Leur diamètre est compris entre quelques dizaines de centimètres et presque un mètre ! La diversité des empreintes permet de reconstituer un paléo-environnement remarquable datant de 155 millions d’années. Mais ce site peu commun est aussi très fragile. Le gel et le piétinement le dégradent très rapidement. Voilà pourquoi il est aujourd’hui partiellement protégé. Au Jurassique supérieur (entre -161 et -145 millions d’années), l’Europe est un archipel placé sous des latitudes tropicales. Des îles formées par les massifs anciens comme le Massif central ou le Massif armoricain, sont séparées par des bassins ou par des zones peu profondes appelées seuils, comme le seuil du Jura, situé entre le Massif central et le Massif rhénan. Voici 150 millions d’années, lors des grandes marées d’équinoxe, un groupe de Sauropodes déambule sur la plateforme littorale (replat immergé à marée haute et émergé à marée basse) fraîchement découverte. À marée basse, le sol, encore gorgé d'eau, conserve l’empreinte de leurs pas et sèche progressivement au soleil. Puis la marée remonte doucement en quelques heures et une mer calme envahit ce replat sans détériorer les empreintes durcies par le soleil. La nuit suivante, à marée basse, un Théropode passe au même endroit et laisse lui aussi ses empreintes dans la boue calcaire. Puis le niveau marin remonte et la mer envahit le seuil du Jura pour quelques milliers d’années. Les Dinosaures ne peuvent plus atteindre Loulle. La sédimentation marine recouvre les empreintes d’une couche de sédiments protecteurs. Quelques milliers d’années plus tard, une brève chute du niveau marin permet à nouveau aux Dinosaures d’accéder à Loulle. Par temps calme, leurs empreintes peuvent être préservées. Une nouvelle surface à empreintes est créée. La mer envahit de nouveau le Jura pour quelques centaines ou quelques milliers d’années. Les sédiments marins recouvrent la dernière surface à empreintes, ainsi fossilisée. Ces scènes se sont reproduites à Loulle pendant plusieurs dizaines de milliers d’années. Seules cinq surfaces à empreintes ont été préservées, mais les dinosaures sont probablement passés plus de cinq fois dans le secteur de Loulle… En plus des pistes de Dinosaures, certaines surfaces portent des rides de vagues et des polygones de dessiccation. Dans les environnements actuels, des rides similaires sont observables sur les estrans"Du néerlandais stranghe « grève », l'estran, aussi appelé batture, ou zone de balancement des marées, ou zone de marnage, ou zone intertidale ou replat de marée ou encore foreshore (de l'anglais), en sédimentologie, est la partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus hautes et des plus basses marées. Il constitue un biotope spécifique, qui peut abriter de nombreux sous-habitats naturels." à marée basse. Elles se forment sous l’action des vagues ou des courants. Des fentes ou polygones ou craquelures de dessiccation se forment, quant à eux, par craquement d’une boue lorsqu’elle sèche. Les "marques d'ondulations" (ripple-mark, en anglais) et les polygones de dessiccation (mudcrack « crevasse de boue » en anglais) témoignent de la présence de lagunes marines au Jurassique supérieur, de très faibles profondeurs et souvent sèches. La présence de telles structures sédimentaires montre que les Dinosaures ont laissé leurs empreintes dans la boue calcaire d’un platier"Zone côtière très plate découverte périodiquement par la mer." tidal (zone côtière très plate découverte périodiquement par la mer), c’est-à-dire d’une zone côtière très étendue, alternativement immergée ou immergée sous une faible couche d'eau, par exemple en fonction des marées. Sur certaines surfaces, les polygones ont un aspect "en pelures d'oignon" qui témoigne du développement épisodique de voiles algaires (véritables tapis formés de milliards de micro-algues), sur le platier"Zone côtière très plate découverte périodiquement par la mer." de Loulle. Chaque "pelure" correspond à une phase de croissance des tapis. Le gel et l’eau qui ruisselle naturellement sur la dalle calcaire et le piétinement des visiteurs sont les ennemis mortels du site. En 2014, une grande partie de celui-ci a été protégé par un film géotextile, surmonté de 30 cm de sable puis 70 cm d’écorce. Le tout a été recouvert de terre et ensemencée d’une prairie fleurie. Sous cette couche protectrice, l’eau qui ruisselle ne peut plus geler et fracturer la roche. En revanche, sur la surface laissée accessible au public selon la volonté de la commune propriétaire du site, le gel continuera son action et détériorera progressivement les empreintes. La pose d’une passerelle de visite a pour but d’éviter l’effet de piétinement sur la dalle.
Empreintes et sous-empreintes Préservation Le cas particulier de Loulle Succession de passages La sédimentation à Loulle
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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |

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Aménagements du site à pistes deDinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |
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Le gel et l’eau qui ruisselle naturellement sur la dalle calcaire et le piétinement des visiteurs sont les ennemis mortels du site. En 2014, une grande partie de celui-ci a été protégé par un film géotextile, surmonté de 30 cm de sable puis 70 cm d’écorce. Le tout a été recouvert de terre et ensemencée d’une prairie fleurie. Sous cette couche protectrice, l’eau qui ruisselle ne peut plus geler et fracturer la roche. En revanche, sur la surface laissée accessible au public selon la volonté de la commune propriétaire du site, le gel continuera son action et détériorera progressivement les empreintes. La pose d’une passerelle de visite a pour but d’éviter l’effet de piétinement sur la dalle. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |
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Le gel et l’eau qui ruisselle naturellement sur la dalle calcaire et le piétinement des visiteurs sont les ennemis mortels du site. En 2014, une grande partie de celui-ci a été protégé par un film géotextile, surmonté de 30 cm de sable puis 70 cm d’écorce. Le tout a été recouvert de terre et ensemencée d’une prairie fleurie. Sous cette couche protectrice, l’eau qui ruisselle ne peut plus geler et fracturer la roche. En revanche, sur la surface laissée accessible au public selon la volonté de la commune propriétaire du site, le gel continuera son action et détériorera progressivement les empreintes. La pose d’une passerelle de visite a pour but d’éviter l’effet de piétinement sur la dalle. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |
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Le gel et l’eau qui ruisselle naturellement sur la dalle calcaire et le piétinement des visiteurs sont les ennemis mortels du site. En 2014, une grande partie de celui-ci a été protégé par un film géotextile, surmonté de 30 cm de sable puis 70 cm d’écorce. Le tout a été recouvert de terre et ensemencée d’une prairie fleurie. Sous cette couche protectrice, l’eau qui ruisselle ne peut plus geler et fracturer la roche. En revanche, sur la surface laissée accessible au public selon la volonté de la commune propriétaire du site, le gel continuera son action et détériorera progressivement les empreintes. La pose d’une passerelle de visite a pour but d’éviter l’effet de piétinement sur la dalle. |

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Aménagements du site à pistes de Dinosaures. |
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Une passerelle de visite et des panneaux permettent de comprendre le milieu dans lequel ont évolué les dinosaures au Jurassique, il y a 155 millions d’années. |
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Le gel et l’eau qui ruisselle naturellement sur la dalle calcaire et le piétinement des visiteurs sont les ennemis mortels du site. En 2014, une grande partie de celui-ci a été protégé par un film géotextile, surmonté de 30 cm de sable puis 70 cm d’écorce. Le tout a été recouvert de terre et ensemencée d’une prairie fleurie. Sous cette couche protectrice, l’eau qui ruisselle ne peut plus geler et fracturer la roche. En revanche, sur la surface laissée accessible au public selon la volonté de la commune propriétaire du site, le gel continuera son action et détériorera progressivement les empreintes. La pose d’une passerelle de visite a pour but d’éviter l’effet de piétinement sur la dalle. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) et polygones de dessiccation. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) et polygones de dessiccation. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) et polygones de dessiccation. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) et polygones de dessiccation. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) et polygones de dessiccation. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) et polygones de dessiccation. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) et polygones de dessiccation. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) et polygones de dessiccation. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) et polygones de dessiccation. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode) sur des rides de vagues fossilisées. |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode). |

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Empreintes de pas de Dinosaure herbivore (Sauropode). |

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Polygones de dessiccation sur le site à pistes de Dinosaures. |
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En plus des pistes de Dinosaures, certaines surfaces portent des polygones de dessiccation. Ces fentes ou polygones ou craquelures de dessiccation se forment par craquement d’une boue lorsqu’elle sèche. Les polygones de dessiccation (mudcrack « crevasse de boue » en anglais) témoignent de la présence de lagunes marines au Jurassique supérieur, de très faibles profondeurs et souvent sèches. La présence de telles structures sédimentaires montre que les Dinosaures ont laissé leurs empreintes dans la boue calcaire d’un platier au tidal, c’est-à-dire d’une zone côtière très étendue, alternativement immergée ou immergée sous une faible couche d'eau, par exemple en fonction des marées. |

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Polygones de dessiccation sur le site à pistes de Dinosaures. |
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En plus des pistes de Dinosaures, certaines surfaces portent des polygones de dessiccation. Ces fentes ou polygones ou craquelures de dessiccation se forment par craquement d’une boue lorsqu’elle sèche. Les polygones de dessiccation (mudcrack « crevasse de boue » en anglais) témoignent de la présence de lagunes marines au Jurassique supérieur, de très faibles profondeurs et souvent sèches. La présence de telles structures sédimentaires montre que les Dinosaures ont laissé leurs empreintes dans la boue calcaire d’un platier tidal, c’est-à-dire d’une zone côtière très étendue, alternativement immergée ou immergée sous une faible couche d'eau, par exemple en fonction des marées. |

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Polygones de dessiccation sur le site à pistes de Dinosaures. |
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En plus des pistes de Dinosaures, certaines surfaces portent des polygones de dessiccation. Ces fentes ou polygones ou craquelures de dessiccation se forment par craquement d’une boue lorsqu’elle sèche. Les polygones de dessiccation (mudcrack « crevasse de boue » en anglais) témoignent de la présence de lagunes marines au Jurassique supérieur, de très faibles profondeurs et souvent sèches. La présence de telles structures sédimentaires montre que les Dinosaures ont laissé leurs empreintes dans la boue calcaire d’un platier tidal, c’est-à-dire d’une zone côtière très étendue, alternativement immergée ou immergée sous une faible couche d'eau, par exemple en fonction des marées. |

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Rides de vagues ou ripple-mark sur le site à pistes de Dinosaures. |
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Certaines surfaces portent des rides de vagues. Dans les environnements actuels, des rides similaires sont observables sur les estrans à marée basse. Elles se forment sous l’action des vagues ou des courants. Les "marques d'ondulations" (ripple-mark, en anglais) témoignent de la présence de lagunes marines au Jurassique supérieur, de très faibles profondeurs et souvent sèches. La présence de telles structures sédimentaires montre que les Dinosaures ont laissé leurs empreintes dans la boue calcaire d’un platier tidal, c’est-à-dire d’une zone côtière très étendue, alternativement immergée ou immergée sous une faible couche d'eau, par exemple en fonction des marées. |

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Fentes ou polygones de dessiccation « actuels », sur sol argileux desséché. |

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Ripple-marks (actuelles !) au bord d'un ruisselet. |
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