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Les mines d’anthracite de l’Herpie

entre 2 200 et 2 600 m d'altitude

Alpe-d'Huez

Combe Charbonnière

Les Grandes Rousses

Isère

 

Vers
Latitude  45° 05' 35'' N
Longitude 6° 06' 27'' E
Altitude 2 200 m

 

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



  Itinéraires d'accès aux mines d’anthracite de l’Herpie

RANDONNÉE SUR PISTE ET SUR SENTIER NON BALISÉ

      Les anciennes mines d’anthracite de l’Herpie s'échelonnent entre 2 200 et 2 600 mètres d'altitude, dans la Combe Charbonnière, à l'EST-NORD-EST de l'altiport de l'Alpe-d'Huez (1 860 m) (Grandes Rousses, Isère). (Carte n°1)

      Le départ de la randonnée peut être le parking de l'altiport de l'Alpe-d'Huez (1 860 m). (carte n°2)

      L'accès en voiture jusqu'à ce parking peut se faire depuis l'Alpe-d'Huez (accès routier n°1), Le Bourg d'Oisans (accès routier n°2), Les Deux-Alpes (accès routier n°3), Grenoble (accès routier n°4) ou Briançon (accès routier n°5), par exemple.

      Voici l'itinéraire de randonnée :

Carte : IGN TOP IGN 3335 ET
Altitude départ : 1 860 m
Altitude de la ruine de la gare de départ du téléphérique à godets : 2 187 m
Altitude du "gros terril" : 2 246 m
Dénivelé positif ruine de la gare de départ du téléphérique à godets : 327 m
Dénivelé positif "gros terril" : 386 m
Accès : Le Bourg d'Oisans > D 211 > l'Alpe d'Huez > Aérogare > Parking de l'aérogare
Parking : Parking de l'aérogare
Temps d'aller : 1H15

      Les anciennes mines d’anthracite de l’Herpie s'échelonnent entre 2 200 et 2 600 mètres d'altitude, dans la Combe Charbonnière. Cette exploitation était à la fois la plus haute et plus petite d'Europe. Elle fit pourtant travailler, de 1880 à 1950, entre 30 et 50 personnes à la mauvaise saison. Le 9 février 1950, une avalanche dramatique qui fit 12 morts, mis terme à l’exploitation.

- Au départ de l’Altiport de l’Alpe-d’Huez (1 860 m), prendre la direction de la route du col de Sarenne (EST) sur 250 m jusqu'au point 1 871 m.
- Prendre alors la piste (direction EST) qui s'élève dans les alpages en traversant de vagues restes d’une voie romaine (qui n’est pas romaine !).
- Entre 2 060 m et 2 130 m, la piste forme 5 virages en épingle et on commence à apercevoir ce qui reste des mines d'anthracite de l’Herpie qui s'échelonnent entre 2 200 et 2 600 mètres d'altitude, dans la Combe Charbonnière.
- Vers 2 187 m, la piste passe devant les ruines de la gare de départ du téléphérique à godets qui transportait le charbon jusqu'au Bourg-d'Oisans.
- La piste devient sentier qu'il faut suivre en montant dans la Combe Charbonnière (direction NORD).
- Plus haut, se succèdent plusieurs terrils dont le plus gros se situe vers 2 246 m. (1H15)

 

  Contexte géologique des mines d’anthracite de l’Herpie

      Au niveau de l'Herpie (l'Alpe-d'Huez, Isère) se trouve une bande de roches datant du Carbonifère"Du latin « carbo, carbonis », « charbon », et « fero », « porter », le Carbonifère (entre -359 et -299 Ma) est une Période du Paléozoïque ou Ère Primaire qui doit son nom aux vastes dépôts de charbon qu’il a laissés, notamment en Europe de l'Ouest." (entre -359 et -299 millions d'années). Ces terrains houillers"Houiller = Carbonifère.
Lorsqu'on parle du Houiller (avec un H majuscule), on parle de roches charbonneuses du Carbonifère (-359 à -299 millions d'années)."
sont constitués de grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)." , de conglomérat"Du latin conglomerare « entasser, accumuler, réunir en masse compacte », un conglomérat est une "réunion en masse compacte" de cailloux. Il s'agit d'une roche sédimentaire détritique cimentée, constituée de l'accumulation de cailloux.
S'ils sont arrondis, le conglomérat est nommé poudingue;
s'ils sont anguleux, le conglomérat est appelé brèche."
et de schistes"La schistosité est la texture feuilletée caractéristique, formée par une succession de plaques très fines, que prennent les roches après avoir subit un métamorphisme." renfermant des niveaux de charbon autrefois exploités (1) (2). C'est ici que prenaient place les plus hautes et les plus petites mines d’anthracite d'Europe : les mines de l’Herpie s'échelonnaient ainsi entre 2 200 et 2 600 m d'altitude, dans la Combe Charbonnière. La concession produisait un charbon de bonne qualité, comparable a celui exploité aux mines de la Mure (Isère). (3) (4)

      De 1880 à 1950, entre 30 et 50 paysans des villages alentours travaillaient sur le site, à distance des travaux des champs, c'est-à-dire pendant l'hiver. Les mineurs vivaient alors pratiquement en autarcie. (3) (4)

      L’exploitation prit fin le 9 février 1950, lorsqu’une avalanche meurtrière causa la mort de douze hommes. En pleine nuit, une masse de neige balaya l’un des deux bâtiments où dormaient quatorze mineurs, tous originaires du village de Besse. Six furent tués sur le coup, tandis que six autres périrent dans l’incendie déclenché par un braséro renversé. (3) (4)
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 Yann GONON, Grégory LESPINASSE et Franck CÉRONI (2019)
À l'Alpe-d'Huez (Isère), la mine de charbon de l'Herpie fut la plus haute d'Europe jusqu'à l'avalanche de 1950
d’après le site France3-regions france3-regions.franceinfo.fr/auvergne-rhone-alpes

  N°4 Lionel (2018)
La mine de l’Herpie
d’après le site de l'Association Freneytique https://freneydoisans.com

 

 

Photo n°202507120
xxxxxxxxxxxxxxx (Les Grandes Rousses, Isère)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

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(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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