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Vipère aspic
(Vipera aspis)
La Vipère aspic fait partie des animaux, comme le la Vipère péliade (Vipera berus), le Campagnol des neiges (Chionomys nivalis), le Traquet motteux (Oenanthe oenanthe), l’Hirondelle de rocher (Ptyonoprogne rupestris), l’Hirondelle de fenêtre (Delichon urbica) ou le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), qu’on rencontre aussi bien en plaine qu’en montagne. (2)
On trouve la Vipère aspic jusqu’à généralement 2 500 m d’altitude, mais nous avons rencontré des spécimens vers 3 000 m dans le Queyras et la Haute Ubaye, sur des versants secs et rocailleux, bien exposés au soleil et à l’abris des vents froids. Comme pour de très nombreuses espèces animales, le mélanisme montagnard, (du grec melos, noir) qui est une proportion anormalement élevée de pigments noirs sur la peau, est très fréquent chez la Vipère aspic en haute montagne (4). La couleur foncée du corps de cet animal ectotherme (grec ektos, à l’extérieur et thermos, chaud), qui prend sa chaleur « à l’extérieur », qui se réchauffe grâce à une source de chaleur extérieure comme le soleil, lui permet d’accumuler davantage de Joules (calories), selon le principe du corps noir, et de se protéger des rayons ultraviolets. Notons ici que la Vipère aspic recherche un biotope"Du grec bíos « vie », et tópos « lieu », le biotope est un milieu de vie où les conditions écologiques sont considérées comme homogènes et bien définies." SEC alors que la Vipère péliade qu’on rencontre aussi en montagne, recherche un biotope HUMIDE. (3) Description de l'espèce, biologie, envenimation, composition et modes d'action du venin, symptômes, traitement : (1) Pour en savoir plus, consultez la bibliographie et la webographie qui suivent.
N°1 EYME Virginie (2003)
N°2 FISCHESSER Bernard (2018)
N°3 MATZ Gilbert et WEBER Denise (2002)
N°4 SCHAUENBERG Paul (1984) |
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