Comme le Pipit spioncelle (Anthus spinoletta), la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), l’Accenteur alpin (Prunella collaris) ou le Lagopède alpin (Lagopus mutus), le Chocard à bec jaune fait partie des animaux qu’on rencontre uniquement en montagne (2). Rupicole"Du latin rupes, rocher, et colere, habiter : « Qui vit sur les rochers »." et cavernicole, il ne descend vers les vallées que les matinées, par mauvais temps ou en période hivernale et ne tarde pas à regagner son gîte en altitude (1). Maîtrisant parfaitement les vents et les courants ascendants, il est capable de brusques piqués suivis de remontés en chandelle. C’est toujours un spectacle naturel grandiose de regarder plusieurs Chocards planer face au vent, comme des cerfs-volants, à quelques mètres de l’observateur.

        Grégaires et anthropophiles, les Chocards forment des nués d’Oiseaux qui ne sont pas effrayés de venir manger dans la main de l’Homme. Nous nous souvenons d’une journée de semaine de mai 1987, sur Chamechaude (2 082 m), dans le massif de la Chartreuse (Isère), où plus d’une centaine de Chocards étaient venus nous contraindre à partager notre repas, alors que nous n’étions que les deux seuls Humains présents sur ce sommet.

Pour en savoir plus, consultez la bibliographie et la webographie qui suivent.

  N°1 DRAGESCO Eric (2003)
« La vie sauvage dans les Alpes »
Éditions Delachaux & Niestlé