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Lac de la Douche (1901m)

Glacier d’Arsine

Les Écrins

Hautes-Alpes

 

Latitude  44° 58' 35'' N
Longitude 6° 26' 48'' E
Altitude 1 901 m

Agrandir la carte IGN d’après le site GÉOPORTAIL https://www.geoportail.gouv.fr



 

Itinéraires d'accès au lac

FACILE, SUR SENTIER BALISÉ

      Le lac de la Douche (1 901 m) se situe vers le Glacier d'Arsine (Écrins, Hautes-Alpes). Le lac est au-dessus et au SUD-OUEST du village du Casset (1 512 m) (carte), qui est lui-même à 2,5 km du Monêtier-les-Bains (1 495 m) (Briançonnais, Hautes-Alpes).

      L'accès routier peut se faire jusqu'au parking du Casset (1 512 m) (accès routier n°1), depuis Monêtier-les-Bains (accès routier n°2), Briançon (accès routier n°3), Gap (accès routier n°4) ou Grenoble (accès routier n°5), par exemple.

      Voici les itinéraires de randonnée :

  N°1 d’après le site perso www.oduch.fr de Christine et Olivier DUCHEMIN, Copyright ©

  N°2 d’après le site La Provence en photos - Photos des Alpes, de la Méditerranée et de la Côte d'Azur - Tourisme en Provence et en région PACA www.photos-provence.fr, Copyright ©

  N°3 d’après le site participatif Altituderando www.altituderando.com, Copyright ©

  N°4 d’après le site communautaire Bivouak.net www.bivouak.net, Copyright ©

 

  Contexte géologique du lac

      Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !). (En savoir plus)

      Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux"Du grec krústallos « glace », et du latin crystallus « eau congelée, glace », un cristal est un solide possédant une structure organisée grâce à un motif répétitif (par opposition à amorphe = non cristallisé)." (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux"Un minéral est un cristal possédant une formule chimique déterminée et une structure organisée grâce à un motif répétitif." qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines : (En savoir plus)
- soit elles proviennent de la croûte"Du latin crusta « ce qui enveloppe, ce qui recouvre; notamment en parlant du pain, d'une plaie », la croûte terrestre constitue l'enveloppe externe de la Terre. On distingue deux types :
- La croûte continentale est composée de granites (micaschistes, gneiss, granites).
- La croûte océanique, aussi nommé plancher océanique, est composée de basaltes, de gabbros et de serpentinites."
elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre." et ont ainsi subi un métamorphisme"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup»,‎ février 2010."
(cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des ROCHES MÉTAMORPHIQUES;
- soit elles proviennent du manteau"Le manteau est la couche concentrique située entre la croûte et le noyau de la Terre.", d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)."; ce sont des ROCHES PLUTONIQUES"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues." ou INTRUSIVES (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des ROCHES VOLCANIQUES"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives." (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

      La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque"Du grec « mésos », « au milieu », et « zôikós », « être vivant », le Mésozoïque (entre -252 et -66 Ma) (anciennement nommé "Ère Secondaire") est littéralement la « vie au milieu », comparativement à la « vie ancienne » du Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire) et à la « vie récente » du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire). C’est typiquement "l’Ère des Dinosaures"." (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque"Du grec « kainós », récent, et « zôikós », et « d’animal », « être vivant », le Cénozoïque (entre -66 Ma et actuel) est étymologiquement l’Ère des « êtres vivants récents », par opposition l'Ère Paléozoïque, « Ère des êtres vivants anciens » (entre -541 à -252 Ma). Le Cénozoïque comprend les anciennes Ères Tertiaire et Quaternaire." (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition). (En savoir plus)
 

      Ainsi le massif des Écrins - Pelvoux (4 102 m) fait partie des principaux massifs cristallins"Les massifs cristallins sont formés d'un soubassement, le "socle cristallin", surmonté d'une "couverture sédimentaire" (ou pas si cette dernière a disparu sous l'effet de l'érosion !).

Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide).

La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition)."
des Alpes externes, au même titre que le Mercantour, la Chaîne de Belledonne ou le Mont Blanc. C’est aussi le plus grand et le seul à présenter une forme circulaire. Son "socle cristallin"Le "socle cristallin" des massifs cristallins, est formé d'un assemblage de cristaux (d'où le terme "cristallin"). Les minéraux qui y sont cristallisés ne se forment que dans les profondeurs de la croûte terrestre, dans des conditions de températures et de pressions considérablement élevées. Les roches qui forment ce "socle cristallin" ont deux origines :
- soit elles proviennent de la croûte elle-même, d'où elles ont plongé en direction du manteau et ont ainsi subi un métamorphisme (cristallisation ou recristallisation À L'ÉTAT SOLIDE par métamorphisme); c'est le cas de la plupart des roches qui constituent ce socle, ce sont des roches métamorphiques;
- soit elles proviennent du manteau, d'où elles sont remontées :
   - très lentement, sans atteindre la surface, sous la forme de plutons de granites; ce sont des roches plutoniques ou intrusives (cristallisation par refroidissement lent);
   - très rapidement, en épandant leurs laves à la surface du sol, ce sont des roches volcaniques (cristallisation perturbée par refroidissement rapide)."
" comporte plusieurs types de roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup»,‎ février 2010."
, une seule sorte de roche intrusive ou plutonique"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." (granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche).") et quelques roches volcaniques"Les roches volcaniques se forment lors du refroidissement rapide d'un magma arrivé en surface de la croûte terrestre. On les appelle aussi roches extrusives ou roches effusives.". Les roches métamorphiques"Le métamorphisme (du grec metá, au-delà, après et morphế, forme) désigne "l'ensemble des transformations subies par une roche (sédimentaire, magmatique ou métamorphique) sous l'effet de modifications des conditions de température, de pression, de la nature des fluides et, parfois, de la composition chimique de la roche. Ces transformations, qui peuvent être minéralogiques, texturales, chimiques ou encore structurales, amènent à une réorganisation des éléments dans la roche et à une recristallisation des minéraux à l'état solide."
Christian Nicollet (2010) « Métamorphisme et géodynamique », Paris, Dunod, coll. « Sciences Sup»,‎ février 2010."
, qui constituent la majeure partie du "socle cristallin", se sont formées par recristallisation lors de l’apparition de montagnes au Paléozoïque (anciennement nommé Ère Primaire) (Hercynien"Hercynien (du latin Hercynia silva, forêt hercynienne, qui s'étendait sur l'Allemagne centrale) désigne les reliefs formés en Europe occidentale durant la période géologique d'orogenèse de même nom. Pendant cette période, qui s'est étalée du Dévonien (-400 millions d'années) au Permien (-245 millions d'années), trois masses continentales se sont rapprochées, puis chevauchées pour former le supercontinent Pangée. Cette collision continentale est à l'origine de la surrection de plusieurs massifs européens nommés chaîne hercynienne ou chaîne varisque."). Les plutons"Du nom du dieu des Enfers, dans la mythologie grecque, le pluton est le devenir d'un magma piégé dans les profondeurs de la croûte terrestre, alors même qu'il montait vers la surface, à travers les roches qui le recouvrait. Ce magma a subit un refroidissement lent conduisant à la formation de granite, type même de la roche "intrusive". Les plutons n'apparaissent en surface que suite à des processus d'érosion : ils forment alors des massifs en coupole, constitués de granite." de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." se sont eux aussi formés durant l'orogénèse"L'orogénèse (grec oros, « montagne » et genesis, « naissance ») désigne l'ensemble des processus géodynamiques par lesquels se constituent les chaînes de montagnes." hercynienne. L'ensemble du socle a été soulevé lors de la surrection des Alpes, il y a 40 millions d’années. Le massif des Écrins héberge également des terrains sédimentaires"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition).". (En savoir plus)
(Carte géologique du massif des Écrins - Pelvoux par le Pr GIDON)
 

      Le lac de la Douche (1 901 m) se trouve sur le torrent "le Petit Tabuc" dont la couleur laiteuse, qui est aussi celle du lac, est due à l'abrasion de la roche sous les glaciers en amont (notamment le glacier d'Arsine). En effet, l'écoulement de la langue glaciaire raye, broie et polit la roche en générant une fine poudre de roche broyée (< 50 μm), connue sous le nom de "farine glaciaire" (4). « Les arêtes vives des grains rongent les roches d'autant plus facilement que les sables sont projetés avec violence. C'est le phénomène qui s'apparente au décapage au jet de sable dans l'industrie auquel nous donnons le nom de "mitraillage". (8) » C'est cette farine qu'on retrouve dans les eaux de fonte des glaciers où elle prend alors le nom de "lait des glaciers". Les microscopiques paillettes qui constituent ce "lait" sont insolubles et de même densité que l’eau. Elles restent ainsi en suspension.

      La cuvette du lac de la Douche était à l'origine un entonnoir de dissolution"Un entonnoir de dissolution désigne une dépression, un creux topographique, en forme d'entonnoir, de plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres de diamètre et de profondeur. Cette dépression se forme par effondrement, lorsqu'une roche sous-jacente soluble, tel le gypse, s'est dissoute et a laissé une cavité souterraine. Le processus est analogue aux fontis des zones minières." de gypse"Du latin «gypsum», pierre à plâtre, gypse, le gypse est du sulfate de calcium cristallisé et dihydraté (CaSO4, 2H2O), qui s'est formé par "précipitation" dans des eaux marines très peu profondes et surchargées en sels, sortes de marais salants naturels.
Dans les Alpes françaises, le gypse s'est principalement déposé au Trias supérieur. Les gypses sont très solubles sous l'action des eaux météoriques : formation de cavités, d'entonnoirs de dissolution..."
  (perméable) (voir ici), que des argiles"Du latin «argilla», argile, l'argile désigne une famille de minéraux, les silicates SiO44-, ou une particule dont la granulométrie (dimension) est inférieure à 4 microns." morainiques"Emprunté au savoyard morêna, « renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre », une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée)." ont colmaté et étanchéifié. Le gypse, qui n'est pas visible au niveau du lac, affleure plus haut, dans les environs du chalet d'Arsine où des entonnoirs de dissolution"Un entonnoir de dissolution désigne une dépression, un creux topographique, en forme d'entonnoir, de plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres de diamètre et de profondeur. Cette dépression se forme par effondrement, lorsqu'une roche sous-jacente soluble, tel le gypse, s'est dissoute et a laissé une cavité souterraine. Le processus est analogue aux fontis des zones minières." trahissent sa présence. (3)

      Les gypses"Du latin «gypsum», pierre à plâtre, gypse, le gypse est du sulfate de calcium cristallisé et dihydraté (CaSO4, 2H2O), qui s'est formé par "précipitation" dans des eaux marines très peu profondes et surchargées en sels, sortes de marais salants naturels.
Dans les Alpes françaises, le gypse s'est principalement déposé au Trias supérieur. Les gypses sont très solubles sous l'action des eaux météoriques : formation de cavités, d'entonnoirs de dissolution..."
du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommé Ère secondaire)." (entre -252 et -201 millions d'années) sont des cristaux de sulfate de calcium dihydraté (CaSO4, 2H2O), qui se sont déposés dans des eaux marines très peu profondes et surchargées en sels, sortes de marais salants naturels. Ces roches ne sont pas très fréquentes dans le massif des Écrins.

      Les alentours du lac de la Douche (1 901 m) sont constitués de granite"De l'italien granito, « qui a une structure granuleuse », les granites sont des roches claires, en général, se caractérisant chimiquement par une relative pauvreté en calcium et magnésium et une richesse en silice. Type même de la roche intrusive ou plutonique, les granites sont composés de minéraux de quartz (silice pure), de feldspaths (silice et alumine) et de micas (Biotite, couleur noir ou Muscovite, couleur blanche)." du socle cristallin, roche plutonique"Les roches plutoniques (ou intrusives) se forment lors du refroidissement d'un magma en profondeur. La lenteur du processus (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'années) permet aux roches de cristalliser. Ces roches sont généralement grenues." typiquement continentale, et quelques lambeaux de roches de la couverture sédimentaire"La "couverture sédimentaire" des massifs cristallins, est formée, quant à elle, de sédiments datant du Mésozoïque (anciennement nommé Ère Secondaire) et du Cénozoïque (anciennement nommé Ère Tertiaire) (sédiments non métamorphisés, par définition)." datant du Trias"Du latin « trias », « nombre de trois », car constitué de trois unités stratigraphiques distinctes (les Trias inférieur, moyen et supérieur), le Trias (entre -252 et -201 millions d'années) est la première Période du Mésozoïque (anciennement nommé Ère secondaire)." (dolomies"Les dolomies sont des roches sédimentaires, qui contiennent au moins 25% d’un minéral nommé dolomite (carbonate double de calcium et de magnésium : CaMg(CO3)2), et aussi d’autres carbonates (carbonate de calcium, CaCO3) , (carbonate de magnésium, MgCO3), …", cargneules, grès"Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et de la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable composés de silice (quartz)."). (7)
 

  N°1 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°2 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°3 Jacques DEBELMAS, Arnaud PÊCHER et Jean-Claude BARFÉTY (2002)
Découverte de la géologie du Parc National des Écrins
Éditions du BRGM

  N°4 Pierre THOMAS et Damien MOLLEX (2011)
Farine glaciaire et recul des glaciers, massif des Grandes Rousses (Isère)

d’après le site PLANET-TERRE (Ressources scientifiques pour l'enseignement des sciences de la Terre) planet-terre.ens-lyon.fr de l'École Normale Supérieure de Lyon, Copyright ©

  N°5 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°6 d’après le site GEOL-ALP www.geol-alp.com de Maurice GIDON, Copyright ©

  N°7 GIDON Paul (1954)
Les rapports des terrains cristallins et de leur couverture sédimentaire dans les régions orientales et méridionales du massif du Pelvoux.
Thèse de doctorat d'état
Faculté des Sciences, Université de Grenoble
204 p., 54 fig.
http://geologie-alpine.ujf-grenoble.fr/articles/GA_1953__31__1_0.pdf

https://theses.hal.science/tel-00451628/document

  N°8 Robert VIVIAN (1997)
"La mesure de l'érosion des glaciers tempérés : Essai de synthèse / Measuring the erosion of temperate glaciers : a synthesis."
In : Revue de géographie alpine, tome 85, n°1, 1997. pp. 9-32;
doi : https://doi.org/10.3406/rga.1997.3897
https://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1997_num_85_1_3897

 

  Contexte écologique du lac

      Situé dans le NORD du département des Hautes-Alpes et à la pointe NORD-EST de la zone centrale du Parc National des Écrins, le site naturel qui héberge le lac de la Douche (1 901 m) correspond à un petit sous-ensemble du vaste massif des Écrins-Pelvoux (carte). Localisé dans la zone biogéographique intra-alpine, à la transition entre Alpes du Nord et Alpes du Sud, cet espace naturel est inclus dans les étages de végétation subalpin, alpin et nival. Il culmine à 3 155 m au Pic Ouest de Combeynot.

      Une très grande diversité de formations végétales se rencontre dans le massif et compose une mosaïque paysagère de forte valeur biologique. Se trouvent entre autres :
- des boisements de Mélèze (Larix decidua) de bas de versant,
- des aulnaies"Forêt d'Aulne." vertes des couloirs d'avalanches et pentes d'ubac,
- des landes subalpines à Airelles (Vaccinium pl. sp.),
- des landines froides à Camarine (Empetrum nigrum subsp. hermaphroditum),
- des rhodoraies à Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum),
- des fourrés de saules arbustifs arcticoalpins (Salix glaucosericea, Salix hastata, Salix foetida…),
- des mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." particulièrement opulentes sur le versant nord du Combeynot,
- des prairies subalpines et des pelouses alpines de différents types,
- des formations des combes à neige à Saules nains (Salix herbacea, Salix retusa, Salix reticulata),
- des pelouses pionnières des dalles rocheuses et débris,
- des associations végétales des moraines"Emprunté au savoyard morêna, «renflement qui se forme à la lisière inférieure d'un champ en pente par suite de la descente de la terre», une moraine désigne un amas de blocs et de débris rocheux entraîné par le mouvement de glissement d'un glacier (moraine mouvante), et apparaissant lors de son retrait ou s'accumulant sur les bords, le centre ou l'extrémité inférieure de celui-ci (moraine déposée).", des éboulis et des parois rocheuses,
- des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." froids d'altitude.

      Deux habitats (réduits) déterminants sont présents sur le site :
- les bas-marais cryophiles d'altitude des bords de sources et suintements à Laîche des frimas (Carex frigida),
- les ceintures péri-lacustres des lacs froids et mares d'altitude à Linaigrette de Scheuchzer (Eriophorum scheuchzeri).

      De très nombreux autres habitats remarquables sont présents sur ce site d'exception :
- les landes à Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineum) et à Airelles (Vaccinium myrtillus, Vaccinium uliginosum, Vaccinium vitis-idaea),
- les fourrés d'Aulne vert (Alnus alnobetula),
- les saulaies arctico-alpines des bas-marais et bords de ruisseaux à Saule arbrisseau (Salix foetida),
- les saulaies arctico-alpines des pentes rocheuses froides et humides à Saule soyeux (Salix glaucosericea),
- les mégaphorbiaies"Une mégaphorbiaie (du grec mega, grand et phorbē, paturage) est une formation végétale luxuriante, constituée de grandes herbes, de 1,5 m à plus de 2 m de hauteur, se développant sur des sols riches, frais, non-acides et humides." montagnardes et subalpines, formations opulentes de hautes herbes des combes humides et fraîches,
- les prairies de fauche d'altitude,
- les mélézins"Forêt de Mélèzes." dont l'extension se limite au bas des versants,
- les pelouses silicicoles"Se dit d'une plante qui aime les sols siliceux, riches en silice, acides et qui n'aime pas les sols calcaires, riches en calcium, alcalin. On dit aussi qu'une telle plante est acidophile ou calcifuge.", avec en particulier sur les expositions chaudes des pelouses en gradins des vires rocheuses à Fétuque bigarrée (Festuca acuminata),
- les pelouses à Nard raide (Nardus stricta),
- les pelouses à Fétuque de Haller (Festuca Halleri),
- les bas-marais acides à Laîche brune (Carex fusca),
- les éboulis siliceux alpins,
- la végétation des rochers et falaises siliceux,
- la végétation pionnière des alluvions torrentielles d'altitude, localisée en bordure de quelques torrents.

      Cet espace naturel comprend trente-trois espèces végétales déterminantes.
Onze sont protégées au niveau national :
- le Lycopode des Alpes (Diphasiastrum alpinum),
- l'Androsace des Alpes (Androsace alpina),
- l'Androsace de Suisse (Androsace helvetica),
- l'Androsace pubescente (Androsace pubescens),
- le Dracocéphale de ruysch (Dracocephalum ruyschiana),
- le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata),
- la Camélée striée (Daphne striata),
- le Choin ferrugineux (Schoenus ferrugineus),
- la Laîche des tourbières (Carex limosa), rare Cypéracée caractéristique des tourbières et bas-marais,
- la Potentille du Dauphiné (Potentilla delphinensis)
- le Saxifrage fausse-mousse (Saxifraga muscoides).
Huit sont protégées en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- l'Androsace septentrionalis (Androsace septentrionalis),
- la Pyrole moyenne (Pyrola media),
- le Jonc arctique (Juncus arcticus), plante arctico-alpine rare des marécages et bords de ruisselets,
- le Pâturin vert glauque (Poa glauca),
- la Laîche fimbriée (Carex fimbriata),
- la Potentille à divisions nombreuses (Potentilla multifida),
- la Potentille blanche (Potentilla prostrata subsp. floccosa),
- le Saxifrage à deux fleurs (Saxifraga biflora).
Quatorze espèces n'ont pas de statut de protection :
- le Buplèvre à feuilles allongées (Bupleurum longifolium), grand Buplèvre lié aux mégaphorbiaies et érablaies"Forêt d'Érable." de ravin, très rare dans les Alpes du Sud où il se localise dans le Briançonnais et le Dévoluy,
- l'Ail victoriale (Allium victorialis),
- l'Armoise noirâtre (Artemisia atrata),
- la Campanule en thyrse (Campanula thyrsoides), belle Campanule à fleurs jaunes en voie de raréfaction du fait de l'intensification du pastoralisme,
- le Cirse faux hélénium (Cirsium heterophyllum),
- le Cynoglosse d'Allemagne (Cynoglossum germanicum),
- le Silène de Suède (Viscaria alpina),
- la Gentiane asclépiade (Gentiana asclepiadea),
- le Scirpe de Hudson (Trichophorum alpinum), rare Cypéracée des bas-marais arctico-alpins,
- la Laîche très noire (Carex atrata var. aterrima),
- la Linaigrette vaginée (Eriophorum vaginatum),
- la Renoncule à tête d'or (Ranunculus auricomus),
- le Pigamon simple (Thalictrum simplex),
- la Potentille inclinée (Potentilla inclinata).

      Le site possède en outre huit espèces végétales remarquables.
Cinq sont protégées au niveau national :
- la Drave blanchâtre (Draba incana),
- la Gagée jaune (Gagea lutea),
- la Gagée des champs (Gagea villosa),
- le Scirpe alpin (Trichophorum pumilum), rare Cypéracée circumboréale des bas-marais"Partie la plus basse d'un marais." froids d'altitude,
- l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina).
Une est protégée en région Provence-Alpes-Côte d'Azur :
- le Saule pubescent (Salix laggeri), arbuste endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." des Alpes qui pousse dans les alluvions humides et sur les berges de torrents.
Deux espèces n'ont pas de statut de protection :
- le Génépi laineux (Artemisia eriantha),
- le Genépi noir (Artemisia genipi).

      Parmi les Mammifères de ce site se trouvent :
- le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), Ongulé dont les populations locales sont issues de réintroductions,
- le Loup (Canis lupus),
- le Mulot alpestre (Apodemus alpicola),
- le Cerf élaphe (Cervus elaphus), espèce remarquable dont la colonisation est récente,
- le Lièvre variable (Lepus timidus), Lagomorphe emblématique des Alpes,
- la Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri), Chauve-souris remarquable forestière relativement fréquente,
- le Vespère de Savi (Hypsugo savii), Chauve-souris remarquable rupicole"Du latin rupes, rocher, et colere, habiter : « Qui vit sur les rochers »)." et montagnarde d'affinité méridionale, qui exploite les milieux forestiers surtout riverains de l'eau pour la chasse et les milieux rocheux (falaises) pour les gîtes.

      Parmi les Oiseaux nicheurs de ce site se trouvent :
- l'Aigle royal (Aquila chrysaetos),
- le Faucon pèlerin (Falco peregrinus),
- l'Autour des palombes (Accipiter gentilis),
- le Circaète Jean le blanc (Circaetus gallicus),
- la Bondrée apivore (Pernis apivorus),
- la Perdrix bartavelle (Alectoris graeca), Galliforme méridional de montagne recherchant les versants ouverts et ensoleillés avec des barres rocheuses,
- la Caille des blés (Coturnix coturnix),
- le Tétras lyre (Tetrao tetrix), Galliforme remarquable, emblématique des Alpes,
- le Lagopède alpin (Lagopus mutus), Galliforme remarquable menacé, d'origine arctique, relique de l'époque glaciaire dans les Alpes, où elle occupe les reliefs de croupes et de crêtes, fréquemment balayés par le vent (reliefs qui de ce fait sont à la fois déneigés [l'animal y trouve sa nourriture] et enneigés [l'animal peut s'y enfouir pour se protéger]), entre 1 800 et 2 500 m d'altitude,
- la Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus), Strigidé boréo-alpin forestier et déterminant, des hêtraies"Forêt de Hêtres.", pessières"Forêt d'Épicéas.", cembraies"Forêt de Pins cembro ou Arole." et mélézins"Forêt de Mélèzes.".
- le Grand duc d'Europe (Bubo bubo),
- le Torcol fourmilier (Jynx torquilla),
- le Pic noir (Dryocopus martius),
- le Cincle plongeur (Cinclus cinclus),
- le Monticole de roche (Monticola saxatilis),
- la Rousserolle verderolle (Acrocephalus palustris),
- le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), espèce paléomontagnarde remarquable et relativement rare, recherchant les gorges et escarpements rocheux,
- la Pie grièche écorcheur (Lanius collurio),
- le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), nicheur remarquable peu fréquent, inféodé aux alpages (où il vient s'alimenter) situés à proximité de falaises (où il niche),
- le Tarin des aulnes (Carduelis spinus), nicheur occasionnel dans le massif,
- le Venturon montagnard (Carduelis citrinella),
- le Sizerin flammé (Carduelis flammea), Fringillidé nicheur localisé dans les forêts d'altitude,
- la Niverolle alpine (Montifringilla nivalis), Passéridé paléomontagnarde remarquable, caractéristique des pelouses avec escarpements rocheux des étages alpin et subnival des massifs montagneux les plus élevés,
- le Bruant fou (Emberiza cia).

      Les Oiseaux non-nicheurs sont représentés par :
- Le Milan royal (Milvus milvus),
- le Gypaète barbu (Gyapeus barbatus),
- le Vautour fauve (Gyps fulvus).

      Les reptiles sont représentés par :
- le Lézard vivipare (Zootoca vivipara), espèce remarquable, typiquement nord eurasiatique, relique glaciaire, en limite sud de son aire de répartition dans les Alpes, liée aux pelouses, prairies et landes humides, tourbières et bords de ruisseaux.

      Parmi les Insectes remarquables se trouvent :
- des Lépidoptères Rhopalocères (papillons de jour) :
   - la Piéride de la roquette (Euchloe simplonia), espèce remarquable à aire disjointe des Alpes occidentales, Pyrénées et monts Cantabriques, inféodée aux pelouses subalpines où croissent ses plantes hôtes des Brassicacées,
   - le Solitaire (Colias palaeno europomene), espèce déterminante, protégée en France, localisée et dont cette sous-espèce est endémique des Alpes internes, inféodée aux landes à Éricacées et biotopes marécageux où croissent ses plantes hôtes, des airelles (Vaccinium sp.),
   - l'Azuré du Serpolet (Maculinea arion), espèce remarquable et protégée au niveau européen, inféodée aux bois clairs et ensoleillés, pelouses et friches sèches avec présence de ses plantes hôtes, des Serpolets (pour sa chenille) et de sa principale fourmi hôte, Myrmica sabuleti (pour sa larve), jusqu'à 2 400 m d'altitude,
   - l'Azuré de la canneberge (Agriades optilete), espèce holarctique"Du grec hólos, « entier » et de arctique, la zone holarctique désigne l'ensemble des régions situées au NORD du tropique du Cancer, c'est à dire tout l'hémisphère NORD à l'exception de la zone intertropicale, soit dit autrement toutes les régions froides et tempérées de l'hémisphère NORD." remarquable localisée en France dans les Alpes du nord, et qui fréquente les landes et tourbières entre 1 500 et 2 200 m d'altitude,
   - le Semi Apollon (Parnassius mnemosyne), espèce déterminante et protégée au niveau européen, d'affinité montagnarde et liée à la présence de Corydales, qui fréquente les pelouses et les lisières forestières,
   - le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), espèce remarquable et protégée en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux-aïzon (Saxifraga aizoides),
   - l'Apollon (Parnassius apollo), espèce remarquable et protégée au niveau européen, habitant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées des étages montagnard à alpin, entre 500 et 2 500 m. d'altitude,
   - le Moiré aveugle (Erebia pharte), espèce alpine déterminante de la famille des Satyrinés liée aux prairies subalpines humides et aux pelouses entre 1 500 et 2 000 m et sensible au surpâturage,
   - le Moiré des pâturins (Erebia melampus), espèce remarquable endémique"L'endémisme, du grec éndêmos, indigène, caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée." du massif alpin, rare et localisée au niveau régional.
- un Hyménoptère :
   - le Bourdon Bombus brodmannicus delmasi, dont cette sous espèce est déterminante et endémique des pentes fleuries ensoleillées, riches en Cerinthe glabra et C. minor dont il butine les fleurs, des Alpes du sud, et dont la sous espèce nominale ne se trouve qu'au Caucase.
- des Orthoptères :
   - le Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), espèce remarquable d'affinité eurosibérienne, strictement liée aux prairies très humides et surfaces marécageuses,
   - la Miramelle des frimas (Melanoplus frigidus frigidus), Criquet remarquable d'affinité boréo-alpine qui s'observe surtout au dessus de 2 000 m et jusqu'à la limite des névés,
   - la Decticelle des bruyères (Metrioptera brachyptera), Sauterelle remarquable d'Europe occidentale inféodée aux prairies humides (mais parfois présente en prairie sèche à végétation haute).
- un Coléoptère :
   - le Ptérostique à points épars (Pterostichus vagepunctatus), vivant à proximité des torrents des forêts de montagnes.

(En savoir plus).

      Inventaire de la faune et de la flore: INPN
 

  N°1 d’après le site INPN - Inventaire National du Patrimoine Naturel inpn.mnhn.fr, Copyright ©

 

 

Photo n°202209088
Lac de la Douche (1901m) (Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de la Douche (1901m).
Vue direction EST-SUD-EST

Photo n°202209087
Lac de la Douche (1901m) (Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de la Douche (1901m).
Vue direction EST-SUD-EST sur :

- la Croix Sainte-Marguerite (2590m), au centre gauche,
- la Tête de Sainte-Marguerite (2796m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202209089
Lac de la Douche (1901m) (Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de la Douche (1901m).
Vue direction EST-SUD-EST

Photo n°202209085
Lac de la Douche (1901m) (Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de la Douche (1901m).
Vue direction NORD sur Planes du Dégoulou.

Photo n°202209086
Lac de la Douche (1901m) (Écrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de la Douche (1901m).
Vue direction NORD

Photo n°202007052
Lac de la Douche (1901m) (Ecrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de la Douche (1901m) sur le torrent le Petit Tabuc.
Vue direction OUEST.

Photo n°202007053
Lac de la Douche (1901m) (Ecrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Lac de la Douche (1901m) sur le torrent le Petit Tabuc.
Vue direction OUEST-NORD-OUEST.

Photo n°202007054
Le Petit Tabuc (Ecrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Le Petit Tabuc vers 2220m.
Vue direction OUEST-SUD-OUEST sur :

- le Pic de Neige Cordier (3614m), au centre gauche,
- le Pic de Chamoissière (3207m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

Photo n°202007055
Le Petit Tabuc (Ecrins, Hautes-Alpes)
Cliché Dominique SOYEZ
Copyright Reproduction interdite sans autorisation

Le Petit Tabuc vers 2230m.
Vue direction OUEST-SUD-OUEST sur :

- le Pic de Neige Cordier (3614m), au centre gauche,
- le Pic de Chamoissière (3207m), à droite.

(Les noms s'affichent au survol de l'image par le curseur de la souris)

 

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